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Mis en cause dans l'affaire du "fuel frelaté", Samuel Sarr donne sa part de vérité et tance les inspecteurs généraux d'Etat

L’ancien ministre de l’Energie dit ses vérités aux inspecteurs généraux d’Etat (Ige) qui l’ont mis en cause en même temps que l’ancien Directeur général de la Sar, Carmelo Sagna, dans l’affaire du "fuel frelaté". Sans langue de bois, Samuel Sarr trouve infondée la demande de poursuite formulée contre lui par les vérificateurs de l'Ige.


Rédigé par leral.net le Vendredi 23 Août 2013 à 12:17 | | 4 commentaire(s)|

Mis en cause dans l'affaire du "fuel frelaté", Samuel Sarr donne sa part de vérité et tance les inspecteurs généraux d'Etat
"Je relève dans votre rapport une accusation d’ingérence que j’assume pleinement. En effet, le Gouvernement étant impliqué dans le financement de la Sar, il m’a été demandé par BNP Paribas et les bailleurs de fonds de s’impliquer dans le financement de la Sar, uniquement en collaboration avec le ministère de l’Economie et des Finances (qui avait délégué un CT à cet effet). Plus précisément, on ne gérait pas la Sar et ne le contrôlait pas comme vous l’affirmez", explique l'ancien ministre de l'Energie. Poursuivant son réquisitoire Samuel Sarr parle "d’erreurs d’appréciation concernant la fixation du prix et les contrats conclus par la Sar", notamment sur "les pages 20 et 21" du rapport de l'Ige. "Je n’étais pas du tout impliqué dans le processus. J’ai insisté à plusieurs reprises afin que Total puisse livrer en tant que actionnaire avec une participation aux risques financiers. Ils ont toujours déclinés. Je ne me souviens pas de cette épisode de fixation de prix qui était de la responsabilité exclusive du Dg de la Direction commerciale de Bnp Paribas". Concernant les opérations quotidiennes et techniques de la Sar, M. Sarr relève encore : "Je me défends d’avoir eu une ingérence quelconque car la Sar disposaient de cadres compétents sous la responsabilité d’un Directeur Général avec comme adjoint le Directeur Technique (représentant de Total) assisté par la Directrice commerciale. De plus, l’appartenance de chaque cargo à BNP Paribas a permis un suivi rigoureux des activités de la Sar. Nous étions informés en temps réel par BNP, le Directeur Général de la Sar et le CNH dans nos réunions de coordination tous les mercredis avec mes autres collaborateurs".

Quid de la présence de l’eau dans le fuel ? Le conseiller de l’ancien ministre de l’Energie déclare : "je ne suis pas en mesure de de l’attester, ceci relève des dirigeants de la Sar, de la Sgs, de Bnp Paribas". Particulièrement acerbe à l’endroit de l’Ige, Samuel Sarr dénonce : "En lieu et place de nous féliciter, vous nous servez dans vos conclusions des poursuites judiciaires sans fondement financier, judiciaire et technique. Et même si le préjudice était avéré, en quoi ma fonction ministérielle de l’énergie est-elle engagée, tout en sachant que BNP Paribas, Total, les bailleurs de fonds surveillent la Sar comme du lait sur le feu ?".



1.Posté par thiam le 23/08/2013 13:21 | Alerter
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yalla rek molaye faye

2.Posté par LPV le 23/08/2013 14:25 | Alerter
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Monsieur le Président, vous n’avez pas le droit ! (Haby Sirah Dia)

Voir un Président de la République élu pour solutionner les innombrables problèmes d’un pays, surfer aussi cyniquement dans la détresse des populations victimes des inondations est une image révoltante à la limite même provocante. L’élection du Président Macky Sall à la tête de l’Etat du Sénégal est le fruit d’innombrables sacrifices suite à plus d’une décennie de désacralisation des institutions de la République, d’inversion des valeurs et de crimes économiques perpétrés par l’ancien régime. Alors, s’il dérape, nous avons l’obligation morale de lui dire avec fermeté qu’il na pas le droit de jouer aux trapézistes dans des moments cruciaux de l’existence d’une grande partie de la population sénégalaise.

Oui Monsieur le Président, vous n’avez pas le droit, de battre campagne dans le désastre des populations de la banlieue dakaroise qui perdent le sommeil durant l’hivernage et qui continuent de survivre dans les eaux stagnantes après les trois mois de calvaires et de traumatismes de l’hivernage dernier. Ne nous dites pas que vous n’avez pas vu ces images de ces femmes et de ces enfants marchant pieds nus dans les eaux à la recherche désespérée d’une issue qu’ils peinent à trouver. Des familles dorment, se réveillent, cuisinent et mangent dans les eaux de pluies qui ont fini par élire domicile dans leurs maisons et leurs alentours. Des lieux de culte deviennent impraticables. Des familles et des voisins sont séparés par des marrées d’eau. Malgré tout, vous avez la force de battre campagne au milieu de cette situation qui devait plutôt vous amener à vous poser des questions utiles. Pensez vous que quelques coups de pèles, quelques pas de marche sous la pluie permettront à cette population, toujours délaissée, de retrouver leur sérénité ? Pensez vous que les Milliards annoncés dans la construction soit de canalisations, soit de quelques maisons de recasement, soit d’achats de motos pompes, plaideront pour une volonté manifestée de résoudre de manière permanente la situation des inondés ? Détrompez-vous, Monsieur le Président, nous avons vu vos prédécesseur dont celui que vous avez servi pendant quatre ans comme Premier Ministre, nous fredonner la même chanson. Depuis 1999 avec les études sur Médouna Gounass qui ont abouti à mettre en place des bassins de rétention à pomper, aucunes solutions durables n’ont été mises en place. Que des solutions temporaires ! Le dénouement de ce calvaire se fera avec la mise en place de canalisations efficaces drainant l’eau vers des lieux bien définis. Mais, j’ai la ferme conviction que les acteurs qui ont investi dans les solutions d’urgence ne veulent pas que la situation soit définitivement résolue. Le gouvernement avait depuis le mois d’Octobre 2012 la possibilité de commencer son programme pour résoudre le problème, mais a-t’il attendu à un mois de l’hivernage pour commencer à creuser et à bétonner qu’il nous a montré sa détermination de façade à résoudre le problème des zones inondées. Il a réussi à créer l’urgence à faire passer des grés à grés basé sur l’entende direct alors qu’il savait que cette situation aura belle et bien lieu. Entre temps, il avait eu le courage de passer une nuit de danse au CICES en présence du Ministre chanteur. C’est dire simplement que le gouvernement ne connait pas le vrai sens de sa mission, « s’essouffle à pas de danse » et s’obstine à copier-coller les mêmes méthodes qui ont valu la chute du régime libéral.

Vous n’avez pas le droit, Monsieur le Président, de refuser de regarder en face les populations et de leur dire, les yeux détournés, que vous avez compris leur drame avec le sourire au coin des lèvres et le bras levé en signe de victoire devant les pancartes de ceux qui sont venus d’ailleurs, qui ne vivent pas les inondations et qui vous manifestent leur soutien politique. Croyez vous que les populations concernées ont le temps de sortir des pancartes et de penser faire de la politique politicienne alors que des jours durant ils n’ont ni dormi ni mangé ? Les populations de Wakhinane, Pikine, Kafrine, Bambey, Thiés, Kaolack pour ne citer que ceux là, n’attendaient pas que vous les narguiez mais espéraient voir des programmes concrets et non entendre des discours plus électoralistes qu’autre chose. Mais ceux qui ne peuvent pas s’identifier au passé et puiser dans le registre des événements vécus ne savent pas où aller, tâtonnent et se brûlent inéluctablement les doigts par manque de repères. Vous donnez de plus en plus du crédit à ceux qui pensent [dont moi-même] que vous êtes un président par défaut et que vous n’avez ni la force ni le programme encore moins l’équipe pour résoudre définitivement les problèmes des inondations, de l’énergie, du chômage et de l’agriculture. Sinon comment comprendre vos fous rires et autres tapes amicales, entre le Premier Ministre et vous, aux milieux de la calamité vécue par les populations de la banlieue de Dakar? Vous n’avez pas le droit de ne point vous soucier des situations difficiles vécues par le peuple qui vous a élu. Ce n’est pas élégant de votre part de faire dans la propagande déguisée alors que la situation mérite sérénité et détermination.

Après la situation économique difficile que nous traversons parce que « Rewmi doxuul », vous n’avez pas le droit de nous entraîner dans une campagne électorale sans fin faisant fi des souffrances de la majorité du peuple qui ne sent nullement le « Yonu Yokuté » - la voie du progrès. Nous n’attendrons pas la fin de votre mandat pour vous dire, par la voie des urnes, que vous n’aviez pas le droit de manquer de vision capable de booster notre économie et de surfer dans nos détresses pour avoir de nouveaux admirateurs. Nous vous le disons maintenant et vous prévenons que nous agirons en conséquence dans la légalité certes, mais avec la même détermination que sous Wade. C’est un devoir !

Haby Sirah Dia
habydia.blogspot.com
habysirahdia@yahoo.fr

3.Posté par Mme SOW le 23/08/2013 16:17 | Alerter
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Haby tu as trè bien dit en citan les zones inondées j'y rajoute TOUTE LA VILLE DE RUFISQUE.On dira k notre Prési na pa tiré leçon sur la gestion de son Prédécesseur. Avec notr pays ki é trè MAKHEEEEEEEE il nou pren pour dé objet car prétextan k l'argent coule à flot,bien sûr puisk l'argent s trouve au palais. iL é temps d s réveiller Président l peuple en a MARRE,lé GORGOLOU son fatigué,lé FEMME son épuisé d rentré du marché panier quasi vide à la main, on n mange plu du THIEBOU DJEUNE propremen di lé denrée alimentair de +en+ chèr.ASSEZ D LA POLITIQUE POLITICIENNE. Maintenan lé Fils d badola n pouron plus s'inscrire à l'UNIVERSITE faute d moyens.On n'en peut plus PRESI. IT'S HIGH TIME TO SAY NO à ce trin d vie k mène nos dirigean.WASALAM

4.Posté par slodia le 24/08/2013 09:33 | Alerter
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mais vous croiez que le president est un dieu il regle toutes les choses en un clic ou en un clac .mais cher compatriodes faitent un effort organise vous avant la saison des pluies pour voir partout ou sa innode essayer de solutionner au lieu d attendre tout du president.wassalam

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