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Me Assane Dioma Ndiaye sur la réforme du Code pénal : "Pourquoi cette durée de dix ans ?"

Le ministre de la justice a annoncé un certain nombre de réformes du Code pénal. Lors de l’assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Mimi Touré a annoncé qu’il sera désormais interdit à toute personne condamnée suite à la traque des biens mal acquis, d’exercer toute fonction élective pour une durée de dix ans.


Rédigé par leral.net le Lundi 19 Août 2013 à 08:30 | | 6 commentaire(s)|

Dans L’Observateur, Le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh) livre son point de vue. Selon Me Assane Dioma Ndiaye, « de façon générale, quand on est condamné à plus de deux ans, on est privé de toute éligibilité, cela se vérifie dans la production d’un casier judiciaire (…) Mais le problème du contexte se pose : pourquoi attendre cette période où des membres du Pds sont visés par une procédure de présomption de détournement de deniers publics pour agiter cette loi ? C’est ce qui fait penser qu’il y a une volonté de viser les membres actuels de l’opposition par rapport à une éventuelle candidature pour les élections à venir. Une autre curiosité, c’est pourquoi cette durée de dix ans ? ». Et Me Ndiaye d'ajouter : "Tout cela va encore créer un débat inutile et surtout éveiller un certain nombre de soupçons concernant une volonté d'écarter de potentiels adversaires, ce qui risque d'envenimer la situation sociale."



1.Posté par papis le 19/08/2013 10:32 | Alerter
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cessez les exhibitions au grand théâtre le pays est pauvre et les gens font du thiakhane signé MFDC

2.Posté par SAT le 19/08/2013 10:37 | Alerter
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Au titre des recommandations de la charte de gouvernance démocratique publiée à l'issue des assises nationales du Sénégal, il a bien été soutenu la thèse de l'interdiction aux coupables de détournements de deniers publics d'exercer des fonctions électives sur une décennie. Que l'on nous dise en quoi cette perspective, qui n'inquiète que les voyous, procéderait de la politique politicienne!

3.Posté par kathior ka le 19/08/2013 10:45 | Alerter
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État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.

Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen).

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos institutions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-elles pas les moyens de savoir ce qui se passe?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-

DÉCLARATION SAES

La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.

Devant le constat :

d’une situation générale de mal gouvernance,
de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
de non respect des textes universitaires,
de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
de la dégradation des conditions de travail,
de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.

L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….

L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.

Ainsi, l’AG exige :

le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
Heures Complémentaires du second semestre,
perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.
Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
L’Assemblée Générale
————-

SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
Saint Louis, 22/06/2012.

APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.
VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
L’Assemblée générale
_

4.Posté par professeur le 19/08/2013 11:08 | Alerter
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allons allons, elle n’a rien inventé.
Si vous travaillez avec des enfants et que vous êtes condamnés pour pédophilie, vous avez aussi une interdiction d’occuper un emploi dans le domaine de la petite enfance, c’est normal.
Si vous tuez quelqu’un avec votre voiture, en plus de la condamnation vous avez une interdiction de conduire pendant un certain temps.
Si vous volez également les deniers publics vous êtes condamné en plus à une interdiction de fonction elective et publique pendant un certain, comme le policier qui a trafiqué doit être interdit de fonction pendant un certain temps.
Donc cette dame n’a rien inventé.
En revanche ce qui est surprenant ce sont ces sénégalais qui peuvent être le père de ces voyous et qui sont préts à tout pour que ces mêmes voyous s’en tirent tranquillement.
C’est vraiment ce que l’on appelle on a les dirigeants qu’on mérite.
Comment peut on défendre des voyous?

5.Posté par kaw cisko le 19/08/2013 11:21 | Alerter
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Cette mesure est impopulaire. Le président ni le ministre ne doit tailler des lois sur mesure pour éliminer de futurs adversaires politiques. Si cette loi est votée et appliquée dans toutes sa rigueur, Macky ne serait pas candidat à sa propre succession d'autant plus qu'en 2000, il était locataire; de son passage de dg de petrosen, ministre, premier ministren Pdt assemblée nationale, il a bati un empire financier de 8 millards alors qu'il ne l'a pas hérité de ses ascendants ni descendants encore moins de sa belle famille.

6.Posté par gaye le 19/08/2013 12:04 | Alerter
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les assises ont également recommandé beaucoup d autres choses mais qui ne sont pas respecté pas les autorités. Donc on choisit ce qui les intéresse et qui pourraient éliminer les adversaires politiques

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