leral.net | S'informer en temps réel

Meurtre à Vélingara : Le SUTSAS déplore un crime odieux et exige que justice soit rendue

Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), par la voix de son Secrétariat exécutif permanent (SEP), a fermement condamné le meurtre survenu à Témento, dans le département de Vélingara, qualifié de « crime crapuleux » ayant choqué l’opinion nationale.


Rédigé par leral.net le Lundi 2 Juin 2025 à 10:48 | | 0 commentaire(s)|

Selon les premières informations relayées dans la presse, le principal suspect dans cette affaire, serait un agent de santé présenté à tort comme l’Infirmier chef de poste (ICP) de Paroumba. Le SEP du SUTSAS a tenu à apporter les précisions importantes : l’homme mis en cause n’est ni ICP, ni personnel infirmier qualifié, mais plutôt un faisant fonction d’agent de santé communautaire, ancien militaire ayant été formé pour les premiers soins dans l’armée.

Le syndicat indique également que le drame ne s’est pas produit dans l’enceinte d’une structure de santé, ni au poste de santé ni à la case de santé de Témento où travaillait le suspect. Les faits se sont déroulés à son domicile, dans des circonstances encore non élucidées et qui font l’objet d’une enquête.

Tout en présentant ses condoléances émues à la famille de la victime, le SUTSAS appelle à l’application rigoureuse de la justice, pour que lumière soit faite et que ce genre de violences ne reste pas impuni. « Le SEP exige que justice se fasse pour l’éradication définitive de la criminalité ambiante », peut-on lire dans le communiqué.

Au-delà de ce drame, le syndicat en appelle à l’État, pour un repositionnement urgent des soins de santé primaires, avec une redéfinition claire des missions et du fonctionnement des cases de santé, premier maillon de la pyramide sanitaire. Le SUTSAS plaide également pour le recrutement massif d’agents qualifiés, ainsi que la mise en place des Ordres nationaux des infirmiers d’État et des sages-femmes d’État.

Enfin, face à la montée de la criminalité, le SEP du SUTSAS relance le débat sur le retour de la loi portant application de la peine de mort au Sénégal, suspendue depuis plusieurs années, mais réclamée par certaines voix dans les cas les plus graves.

Pour rappel, le corps sans vie de Moussa Ndiaye, un opérateur économique bien connu dans la région, a été retrouvé enterré dans la cour du domicile du suspect. Ce dernier, qui vivait seul, est actuellement entre les mains des enquêteurs.