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PDS France : Communiqué

Si le critère le plus sûr que la démocratie définie comme régime de souveraineté nationale, est la compétition, il s’en suit que toute entreprise de dévolution du pouvoir est contraire à la démocratie. Si dans une démocratie, comme régime de souveraineté nationale, la séparation des pouvoirs n’est pas respectée, mais au contraire, l’exécutif s’empare de tous les pouvoirs, alors l’autoritarisme et la dictature sortent des ténèbres. Force est de reconnaître que depuis le 27 février 2007, aux regards des actes posés par l’exécutif, le régime de souveraineté nationale du Sénégal, s’éloigne de plus en plus des principes démocratiques.


Rédigé par leral.net le Mardi 2 Décembre 2008 à 20:09 | | 2 commentaire(s)|

PDS France : Communiqué
Les militants et sympathisants du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) s’attendaient à ce que cette formation soit cette force qui dirige et oriente la société sénégalaise ; qu’il existe, au service du peuple et pour le peuple qui s’est prononcé massivement en sa faveur un soir du 19 mars 2000, qu’il exerce ses activités de parti politique au pouvoir, dans le cadre de la Constitution que le Président de la République a fait approuver par référendum en 2001 ; qu’il restaure la démocratie et ne perpétue pas le système précédent, encore moins imposer un régime monarchique.

Le Sénégal est sens dessus dessous et le désarroi menace le peuple. Le sort réservé à nos institutions, particulièrement le Parlement, n’honore pas le Pds et son secrétaire général national. Un Sénat dont les membres sont nommés, pis, le président du Sénat propulsé deuxième personnalité de l’Etat est nommé par le chef de l’Exécutif. Suprême instabilité : le Président de l’Assemblée Nationale peut être destitué à tout moment suivant les dispositions d’un Règlement Intérieur instauré à des fins privées.

Il va s’en dire que la volonté du peuple, exprimée le 27 février 2007 et le 11 juin 20007 a été dévoyée.

Conscient de la gravité de l’heure, de l’urgence pour la sauvegarde de nos institutions républicaines, de la nécessité d’une évolution positive de notre système démocratique vers l’épanouissement des valeurs traditionnelles de liberté, de justice, et de fraternité…
Nous, membres du Bureau fédéral Pds de France, de même que la majorité des sections (90%),

Déclarons choisir librement le droit contre l’arbitraire, la démocratie contre la dictature, et par conséquent nous avons décidé de démissionner du Pds à dater de ce jour 02 décembre 2008.

Ont signé :
Au titre de membres du Bureau :

Samba Koïta : Président Fédération Pds de France

Djidéré Mbalo : Coordonnateur chargé des structures

Mamadou Sadio Diallo : Secrétaire administratif

Nfaly Dabo : Secrétaire à l’Organisation

Seydou Diallo : Secrétaire aux affaires sociales

Alioune Ndao Fall : Secrétaire à la Communication et membre de la Cis

Tamsir Faye : Responsable de l’UJTL

Modou Couloubaly : Secrétaire adjoint à la propagande

Abdoulaye Saw : Secrétaire adjoint à l’organisation

Ndéné Sakho : Secrétaire adjoint à l’organisation

Samba Sylla : Conseiller technique

Sékou Sabaly : Conseiller technique

Samba Biré Sabaly : Conseiller technique

Demba Thiam : Conseiller technique

Soit quatorze (14) membres du bureau sur vingt et un (21).


Au titre de membres de la CIS :

Amadou Diallo, Mamadou Sall, Sana Camara, Abdoulaye Mbodj, Rougui Ly, Mamadou Talla, Cheikh Gadiaga.

Décidons de répondre à l’appel du frère Macky SALL, dans le cadre du nouveau parti créé le 01/12/2008 à Dakar : l’Alliance Pour la République (l’APR/Yaakaar). Nous appelons les Sénégalaises et les Sénégalais de la diaspora, épris de justice et de démocratie et soucieux du développement du Sénégal, de venir nous rejoindre pour l’avènement, d’un seul Sénégal pour tous et tous pour un seul Sénégal.


Samba Koïta

Ex-Président de la Fédération Pds de France

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1.Posté par mass le 03/12/2008 04:18 | Alerter
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vous voyez? vos histoires n'interessent plus personne.

2.Posté par dem le 03/12/2008 19:58 | Alerter
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tous des ingrats sans oublier le grand chef amedou cire sall qui craint pour son mandat un tres grand soulagement

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