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Offensive médiatique du gouvernement : Vers une meilleure coordination de la com ?

L'Etat du Sénégal s'attelle à la mise en place d'une plateforme de coordination de sa communication, au regard des faiblesses notées dans la vulgarisation des politiques et initiatives du gouvernement, a appris l'APS, mardi à Dakar, à l'issue d'une première réunion d'orientation consacrée à ce sujet.


Rédigé par leral.net le Mardi 15 Janvier 2013 à 23:34 | | 2 commentaire(s)|

Offensive médiatique du gouvernement : Vers une meilleure coordination de la com ?
"Il s'agit de réfléchir pour mettre en place une plateforme de coordination de la communication gouvernementale", a expliqué le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, porte-parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, présidant cette rencontre.

Les directeurs des médias publics et les conseillers en communication des différents ministères ont pris part à cette rencontre.

Pour Abdou Latif Coulibaly, cité par un participant à cette réunion, "il faut faire le point sur les initiatives menées dans ce sens et définir le champ de la communication gouvernementale pour sa meilleure articulation".

"Il y a un besoin de communication par rapport aux activités des ministères notamment la visibilité des politiques sectorielles", a-t-il fait valoir, donnant notamment l'exemple de l'élaboration, par le gouvernement, du Document stratégique de politique économique et social (DSPES).

Abdou Latif Coulibaly a également évoqué la baisse sur la fiscalité sur les salaires, effective en fin janvier. Selon lui, de telles mesures doivent être mieux expliquées aux populations.

Le président de la République, Macky Sall, a confirmé l'effectivité, fin janvier, de la mesure d'allègement de l’impôt sur les salaires.

S'adressant à la nation, dans son message du nouvel an, le président Sall a précisé qu'elle ''se traduira par des gains de 15.000 à plus de 90.000 FCFA par mois, selon la catégorie salariale".

A la suite du ministre de la promotion de la Bonne gouvernance, le secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, a également pris la parole lors de cette réunion, pour souligner la nécessité de développer une "pédagogie nécessaire à une compréhension et à l'adhésion des populations aux actions du gouvernement".

Les conseillers en communication des différents ministères ont tour à tour pris la parole pour faire part de leurs préoccupations qui selon eux se posent "en termes de moyens techniques et de ressources humaines".

La rencontre visait à identifier les besoins en communication de l'opinion en termes d'éducation, de santé, d'environnement et de développement en général, des questions intégrant le Nouvel ordre de priorités (NOP)" du gouvernement.

Selon la source ayant participé à cette rencontre, les nouvelles orientations tiennent compte ''de la sensibilité des sujets et de l'urgence qui motive un mécanisme d'intervention rapide".

APS



1.Posté par amar le 16/01/2013 04:53 | Alerter
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On ne gouverne pas par la communication mais plutôt par des actions concrètes car une action vaut mille mots. J'espère que que notre cher latif se souvient de cette phrase.
Il s'agit pour macky de laisser les actes communiquer les réalisations du présidents et non les intensions.

2.Posté par journalistes vendus le 16/01/2013 08:28 | Alerter
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Ici repose la défunte presse privée sénégalaise [Décès survenu le 25 Mars 2012] ( Modou Badiane)
On a coutume de dire que dans une démocratie digne de son nom, la presse représente le quatrième pouvoir après l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Que deviendrait un tel système si le quatrième pouvoir, qui doit normalement équilibrer les trois autres, puisque plus indépendant, s’amène à jouer les baroudeurs ou pire les laudateurs ? Il faut qu’on le dise. La presse privée sénégalaise après la télévision nationale de Rien Tous les Soirs, est entrain de perdre de sa crédibilité et de son indépendance. Le dernier événement qui en atteste est la tentative d’immolation de Cheikh Mbaye le Lundi 07 Janvier 2013, devant les grilles du palais, que la presse, dans sa quasi-totalité, a traitée de façon parcellaire. Là où elle décrivait ces actes sous le régime Wade de désillusion d’une jeunesse laissée à elle-même, la même presse, les mêmes journalistes, essaient de justifier l’acte par une présumée folie de l’auteur. Le Mardi 08 Janvier 2013 soit moins de 24 H après l’incident, sa famille dément les rumeurs de la presse selon lesquelles, la victime souffrirait de troubles mentaux "Cheikh Mbaye jouit de toutes ses facultés mentales. Il développait même beaucoup de projets... ». Pourquoi ces glissades à répétition de la presse ? Les auteurs d’immolations sous Wade étaient ils plus sains d’esprits que le premier sous l’ère Macky ? La désillusion est elle moins présente sous Macky que sous son prédécesseur ? La question mérite d’être posée avec beaucoup de recul et sans subjectivité aucune. Cette manière de faire des journalistes, et pas des moins connus, ne rend ni service au régime actuel ni au peuple sénégalais. C’est une bombe que la presse a entre ses mains et qui risque d’exploser au moment où on s’y entendra le moins.
Madiambal Diagne dans sa chronique du Lundi 07 Janvier 2013 titrée « Inculpez Wade ou libérez Aïdara Sylla ! » a rappelé le rôle jouait par la presse dans la chute du régime de Wade. « Dix ans durant, nous nous sommes tués, à travers ces colonnes, à publier les hauts faits (de Wade) de prédation de ressources publiques » disait-il. La presse a telle perdu son verbe et son rôle de sentinelle dans une démocratie en marche avec l’élection de Macky Sall comme Président de la République du Sénégal ? Sommes-nous entrain d’assister à un gouvernement de journalistes après celui des avocats ? Les journalistes sont ils devenus complaisants face à leurs homologues qui composent l’entourage proche du Président ?
Vous avez été sans doute surpris de voir lors de son émission, ça me dit Mag, avec le Professeur Gadiaga du 15 décembre 2012, l’ex percutant Pape Allé Niang, déclarer après une analyse du juriste, « (…) j’attends de voir celui qui viendra ici me parler de la Haute Cour de Justice comme étant seule habilitée à juger les ex barons du gouvernement de Wade ». Le professeur venait de faire une brillante dichotomie entre les fautes qu’auraient commises un Ministre dans l’exercice de ses fonctions et durant l’exercice de ses fonctions. Cette satisfaction montrée du journaliste prouve deux choses. Il est prêt à défendre la position actuelle du gouvernement et ne laissera pas l’autre camp défendre son point de vu puisqu’il le juge déjà comme erroné. Est-ce cela le rôle du journaliste qui doit participer à l’éclosion de la vérité et à l’équilibre de l’information ?
Que dire de Mamadou Oumar Ndiaye qui ne semble pas être tout à fait d’accord avec le discours de Macky Sall lors du nouvel an, mais préfère le critiquer en utilisant la pédale douce. Il titre dans sa chronique parue dans le journal Le Témoin n°1109 « Discours de fin d’année du président Macky Sall: Oublis et omissions d’un (bon) discours». Cherche t il avec ce titre à caresser Macky dans le sens de la poile ou évite t il de s’amener les foudres de ses compères qui ont pris fait et cause pour le régime actuel ? Dans le fond, il souligne « Sur le fond, en revanche, il est sans doute notable que les spins doctors du Président n’ont pas accordé une très grande attention au contenu de son discours du nouvel an ». Il critique tout en qualifiant les rédacteurs de « spins doctors ». Content sans doute, de ses compères, malgré les oublis listés et le fond vide.
Que devient Souleymane Jules Diop, après nous avoir servi, pendant des années, qu’il ne défendait que des principes. N’est il pas devenu un membre à part entière de l’APR qu’il cherche à défendre vaille que vaille ?
Nous ne demandons pas à la presse d’être des ultra opposants comme le groupe Walfadjri, mais à jouer le rôle d’avant-gardiste qu’on lui connaissait, de faire comme le Groupe D-Media qui est le seul, à l’heure actuelle, à nous informer juste et vrai. Même les journalistes du Groupe Futur Medias que nous avons toujours connu pour leur professionnalisme s’adonnent à ces pratiques en cherchant à faire plaisir à leur patron devenu Ministre dans le gouvernement de Macky. Allassane Samba Diop est devenu méconnaissable et Mamadou Ibra Kane aphone.
Nous ne sommes pas contre le gouvernement, mais réclamons notre droit à l’information. La vraie information. Le peuple n’a pas besoin de mirage pour subsister. Face au faux il arrivera un moment où lui-même s’en détournera et réclamera ce qu’on a tenté de lui cacher. Le journaliste doit alerter et non applaudir. L’acclamation continue est du rôle du partisan et non du journaliste libre et indépendant. Nous avons besoin que l’on nous dise que le train n’est pas arrivé à l’heure. Celui qui arrive à temps ne constitue pas une information. Gilbert Keith Chesterton décrivait avec ironie le rôle du vrai journaliste en ces termes « Le journalisme consiste pour une large part à dire “Lord Jones est mort” à des gens qui n’ont jamais su que Lord Jones existait. »
Alors chers journalistes, reprenez vous et ressuscitez la presse décédée le 25 Mars 2012 pour que triomphe la démocratie sénégalaise !

Modou Badiane
Sociologue
badianemodou6@gmail.com

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