L’expert électoral Ndiaga Sylla est tout à fait en phase avec les 7 sages, qui ont décidé de valider 20 candidats pour la prochaine élection présidentielle. Selon lui, le Conseil constitutionnel a dit le droit, en faisant respecter le droit fondamental de suffrage qui ne saurait être anéanti que par une décision fondée, légale et justifiée.
D'aprés "L'As", il estime que Karim Wade s'est tiré une balle en fournissant la preuve de sa double nationalité, au moment du dépôt de sa déclaration de candidature, alors qu'il aurait dû se limiter à publier un communiqué de presse. Ndiaga Sylla déclare qu’il a toujours eu la conviction que les 7 Sages apprécieraient, avec justesse, les entraves de l'Administration (DGE et CDC) à l'exercice de la liberté de candidature de O. Sonko. Pour l’expert électoral, le Conseil constitutionnel lui a donné raison, mais a appliqué sa jurisprudence, en se fondant sur l'arrêt de jugement de la Cour suprême transmis par le procureur (affaire Khalifa Sall 2019) et la constitutionnalité du code électoral confirmée en août 2021, à la suite de la saisine des députés de l'opposition. En effet, poursuit Ndiaga Sylla, L.29 et L.30 ne remettent pas en cause le principe de la nécessité des peines et son corollaire, l'individualisation des peines.
Sur la validité de la candidature de Diomaye Faye, il précise avoir rappelé depuis novembre 2023, que ni la loi relative aux partis politiques, ni le code des obligations civiles et commerciales (COCC) ni le code électoral ne l'empêche de candidater valablement. De plus, ajoute Ndiaga Sylla, il est difficile d'apporter la preuve qu'un citoyen a milité dans un parti politique, malgré la définition du statut du candidat indépendant.
Enfin, indique-t-il, aucun recalé lors du contrôle pour défaut de parrainage, n'a obtenu gain de cause. Sous ce rapport, propose l’expert électoral, il y a lieu de mener des réformes sur le système de parrainage.
D'aprés "L'As", il estime que Karim Wade s'est tiré une balle en fournissant la preuve de sa double nationalité, au moment du dépôt de sa déclaration de candidature, alors qu'il aurait dû se limiter à publier un communiqué de presse. Ndiaga Sylla déclare qu’il a toujours eu la conviction que les 7 Sages apprécieraient, avec justesse, les entraves de l'Administration (DGE et CDC) à l'exercice de la liberté de candidature de O. Sonko. Pour l’expert électoral, le Conseil constitutionnel lui a donné raison, mais a appliqué sa jurisprudence, en se fondant sur l'arrêt de jugement de la Cour suprême transmis par le procureur (affaire Khalifa Sall 2019) et la constitutionnalité du code électoral confirmée en août 2021, à la suite de la saisine des députés de l'opposition. En effet, poursuit Ndiaga Sylla, L.29 et L.30 ne remettent pas en cause le principe de la nécessité des peines et son corollaire, l'individualisation des peines.
Sur la validité de la candidature de Diomaye Faye, il précise avoir rappelé depuis novembre 2023, que ni la loi relative aux partis politiques, ni le code des obligations civiles et commerciales (COCC) ni le code électoral ne l'empêche de candidater valablement. De plus, ajoute Ndiaga Sylla, il est difficile d'apporter la preuve qu'un citoyen a milité dans un parti politique, malgré la définition du statut du candidat indépendant.
Enfin, indique-t-il, aucun recalé lors du contrôle pour défaut de parrainage, n'a obtenu gain de cause. Sous ce rapport, propose l’expert électoral, il y a lieu de mener des réformes sur le système de parrainage.