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Mamadou Lamine Diallo: «Les licences de pêche sont données à tout-va, à des bateaux-usines chinois, coréens…»

Tête de file du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo n’a pas hésiter de saisir l’occasion qui consiste en vrai, de signer la charte de la pêche. En effet, face à cette épreuve, il réaffirme son engagement en signant cette charte qui a été faite à Ouakam et élaborée par les acteurs, à savoir mareyeurs, charpentiers, pêcheurs traditionnels et industriels. Mamadou Lamine Diallo d’ajouter que tous s’accordent pour soutenir cette filière de 600 000 travailleurs, menacée par les politiques publiques de BBY. "Tribune"


Rédigé par leral.net le Jeudi 22 Février 2024 à 09:44 | | 0 commentaire(s)|

« Les licences sont données à tout-va à des bateaux-usines chinois, coréens battant pavillon sénégalais, souvent pour piller les poissons, y compris le Yaboye » informe-t-il. Avant d’appuyer sur la touche, pour renseigner ainsi que le résultat des courses est que nos piroguiers ne trouvent pas de poisson et proposent leurs services à des jeunes désespères du Sénégal qui veulent rejoindre l’Europe.

Mais aussi, martèle-til, il convient d’attirer l’attention sur cette volonté des pouvoirs publics, de promouvoir l’aquaculture au détriment de la pêche traditionnelle.

Le président du mouvement Questekki de souligner que le gouvernement négocie avec la coopération chinoise, un concours visant à développer l’aquaculture à grande échelle, ce qui revient à substituer l’aquaculture à la pêche traditionnelle et à mettre sur la touche, les 600 000 travailleurs, a-t-il fait savoir, avant d’ajouter : "voilà pourquoi je me suis engagé à défendre la pêche durable et à mettre fin dès le 3 avril prochain à la pêche illicite du Yaboye pour commencer".

Interpellé sur la question des deux mandats présidentiels définitivement réglés au Sénégal, Mamadou Lamine Diallo n’a pas manqué de donner son avis.

« J’ai soutenu depuis dix-sept ans, sans vaciller, que le modèle démocratique doit se maintenir et se renforcer par la règle des deux mandats de cinq ans maximum, du président de la République. Ce combat est définitivement gagné par la décision historique du Conseil constitutionnel de ce 15 février dernier. Le jeudi 15 février 2024, est sans doute un jour historique pour moi. Le Sénégal a franchi un cap et je m’en réjouis, le Président Macky Sall a accepté la décision du Conseil constitutionnel.

Ainsi, le combat est la sortie du présidentialisme absolu, en réduisant et en encadrant les pouvoirs du PR, en particulier dans les nominations et la gouvernance des ressources naturelles. C’est la base de la rupture responsable, notre Agenda de Redressement National (ARN), que nous comptons présenter aux électeurs sénégalais dans cette présidentielle, qui doit aboutir à l’élection d’un nouveau président avant le 2 avril 2024. Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki
», a-t-il mis en exergue.