Mor Ngom s’offusque de l’arrêt des chantiers de Touba: « Voilà 3 ans qu’il n y a pas eu un seul coup de pioche »

Pour cette veille de conseil interministériel, Touba a accueilli la visite de deux ministres de la République que sont Benoît Sambou et Mor Ngom. Ce dernier, venu prendre « la température » des chantiers, s’est dit ahuri par le statu quo noté depuis trois bonnes années. A la tête d’une forte délégation dans laquelle il a été noté la présence de techniciens de Henan Chine, le ministre des Transports a bravé les routes chaotiques de la cité religieuse, préférant même se départir de son véhicule de fonction, incapable de braver les eaux stagnantes qui parsèment certains coins de la ville. Stupéfait par l’état d’avancement lent des travaux, l’hôte de Touba fera ses premières promesses devant Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké. En effet, il s’engagera à créer une rocade intérieure parsemée de ruelles pour rendre plus accessible certains quartiers et mettre un terme aux inondations. « Nous allons nous atteler à réaliser cette rocade sur demande du Khalife. Cette demande, traduite en instruction, sera vite mise en œuvre », confiera le ministre qui dit s’appuyer sur ce qu’il appelle « la vision et l’approche systémique des choses » du Président Macky Sall. A l’en croire, le Gouvernement à d’énormes projets dont « un qui est très grand ». « Il y a un très grand projet, dira-t-il, que je laisserai au président la plénitude et la latitude d’en dévoiler la teneur le moment venu, aux autorités de la ville ». Pour ce qui concerne le redémarrage effectif des chantiers, Mor Ngom se gardera de donner une date précise mais manifestera la volonté imminente de l’Etat de relancer les travaux dans les plus brefs délais. La visite a été, par ailleurs, émaillée d’un petit incident. En effet, le ministre a failli ne pas être reçu par le Khalife Général des Mourides qui a dû bousculer son calendrier. Pour voir le marabout, il lui a fallu revenir, après une première tentative vaine de le rencontrer.



Source:Loffice.sn
Mama Moustapha MBAYE (Correspondance)