Oumar Sarr sur la libération de Bara Gaye : « C’est comme si on pouvait offenser n’importe quel Sénégalais sauf Macky Sall »

En tout cas barra gaye ne reprendra plus ses propos,et si on lui demandait de reprendre ses propos,il va plus le faire c'est l'essentiel

macky, ses alliés, ses affidés etc sont pires que le régime de Me Wade, cela a tout point de vue. Pour un chef d'Etat qui a juré de faire une gestion sobre et vertueuse, des alliés perroquets qui criaient pour un rien, ont cautionné la dépense de 700 millions et applaudi un caractère zéle de cisse lo. Il a fallu que l'opinion nationale s'en désole et condamne pour qu'ils (macky et ses alliés) condamnent, en privé, lm'acte barbare, inélégant d'un proche du Président qui distribue et lance des billets en l'air au moement ou des familles ne voient meme pas la queue du diable.
pitoyable.

La démocratie est une culture, un comportement, une éducation, un concept comparé à d'autres moins reluisants, une attitude responsable dans laquelle la séparation des pouvoirs en est le socle. Pour ceux qui se réjouissent de l'emprisonnement de M. Bara GAYE; je dirai qu'ils comprennent mal l'évolution de nos démocraties Africaines en ne fouillant pas l'histoire. En exemple, le BENIN qui est l'ancien DAHOMEY a subi tellement de coups d'Etat dans le passé que les populations ont fini par faire adopter l'exercice de la présidence à tour de rôle. Mobutu estimait qu'en Afrique, la parole du chef, comme le chef lui-même étaient sacrés et il mit en place le concept de Zaïrisation de l'Etat et des noms; politique qui fit assassiner la plupart de ses opposants avec les "applaudissements" des populatons. Bokassa s'est proclamé empereur parce que dit-il, son peuple en rêvait. Kampaoré fit assassiner M. Sankara car il estimait qu'il y avait une déviation révolutionnaire et il est toujours au pouvoir depuis bientôt 30 ans avec des simulacres d'élections qui avoisinent les 79%. Idris DEBY, chef d'état major de M. Habré trouve qu'aujourd'hui, ce dernier est le seul responsable de "massacres" en temps de guerre contre la Libye du colonel Khadafi. Yadéma comme Idy Amine Dada et Moussa Traoré ont eux aussi conduit leur pays avec une main de fer. Pendant 60 ans, l'ex- URSS a fasciné des milliers d'Africains au même titre que le parti communiste Français jusqu'à entrainer des centaines d'imminents d'intellectuels Européens et Africains qui se sont engoufrés dans la tromperie. De tous ces faits de l'histoire de l'humanité, je tire la leçon que la tyrannie s'installe toujours à petit pas avec les applaudissements sincères ou non du plus grand nombre. Aujourd'hui, l'appellation de "honorable député, son Execllence Macky SALL" sont de rigueur et tous ceux qui dérogent à cette appellaton sont accusés de lèse majesté. On assiste, sans nous en rendre compte à une dictature rampante qui s'installe progressivement pour durer. L'euphorie, l'émotion constituent notre faiblesse face un danger. De grâce, ayons le recul citoyen d'analyser, mesurer, évaluer avant de conclure sur une situation qui parait anodine à première vue. Oui, nous pouvons régler les problèmes jugés "d'incivilité" par des mesures d'avertissements, des amendes, des peines de substitution autres que les emprisonnements. Regardons autour de nous en exemple, les grandes démocraties, dans lesquelles certaines notions que nous exhibons sont dépassées et paraissent du Moyen Âge. Non, la démocratie est un apprentissage dont les notions s'acquièrent avec le temps et rien ne doit ne doit nous donner l'impression que nous reculons. A force de jouer sur la notion de légitimité électorale à 60 ou 79%, nous passons indéniablement à côté de la plaque, car au delà de ces pourcentages d'élection, il existe des leviers, tels que les libertés individuelles, les grèves, les manifestations, la liberté de parole et des espaces d'expression qui constituent les béquilles de notre Démocratie. Nos institutions, bien sûr sont les garantes de cette démocratie avec les possibiltés de débats contradictoires, d'arguments, d'appels ou de recours pour un jugement délibéré par quelle que instance judiciaire que ce soit. La notion d'infaillibilité et d'omniscience doit être exclue de nos pensées et de notre entendement. Si nous voulons participer dans le concert des nations "civilisées" et nous faire accepter et respecter par nos semblables, oeuvrons avec pleinitude à l'exercice de la démocratie dans toute sa plénitude. Oui, cet exercice d'adaptation à la démocratie est le seul leg que nous puissons laisser à nos enfants et montrer au monde entier puisque nous ne disposons pas de sous-sol riche en minerais en valeurs exploitables. Aussi, sachez que les Sénégalais, étant de grands voyageurs, nous ne saurons que rassurer nos enfants nés à l'extérieur ( la plupart dans un espace démocratique) pour qu'ils viennent un jour investir ou s'installer au pays. Vive le Sénégal, vive la démocratie et vive l'Etat de droit sans le machin, la CREI.

un président ca se respecte pauvre con!