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Macky Sall vers un choix déterminant entre la famille libérale et ses alliés du moment

« Il faut laisser mon prédécesseur, Abdoulaye Wade tranquille ». Cette réponse du président Macky Sall aux journalistes lors de la prière de la Korité à la Grande Mosquée de Dakar, serait comme l’occasion qu’attendait ce dernier pour décliner sa position sur le sort à réserver à son ancien mentor et non moins prédécesseur à la tête de l’Etat. Cette réponse au relent de mise en garde, est analysée comme une volonté de Macky Sall de répondre à deux interpellations des trois camps qui animent la vie politique que sont ses alliés, l’opposition qui constitue son ancienne famille politique et la société civile


Rédigé par leral.net le Mercredi 22 Août 2012 à 10:39 | | 1 commentaire(s)|

Macky Sall vers un choix déterminant entre la famille libérale et ses alliés du moment
D’abord à l’invite de ses frères libéraux qui, aussitôt après qu’ils ont été laminés au second tour de la présidentielle de 2012, avaient souhaité la réconciliation de la famille libérale. Mais, cet appel n’avait pas reçu un écho favorable de la part des « Apéristes » qui y voyaient une procédure détournée de transhumer. Mais au fil des interventions et des déclarations, l’idée d’une convergence de vue commençait à germer dans l’esprit des deux camps. Surtout que l’autre allié de Macky, Idrissa Seck, n’excluait pas la possibilité de retrouvailles libérales, une famille, continue-t-il de soutenir, dont il est l’actionnaire majoritaire. Macky Sall recadre aussi, à travers son speech, ses alliés de circonstances regroupés dans le cadre du M23, un mouvement cosmopolite où cohabitent partis politiques de différentes idéologies, mouvements citoyens et intellectuels de sensibilités variées. A ces derniers, qui tirent à boulets rouge sur Wade et sa famille, en réclament, même s’ils ne l’expriment pas clairement, l’arrestation et l’incarcération pour détournement de deniers publics des pontes de l’ancien régime, Macky Sall montre que la dernière décision lui revient. Si la volonté de ses alliés n’épousent pas ses intérêts, sa décision sera autre, en atteste sa volonté de reconduire le Sénat. Surtout que dans cette coalition, si les formations politiques - dont la plupart étaient des alliés de Wade au début de l’alternance survenue en 2000 et qui estiment être trahis par ce dernier – usent de réalisme politique pour tenter d’anéantir le Pds, la société civile elle, ne met pas de gants pour tenter de régler son compte à l’ancien régime, à travers ses démembrements, relais qui plombaient les ambitions des mouvements citoyens. Le président de la République, au milieu de ce combat pour le contrôle de l’appareil d’Etat, à travers la nature des alliances qu’il est appelé à nouer, surtout que l’Apr va vers un congrès ordinaire dans les mois à venir, devra opérer un choix qui, dans tous le cas, ira vers une rupture.

L'Office



1.Posté par macky sincere le 23/08/2012 07:28 | Alerter
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macky commence à comprendre ces senegalais,ignoants,rancuniers qui cherchent à tout prix à nuie l'image de wade magret toutes les grandes et ambisieuses realisation qu'il a effectuè dans notre pays avec des fonds trouvès au pres de ses amis...

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