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Marie Ndiaye est ‘’l’une des plus brillantes ambassadrices’’ de la vitalité du français, selon l’APF

Dakar, 3 nov (APS) – L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) ‘’tient à saluer le choix des jurés’’ qui ont décerné le prix Goncourt 2009 à la Franco-sénégalaise Marie Ndiaye, ‘’l’une des plus brillantes ambassadrices’’ de la vitalité et de la diversité de la langue française


Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Novembre 2009 à 00:51 | | 0 commentaire(s)|

Marie Ndiaye est ‘’l’une des plus brillantes ambassadrices’’ de la vitalité du français, selon l’APF
‘’L’APF, et en particulier son réseau des femmes parlementaires, se réjouit de cette décision qui constitue une preuve supplémentaire du rayonnement de la littérature francophone dans sa diversité et de la vitalité de la langue française, dont Marie Ndiaye, par la force et l’originalité de son style, est l’une des plus brillantes ambassadrices’’, écrit l’APF dans un communiqué transmis mardi à l’APS.

‘’En honorant Marie Ndiaye pour son roman +Trois femmes puissantes+, ils (les jurés du Goncourt) ont distingué une romancière française qui évoque, pour la première fois dans son œuvre, le continent de son père, l’Afrique, et notamment le Sénégal, à travers le récit de la vie de trois femmes’’, ajoute le communiqué.

Marie Ndiaye a remporté lundi le Prix Goncourt 2009 pour son roman ’’Trois femmes puissantes’’ paru aux éditions Gallimard.

Première femme à remporter le Goncourt depuis 1998, elle a raflé la mise au premier tour de table du jury avec 5 voix contre 2 à Jean-Philippe Toussaint pour "La vérité sur Marie" et une voix à Delphine de Vigan pour "Les heures souterraines".

Née d’un père sénégalais et d’une mère française, Marie Ndiaye, 42 ans, a publié à l’âge de 18 ans son premier roman intitulé ‘’Quant au riche avenir’’.

Elle abandonnera ensuite les études pour se consacrer à l’écriture en publiant à intervalles réguliers une vingtaine de romans et de nouvelles dont "Comédie classique" (1988), "La femme changée en bûche" (1989) et "La sorcière" (1996).

Installée à Berlin avec sa famille en 2007, Marie Ndiaye a déjà reçu le Prix Femina en 2001 pour "Rosie Carpe".

Pape Alé Niang