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Macky Sall promet ''beaucoup de rigueur'' dans le contrôle de la gestion des affaires publiques

Le président de la République Macky Sall a déclaré, mardi à Dakar, que la rigueur sera de mise dans le contrôle de la gestion des affaires publiques , tout en invitant l’Inspection générale d’Etat (IGE) à ''y aller à fond''.


Rédigé par leral.net le Mardi 20 Août 2013 à 23:09 | | 2 commentaire(s)|

Macky Sall promet ''beaucoup de rigueur'' dans le contrôle de la gestion des affaires publiques
‘’Il y aura en tout cas beaucoup de rigueur dans le contrôle. J’engage l’IGE vraiment à y aller à fond, dans le cadre de cette vérification. C’est valable pour notre gestion’’, a-t-il dit.
Le président Sall s’exprimait à la salle des Banquets du Palais de la République, lors de la cérémonie de présentation du rapport sur l’état de la gouvernance publique au Sénégal, présenté par la vérificatrice générale, Nafissatou Ngom Ndour.
''C’est des moments de rupture qu’il faut assumer. Si nous n’assumons pas ces ruptures, nous ne ferons rien de bon. Nous ferons également comme les autres. Il ne faut pas avoir peur de ces critiques, de ces quolibets qui nous sont jetés, ça n’a aucune d’importance, à mes yeux’’, a souligné le président de la République.
Il affirmé qu’aujourd’hui, ''ce qui est intéressant, c'est que la qualité de la gouvernance aille de l’avant''.
''Mme la vérificatrice générale, vos missions révèlent de nombreux cas de malversations financières, voire de blanchiments de capitaux, la loi sur la sécurité financière, la protection du patrimoine que vous venez de me proposer apportera certainement les réponses appropriées à cette situation tout à fait contraire aux principes d’une règle de gouvernance vertueuse’’, a expliqué le président Sall.
Il a rappelé que dans le domaine de la gouvernance économique et financière, ''les problématiques soulevées dans le rapport de l’IGE ''ont été certainement les véritables causes de la situation économique et financière difficile'' dont il a hérité.
''En tout état de cause, en tant que dépositaire des suffrages des Sénégalais et en vertu de la continuité du service public, suite aux recommandations que vous avez formulées et aux mesures de redressement que j’ai déjà initiées, il me revient de veiller à ce que les ruptures nécessaires s’opèrent, afin d’instaurer une gouvernance financière conforme aux meilleures pratiques et normes en la matière’’, a poursuivi le président de la République.
Macky Sall a assuré à la vérificatrice générale qu’il va lire attentivement le rapport sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes au Sénégal.
APS



1.Posté par MALGOUVERNANCE le 21/08/2013 01:37 | Alerter
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AGENCE NATIONALE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE (ANAT)
Mal gouvernance
Un certain point de presse tenu le 6 juin 2013 dans les locaux de l’ANAT sise au 1er étage de l’immeuble Tamaro s’est plutôt révélé être une triste pièce de théâtre, un véritable épisode de fiction ; Les sénégalais méritent mieux…
Les principes moraux universellement admis de dignité et de responsabilité empêchent l’homme de torpiller la vérité quelle que soit la situation. Il doit aussi éviter verser dans l’amalgame et le dilatoire en voulant se cacher derrière d’autres personnes ou un système insidieusement érigé à mauvais dessein.
Malheureusement, l’expérience a démontré que le recours à des ruses et autres pratiques habilement dissimulées peut propulser des incapables à des postes de responsabilité ou de décision qu’ils ont du mal à gérer : Mamadou DJIGO et Mamadou DIOUF, respectivement DG et DAF de l’ANAT en sont des exemples patents.
Ces messieurs sont à la tête de l’Agence depuis juillet 2012. Quelles sont leurs réalisations et où en sont-ils par rapport à la révision du PNAT si chère au Président de la République et dont il a instruit le démarrage des travaux depuis août 2012 et dont il attendait les résultats au plus tard fin avril 2013 ? Nous y reviendrons…
Le point de presse évoqué tantôt a servi de cadre pour vilipender et dénigrer des personnes bien ciblées qui ont au moins le courage et la capacité de reconnaître des compétences et de les mettre en valeur. Ce qu’il faut dire cependant, l’équipe constituée par les acteurs de ce coup de théâtre est infiniment incompétente et dangereuse, car travaillant à contre-courant des efforts de développement et de croissance du pays.
Le recrutement d’un électronicien pour présider aux destinées de la Direction des Etudes Stratégiques (DES) en tant que cheville ouvrière de la politique nationale d’Aménagement du Territoire est une parfaite illustration de leur incapacité chronique et inquiétante à juger et à administrer convenablement cette importe structure technique et stratégique que constitue l’ANAT. A moins, bien entendu, qu’ils aient des objectifs inavoués derrière tout cela…
A un moment aussi crucial que celui que nous vivons actuellement, il est inopportun de distraire l’opinion publique par un tapage médiatique inutile et malheureux décriant une gestion historique tant soit peu honnête comparativement à celle en vigueur à l’ANAT actuellement. En effet, des défis majeurs, d’intérêt capital et d’urgence signalée nous attendent toujours : Révision du PNAT et Acte III de la Décentralisation pour ne citer que ces activités où les responsables de l’ANAT brillent par des interventions relevant plus de la médiocrité scientifique sinon par leur absence trop suspecte.
Venons-en au quotidien de l’ANAT avec des PREUVES à l’appui.
1. Depuis l’arrivée des nouveaux dirigeants de l’ANAT en juillet 2012, non seulement ils n’ont jamais rencontré officiellement le personnel technique pour un travail sérieux, mais en plus, aucun programme de travail n’a pu être élaboré. L’ANAT en effet n’a ni Plan de Travail Annuel (PTA), ni feuille de route à un moment où la planification des actions de développement exige des méthodes de travail inspirées de la Gestion axée sur le résultats (GAR) conformément aux instructions du Président de la République. N’est-il pas paradoxal qu’une structure devant faire dans la planification ne parvienne même pas à inscrire ses propres activités dans un cadre programmatique ?
2. Lors du point de presse du 6 juin 2013, il a été fait référence à l’OCNI et la SDADT, instruments de planification spatiale. Par respect pour l’opinion publique, les dates et conditions d’attribution des marchés y afférents auraient dû être évoquées aussi pour édifier l’opinion publique, surtout que ceux qui en ont parlé se sont autoproclamés champions en matière d’éthique et de transparence.
3. Il serait aussi courtois de dire toute la vérité sur la question de la rétrogradation des agents. L’actuelle administration de l’ANAT affirme avoir hérité de cette situation. Cependant, ne l’a-t-elle pas volontairement laissée perdurer ? Et pire, cette administration s’applique la grille officielle de l’ANAT qu’elle qualifie curieusement d’ « injuste ». Où se trouvent donc la justice et l’équité dont ils se font les vaillants défenseurs alors qu’avec les neuf autres agents récemment recrutés ils n’ont ni compétences, ni connaissances en matière d’aménagement du territoire ?
4. Il serait également important d’éclairer les sénégalais sur le fait que, parmi les treize (13) agents ciblés par le DAF et abusivement licenciés (un licenciement qui ne dit pas son nom), six (6) ont un minimum de Bac + 5 et trois (3) autres un niveau de Bac + 3. Ils ont au moins le mérite d’être des hommes du sérail, appartenant au cœur de métier de l’ANAT. Mais ils sont curieusement licenciés au profit d’une bande de parents et de copains venus de la France et qui, semble-t-il ont sacrifié des postes de hautes responsabilités pour venir servir leur pays. Désolés, mais nous doutons fort de leur patriotisme pour faire de telles options de carrière. Nos contacts en France nous ont plutôt appris qu’ils n’ont jamais travaillé que dans les « Mc Do » comme personnel d’appui (plongeurs, techniciens de surface, pour parler poliment). L’on comprend alors le complexe d’infériorité qui les hante face aux diplômés et techniciens de la structure qu’ils s’affairent à licencier ou à affecter bien loin, les privant ainsi de perspective de carrière au sein de l’ANAT, en attendant de faire de la place pour le reste de leur bande encore dans la galère en France.
Jetons un bref coup d’œil sur la liste des personnes recrutées :
- M. Mamadou Diouf, ami du DG, venant de la France, recruté sur la base de son seul CV pour un salaire net de 1 500 000 F et nommé Directeur Administratif et Financier ;
- M. Serigne Dia, ami du DG, venant de la France, électronicien de formation, recruté pour un salaire net de 1 500 000 F et nommé Directeur des Etudes Stratégiques (DES), cheville ouvrière de la politique nationale d’aménagement du territoire ;
- M. Ousmane Seck, ami du DG, venant de la France, recruté pour un salaire de plus de 1 000 000 F et nommé Directeur des ressources humaines (DRH) ;
- Mlle Fatou Guéye Ndiaye, amie du DG, venant de la France, a étudié la Gérontologie, est recrutée pour un salaire net de 500 000F ;
- Mr Abdoul Aziz Mbaye, ami du DG, venant de la France, recruté comme informaticien de l’Agence pour un salaire net de 800 000 F ;
- Madame Marième Thiam Niang, recrutée comme assistante du DG pour un salaire net de 500 000 F ;
- M. Abdourahmane Sy, cousin du DG, recruté pour un salaire de 600 000 F net et chargé de la communication alors qu’il y a déjà quelqu’un à ce poste ;
- M. Ibrahima Ndiaye, cousin du DG, recruté comme Chargé de missions et qi en réalité, ne fait que monter le sac du DG pour un salaire de 500 000 F ;
- M. Ousmane Faye, recruté comme commis pour un salaire de 250 000 F ;
- M. Gora Ndir, recruté comme chauffeur pour un salaire net de 250 000 F.
Tout cela, compte non tenu de certains avantages supplémentaires taillés sur mesure. N’est-ce pas hallucinant ?
5. Encore un paradoxe… Notre esprit critique ne nous permet pas de comprendre qu’une structure ayant des « contraintes budgétaires » puisse se permettre de licencier son personnel technique à effectif égal du personnel non technique qui venait juste d’être recruté alors que l’ANAT est soumise à une obligation de résultats ! Etait-ce à dessein ou par simple ignorance (ce qui serait scandaleux dans un cas comme dans l’autre pour un dirigeant) ?
• « L’ANAT n’a pas d’argent », cessent-ils de clamer sur tous les toits, mais ils s’entêtent à déloger la structure à la faveur d’une location de nouveaux locaux à prix d’or alors que l’Etat a mis gratuitement à notre disposition des locaux qui peuvent accueillir l’ensemble des agents. Les locaux occupés par l’ex DAT peuvent en effet accueillir tout le cabinet du DG !
• « L’ANAT n’a pas d’argent », mais nos dirigeants envisagent une tournée nationale avec hébergement en pension complète dans des hôtels pendant 18 jours alors que jusqu’à ce jour, lundi 24 juin 2013, ils doivent encore trois (3) mois d’arriérés de salaire. Seraient-ils incapables d’exécuter le budget 2013 qui n’a pas encore été entamé ? Le sénégalais en jugera…
6. En attendant, nous savons aussi qu’avec la complicité de ses amis employés dans une banque de la place, le DAF y a transféré les comptes de l’ANAT pour obtenir un prêt à titre personnel.
7. Pour ce qui est des contrats de travail falsifiés, le silence de notre administration lors de son pathétique point de presse du 6 juin 2013 laisse l’opinion publique sur sa faim. Nous nous attendions tous en effet à avoir au moins un démenti des allégations portées à son endroit par les agents de l’ANAT lors de leur sit-in du 3 juin dernier. A moins qu’ils nous laissent le soin de publier le message d’aveu du DAF...
Puisque M. DJIGO nous fuit toujours comme la peste, permettez-nous ici de lui poser une question qui nous brûle les lèvres. Dites-nous s’il vous plaît, M. DJIGO, qui est le véritable DG de l’ANAT, vous ou Mamadou DIOUF ? Quelle que soit la réponse à cette question, « la vérité finit toujours par éclater au grand jour » et tôt ou tard, chacun aura à répondre de ses actes…
Le Collectif des Agents de l’ANAT

2.Posté par kathior ka le 21/08/2013 02:02 | Alerter
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* Le SAES réclame l'audit de la gestion de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis -14 octobre 2012 -
http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=21192:le-saes-reclame-laudit-de-la-gestion-de-luniversite-gaston-berger-de-saint-louis&catid=140:actualites

** L'audit administratif et financier de l'Université Gaston Berger (UGB) se fera entre octobre et mars 2013, annonce le recteur Mary Teuw Niane, dans un communiqué reçu à l'APS, Lundi 15 octobre 2012
http://laye_ndoye.seneweb.com/news/Education/le-recteur-de-l-ugb-annonce-un-audit-administratif-et-financier-d-ici-six-mois_n_79068.html

*** UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS : Le rapport d’audit qui met à nu la gestion de Mary Teuw Niane - Lundi 22 Juillet 2013 -
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
http://www.popxibaar.com/UNIVERSITE-GASTON-BERGER-DE-SAINT-LOUIS-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane_a16505.html

État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.

Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen).

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos institutions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-elles pas les moyens de savoir ce qui se passe?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

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