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Mbour : Un chef d’entreprise arnaqué à hauteur de 80 millions par son…ex-copine

Après avoir soutiré plus de 80 millions à un chef d’entreprise, une jeune dame de 25 ans porte plainte pour diffamation contre sa victime. Ce dernier qui est un Européen âgé de 70 ans et habitant à Mbour, a été arrêté sur son lit d’hôpital. Les limiers n’ont pas manqué de le brutaliser en arrachant les fils qui le maintenait.


Rédigé par leral.net le Vendredi 11 Septembre 2020 à 12:30 | | 0 commentaire(s)|

Mbour : Un chef d’entreprise arnaqué à hauteur de 80 millions par son…ex-copine
T. P.puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait découvert un retrait frauduleux d’une somme de plus de 80 millions de nos francs de son compte bancaire. De ce fait, après investigation, le chef d’entreprise avait imputé ce vol à son ex-copine nommée F. Guèye.

Etant en couple avec une dénommée l. J. L, T. P l'a mise au courant du vol. De sa propre initiative, sa conjointe a décidé de faire ses propres recherches sur F. Guèye, l’ex-copine de son partenaire. Elle a dés lors fait appel à deux de ses amies pour monter un plan afin de découvrir la cachette de F. Guèye. C’est ainsi que l’une des amies de l. J. L s’est faite passer pour F. Guèye et l’autre pour sa mère.

Dans les audios, la supposée F. Guèye avouait avoir soutiré plus de 80 millions FCFA à T. P et la supposée mère lui disant qu’elle allait lui chercher des marabouts pour faire taire le blanc. Après avoir bien orchestré le plan, l’actuel copine de T. P. a fait écouter les audios à son amant.

Ayant fuité, les audios ont atterri sur le téléphone de F. Guèye. Cette dernière a donc décidé de porter plainte contre les trois filles et son ex- partenaire, pour écritures privées de banque, collecte et utilisation frauduleuse de données à caractère personnel, diffamation et usurpation d’identité.

De son coté, l. J. L aussi avait déposé une plainte contre F. Guèye pour vol. Seulement, en allant à la gendarmerie, elle avait amené avec elle un faux relevé bancaire que les gendarmes n’ont pas tardé à démasquer avec l’aide de la Banque islamique du Sénégal. Et, c’est sur ces entrefaites que T. P. a été arrêté sur son lit d’hôpital, pour faux et usage de faux.

Attrait à la barre, T.P. qui est avoue qu’il n’était pas au courant de ces audios jusqu’à ce que l. J. L les lui donnent . Ce que sa copine a reconnu d’ailleurs.

En ce qui concerne le vol portant sur plus de 80 millions de nos francs, F. Gueye, a tout bonnement réfuté les faits, alléguant que les cartes bancaires qu’elle détenait appartient à T.P et qu’elle faisait le retrait en compagnie de ce dernier. « Ces retraits d’argent étaient destinés à payer les dépenses de la maison », s’est dédouanée F. Guèye.

Pour tout dommage et intérêt, l’avocat de la partie civile a demandé la somme de 500 millions FCfa.

Pour la représentante du ministère public, les faits sont constants. Puisque, explique le parquetier, « la cybercriminalité a reçu en janvier 2020, une plainte de T.P. et à l’appui, il a produit un relevé bancaire de la Banque Islamique faisant état qu’il avait subi un vol de 85 millions. Réquisition faite, cela a été prouvé que le relevé appartenait à Fatou et le solde positif. Hélas, la banque a confirmé que le relevé était faux.

A cela, T. P. dit avoir reçu ce relevé dans un chemisier que lui aurait remis son ex-épouse avec qui il était en instance de divorce. Les agents ont relevé des faits de faux contre T. P. concernant le relevé. Et à travers des audios, où on aurait entendu la voix de F. Guèye et de sa mère. F. Guèye disait à sa mère avoir volé à son ex copain. Et sa mère lui aurait demandé d’aller recourir à un marabout pour lui fermer la bouche
».

Alors que par ailleurs, poursuit le maître des poursuites, « les réquisitions ont démontré que ces voix entendues dans ces enregistrements ne sont pas celles de F. Guèye et de sa mère. Et une des copines de la partenaire de T.P, a clairement soutenu que c’est la copine qui a orchestré tout ça. Elle a dit avoir reçu l’ordre d’elle pour enregistrer F. Guèye. L’association de malfaiteurs est établie. Sur l’usurpation d’identité, c’est constant parce qu’ils ont usurpé celle de F. Guèye et de sa mère. Tous les faits qui sont retenus contre eux, sont constants. On ne poursuit pas F. Guèye mais T. P. C’est des faits graves. Les condamner tous à 2 ans dont 6 mois ferme pour chacun. Et requalifier les faits pour Diatou en complicité.

Délibéré fixé pour le 17 septembre prochain.

senenews

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