leral.net | S'informer en temps réel

ONU : Bassirou Diomaye Faye plaide pour une transition climatique “juste et équitable”


Rédigé par leral.net le Jeudi 25 Septembre 2025 à 13:37 | | 0 commentaire(s)|

Le Sénégal, par la voix de son président, Bassirou Diomaye Faye, a renouvelé son attachement à l’Accord de Paris sur le climat, appelant, dans la foulée, à une transition climatique ”juste et équitable”.

Le Sénégal renouvelle son attachement à l’accord de Paris sur le climat et appelle à une transition climatique juste et équitable, par l’exploitation de nos ressources disponibles pour l’accès universel à l’électricité et l’amorce d’une industrialisation compétitive”, a dit le chef de l’Etat, mercredi, à la tribune des Nations-Unies.

Il estime, en conséquence, que le réchauffement climatique, en plus d’être une menace, est une ”question existentielle”, qui ”mérite aussi notre attention”.

Le réchauffement climatique, a relevé le Président Faye, est ”une réalité qui frappe plus durement ceux qui y contribuent le moins, comme l’Afrique, avec moins de 4% des émissions mondiales” de gaz à effet de serre.

Et pourtant, a-t-il souligné lors de 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU, ”sécheresse, inondations, érosion côtière et insécurité alimentaire rythment désormais la vie de nos populations”.

Cette ”double peine” est, selon lui, devenue ”insoutenable” pour le continent.

Bassirou Diomaye Faye pense que la lutte contre le réchauffement climatique, se fera ”indubitablement” avec des financements ”conséquents”, pour l’adaptation, la simplification et l’accès au fonds climatique ainsi que la garantie de transfert de technologies.

Le Sénégal, a t-il dit, salue la création de ce fonds climatique visant à ”répondre aux pertes et dommages”.

Il a ensuite appelé à la ”mobilisation de la solidarité internationale pour la constitution de ses ressources, afin de financer les opérations sur le terrain”.

Le président sénégalais a aussi, à travers cette mobilisation des moyens, invité la communauté internationale à ”i[nourrir ceux qui ont faim, [à] éduquer nos enfants, [à] soigner les malades et [à] faire taire les armes]i”.

Le véritable obstacle, a-t-il affirmé, n’est ni financier ni technique ni matériel. Il est dans la volonté politique de faire du multilatéralisme, un instrument de solidarité collective, de coopération plutôt que de confrontation, pour un avenir où la dignité humaine sera au cœur de nos décisions.”






APS

Mame Fatou Kébé