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POUR ABREGER LES SOUFFRANCES DES SENEGALAIS Le Pit demande le départ immédiat de Wade

Le parti de l’indépendance et du travail (Pit) lance un appel au départ immédiat de Me Wade du pouvoir. Pour les camarades de Amath Dansokho, c’est la seule manière d’abréger les souffrances des populations. L’information est contenue dans la déclaration du Secrétariat du Comité central du parti en date du 8 septembre. Le parti de l’indépendance et du travail (Pit) en appelle au « départ immédiat de Me Wade du pouvoir ». Dans une déclaration du Secrétariat du Comité central du parti en date du 8 septembre, les camarades de Amath Dansokho expliquent le « pourquoi de ce départ immédiat » et le « comment le faire partir ».


Rédigé par leral.net le Mercredi 9 Septembre 2009 à 16:48 | | 3 commentaire(s)|

POUR ABREGER LES SOUFFRANCES DES SENEGALAIS  Le Pit demande le départ immédiat de Wade
En effet, pour le Pit, l’une des réponses au pourquoi du départ immédiat de Me Wade du pouvoir, se trouve dans ce besoin d’abréger les souffrances des populations. Ainsi, le départ immédiat du pouvoir Me Wade « mettra fin aux gaspillages des ressources publiques, réduire substantiellement le train de vie de nos gouvernants, assainir la gestion de la SENELEC pour mettre fin aux délestages, relancer les entreprises en difficultés pour , entre autres, régler leurs dettes sociales envers les travailleurs, dont celles des travailleurs d’Africamer en grève de la faim, créer les conditions d’une rentrée scolaire apaisée, financer un Programme Spécial d’Urgence de lutte contre les inondations, et créer les conditions d’une reprise des négociations de paix en Casamance ».

Pour faire éviter une nouvelle année blanche aux producteurs…

Pour les camarades de Amath Dansokho, ce départ sera « le meilleur moyen d’éviter aux producteurs d’arachide une « nouvelle année blanche », du fait du dilatoire auquel le pouvoir se livre encore à propos de la fixation du prix producteur, et de mettre fin à son projet de liquidation de l’exploitation agricole familiale pour s’accaparer des terres paysannes ».

Pour arrêter son projet d’élection à un tour

Et sur le plan politique et institutionnel, ce départ immédiat est, selon le Pit, « le seul moyen de mettre fin à son projet d’une nouvelle réforme de la Constitution pour instaurer un scrutin à un tour pour l’élection présidentielle, qui est son dernier recours institutionnel de confiscation du pouvoir en 2012 ». Car, « après l’échec de son plan de création d’un Collège de Grands Electeurs, pour élire le Président de la République au suffrage universel indirect, consécutif à sa déroute aux élections régionales et locales du 22 Mars, seul son départ immédiat reste le moyen d’arrêter, une bonne fois pour toute, son projet de succession monarchique, et de créer les conditions d’une Refondation de notre Etat sur des bases républicaines démocratiques et citoyennes », fait-il remarquer

Pour éviter les politiques de bradage du patrimoine

L’autre raison qui doit motiver le départ immédiat de Me Wade du pouvoir, c’est le fait que, selon le Pit, le calvaire actuel que vivent les Sénégalais n’est ni fortuit, ni conjoncturel, encore moins consécutif à la crise énergétique, alimentaire et financière mondiale. « C’est, en fait, le produit des tendances lourdes de la politique économique et sociale du Chef de l’Etat, devenue manifeste depuis 2004, avec le « scandale des Chantiers de Thiés », le bradage des ICS, les difficultés occasionnées aux grandes entreprises privées sénégalaises, les mauvais choix en matière de politique énergétique dramatiquement illustrés par la SENELEC ». Une politique, soulignent les camarades de Amath Dansokho, « faite de bradage du patrimoine national, de gaspillage des ressources publiques, de fabrication artificielle de nouveaux riches et de train de vie dispendieux et insultant des gouvernants, a été dénoncée et combattue, depuis le départ par notre parti,en particulier à travers son mot d’ordre de 2005 « IDEWA » ( Initiatives pour la Démission de Wade), qui avait déclenché, au sein de l’opposition politique et des organisations et personnalités de la Société civile, un processus de prise de conscience de la nature sociale du régime que Wade était en train d’édifier ». C’est pourquoi les Sénégalais, « pour éviter d’hypothéquer leur devenir à tous points de vue et l’implosion de leur pays, sont obligés d’exiger ici et maintenant le départ de Wade ».

Wade pris dans son propre piège

Pour le Pit, nul doute que le Chef de l’Etat est aujourd’hui victime des conséquences, sur les populations, de sa politique économique et sociale, et de ses propres manœuvres politiques, « pour édifier un « Césarisme » dit « démocratique » dans sa stratégie de » monarchisation » de la République, pour pouvoir se faire succéder au pouvoir par son fils ».

Ses différentes manœuvres politiques, pour réaliser cet objectif, ont détruit, dit-il, son propre parti politique, et porté un grave discrédit à l’appel, de sa part, à un « dialogue politique » avec l’opposition. « Il s’est donc lui-même isolé, et s’est pris dans les mailles de son propre filet qu’il a laborieusement tissé, pour étouffer toutes velléités de résistance face à son projet politique », soulignent les camarades de Dansokho.

Seulement, le Pit constate, que « rien, dans ses agissements d’aujourd’hui, ne permet de penser, un seul instant, qu’il a tiré positivement les enseignements de l’échec patent de son projet politique, et des conséquences désastreuses de sa politique économique et sociale sur les populations, les entreprises, l’emploi, les finances publiques, la paix et la stabilité dans le pays, et sur l’image de marque du Sénégal qu’il a déjà si gravement écornée ».

Ils continuent malgré tout à dépenser sans compter

En effet, malgré le tollé général soulevé par les dernières révélations concernant cette politique de bradage de notre patrimoine et de gaspillage de nos ressources, avec l’exemple, des « dépenses hors budget », de la gestion de l’ANOCI, et des dépenses faramineuses (725 millions) pour frais de vacances du Chef de l’Etat, nos gouvernants n’ont pas mis fin à leur penchant à dépenser outrageusement et en toute insolence, renseigne la même source . Le Pit revient sur les révélations d’un hebdomadaire de la place (Nouvel Horizon, no 68 du 4 au 10 Septembre 2009) qui a fait état du 53ème contrat spécial qu’a fait signer le premier Ministre, pour se doter d’une équipe de Conseillers, en raison de plus de« 2 millions de Frs CFA par mois » par conseiller. « Cela équivaut à payer plus de 24 millions par an à chaque Conseiller, soit une bagatelle de plus de 01 milliard 200 millions, rien que pour les 53 Conseillers, au moment où le Gouvernement annonce laborieusement 02 milliards pour lutter contre les inondations dans le cadre du Plan ORSEC ! », soutient le Pit

Le sommet de l’incompétence

Pour le Pit, les Sénégalais sont, aujourd’hui, conscients qu’ils ne peuvent plus attendre 2012 pour exprimer leur volonté de changer leurs conditions de vie. « Ils l’ont manifesté partout au Sénégal, particulièrement à Dakar et à St Louis, en faisant éclater leur colère sur la place publique, avec, comme seule réponse du pouvoir, le recours à la répression policière et à de vulgaires tentatives d’intimidation des populations par l’exhibition de chars de combat, des arrestations de manifestants et des convocations de journalistes à la DIC », soutient-il.

Ainsi, les populations, toujours selon les camarades de Amath Dansokho, ont acquis, d’expérience, la conviction que le Chef de l’Etat a atteint le sommet de l’incompétence, de l’insouciance et du mépris à l’endroit du peuple. « N’a-t-il pas continué tranquillement ses vacances en Europe au moment où les populations de son pays connaissaient les pires inondations et ruptures répétées dans la fourniture d’électricité les ayant plongées dans une détresse inouïe et une insécurité totale ? », se demandent-ils. Avant de déclarer que « ces populations ont pris acte de cette démission de fait du Chef de l’Etat de ses responsabilités constitutionnelles. Cette démission est corroborée par les déclarations du porte parole du Chef de l’Etat réduit à implorer le peuple d’avoir la patience d’attendre le retour de son chef qui devrait miraculeusement faire voir le bout du tunnel. Les Sénégalais ont vu ce qu’il en était au retour de Wade : de la diversion en lieu et place de solutions urgentes attendues ».

Ce n’est pas un appel à l’insurrection…

Mais le Pit précise que l’appel au « départ immédiat de Wade n’est ni un appel à l’insurrection, ni un appel à un coup d’Etat ». C’est plutôt « un appel qui s’inscrit résolument dans les conquêtes démocratiques de notre peuple, consacrées dans la Constitution, et dans les modalités constitutionnelles de dévolution du pouvoir que Wade et son système s’évertuent à vider de toute substance ».Ces conquêtes démocratiques dont le PIT exige le respect scrupuleux par l’Administration sont des droits inscrits dans notre loi fondamentale, renseigne notre source. Ils ont pour nom : ». « Droit de rassemblement pacifique sur la voie publique ; Droit d’organiser des conférences publiques, sans entraves policières ou administratives ; Droit d’organiser des marches pacifiques partout que de besoin ; Droit et liberté d’expression à travers les médias publics et privés

Gouvernement d’union nationale comme antidote à la succession

Quant à la succession de Wade après son départ anticipé, le PIT réitère son engagement à défendre les dispositions constitutionnelles en la matière, dispositions qui désignent le Président du Sénat pour diriger la Transition jusqu’à l’élection d’un nouveau Président. « Cependant, pour que cette transition se fasse dans la paix civile et la stabilité et réponde aux exigences de Refondation de notre Etat, le PIT propose l’avènement d’un Gouvernement d’Union Nationale (GUN), regroupant toutes les forces vives et dirigé par le nouveau Président constitutionnel, pour mettre en œuvre un Programme de Transition de large consensus national », soulignent les camarades de Dansokho.

Alio Informatique


1.Posté par DECLARATION DU PS 2 le 09/09/2009 17:48 | Alerter
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Amath Dansokho votre seule oeuvre du gouvernement n'est que le pont de la mort pres du stade AMITIE de OCI toi et TANOR
Donc tu n'a qu'a te taire et se range derrière celui qui va gagne les 2012 comme il est de tes habitudes !
je lorgne celui qui est bien placé et je me rallie pour avoir quelques postes
PARTI YOBALEMA !
Quand Abdoulaye WADE aura fini ces travaux tous le Senegal vont Voter pour le PDS raison de plus vous activez son départ ! Il ne va même pas se présenter peut être IDY
Mieux te ranger derrière lui car il va vers 2012

2.Posté par birs le 09/09/2009 19:28 | Alerter
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QUI VA NOUS DÉBARRASSER DE WADE & FAMILY ? AVEC UNE BALLE DANS LA TETE.

3.Posté par TEUSS le 10/09/2009 03:55 | Alerter
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La vérité sur le Patrimoine de Abdoulaye WADE 2008

1° - Une Villa au Point E, agrandie par le rachat de la villa voisine. Valeur estimée après transformation toujours en cours : 1 milliard
2° - Un terrain de 5000 m2 à Yoff Layenne. Valeur estimée : 750 millions
3° - Quatre terrains de 10.000 m2 aux Almadies. Valeur estimée : 8 milliards
4° - 60 terrains de 500 m2 sur la VDN à hauteur de la Cité Gorgui. Valeur estimée : 6 milliards
6° - 5 Immeubles de 6 étages contenant 4 appartements par étage. Valeur estimée : 7 milliards
7° - 10 terrains de 200 m2 dans le domaine du Cices. Valeur estimée : 400 millions
8° - 30 Hectares de terrain dans aux alentours de l'aéroport. Valeur estimée 60 milliards
9° - Un terrain bientôt rasé de 3 hectares dans Dakar Centre Ville. Valeur estimée : 30 milliards
10° - Un immeuble de 10 étages à la Rue Docteur Theze. Valeur estimée : 2 milliards
11° - Une cité de 20 villas sur la Corniche, à hauteur de la villa de l'ex président Senghor. Valeur estimée 10 milliards
12° - Un terrain de 10.000 m2 au niveau du Stade LSS. Valeur estimée : 1.750.000.000 f
13° - Un terrain de 100 hectares à Touba
14° - Un terrain de 150 hectares aux environs de Tivaouane
15° - Une propriété de 10 hectares à Popenguine
16° - Une cité de 100 maisons à louer à Kebemer
17° - 60 maisons achetées du Plan Jaxaay
18° - Des vergers et champs cultivés d'à peu près 5000 hectares répartis dans différentes régions du Sénégal
19° - Une propriété à Versailles, en copropriété avec mon épouse, réfectionnée et étendue. Valeur estimée : 4 milliards
20° - Un immeuble de 4 étages à Paris XVIème. Valeur estimée : 8 milliards
21° - Une propriété à Montpellier - Une propriété à Bordeaux - Une villa en Côte d'Azur - Une villa à Orléans - Une maison de maître à Lilles - Une propriété dans le Michigan - Une propriété à New Orléans - Une propriété dans le Wisconsin - Un immeuble de 3 étages à New Jersey
22° - Un hôtel de 90 chambres à Casablanca - Un hôtel 60 chambres à Marrakech - Un hôtel de 48 chambres à Paris XIVème - un hôtel 50 chambres en Suisse
23° - Des actions dans les structures suivantes, soit directement ou indirectement : AIBD (20 % des actions totales) - DAPORT Sénégal (30 % des actions) - BEN LADEN Sénégal (20 % des actions) - Dakar Dem Dikk (80 % des actions totales) - SATTAR ( 30 % des actions) - OIL Libya (30 % des actions) - ZAM ZAM (20 % des actions) - Jafza Sénégal (10 % des actions) - Veolia Sénégal (10 % des actions) - GECOM Industries (20 % des actions) - IRIS Sénégal ( 20 % des actions) - Expresso Sénégal (15 % des actions) - DELARUE Sénégal (5 % des actions) - MEDIATIQUE Afrique (10 % des actions) - AFRICA SALT (10 % des actions) - DP World Sénégal (10 % des actions) - HENAN Chine Sénégal (10 % des actions) - OFFNOR Shipping Sénégal (20 % des actions) - SERPM (Société d'Etude et de Réalisations des Phosphates de Matam, 25 % des actions) - Cabinet CICE (30 % des actions) -
24° - Divers comptes en banque, soit à son nom ou au nom de Abdullah Wad, ou au nom de Aboula Tzipi Wade ou au nom de Abadalaye Fabien Wade :
*** 4 comptes bancaires à Dubaï contenant respectivement : Commercial Bank Of Dubaï => 32,5 millions de dollars - CityBank => 26,3 millions de dollars - Emirate Bank => 16,1 millions de dollars - Standard Chartered Bank => 10,9 millions de dollars
*** 2 comptes bancaires à Chypres : Bank of Cyprus => 22 millions de dollars - Hellenic Bank => 14 millions de dollars
*** 4 comptes bancaires en Frances contenant respectivement : Société Générale => 17,6 millions d'euros - BNP Paribas => 14,3 millions d'euros - Ex-Credit Lyonnais => 8,2 millions d'euros - HSBC Paris => 3,2 millions d'euros
*** 2 comptes bancaires aux USA : Bank of America => 6,2 millions de dollars - HSBC => 2,8 millions de dollars
*** 2 comptes bancaires en Suisse : Banque Migros => 43 millions CHF - Banque Coop => 65,2 millions CHF

25° - Un parti politique dont il est le seul actionnaire à 100 %. Le patrimoine mobilier et immobilier du parti est en copropriété avec son fils Karim Ada : 500 voitures Pickup, 150 voitures 4x4, 35 voitures 8x8, 1 avion 20 places, 1 Péniche, 1 Yacht stationné à Nice, 1 permanence neuve construite sur un terrain de 5000 m2

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