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PR ABDOULAYE BATHILY, CHEF DE FILE DES “JALLARBISTES” : «Le pouvoir n’est pas un chèque en blanc, c’est un chèque qui est écrit pour faire des choses déterminées dans le sens de l’intérêt général»


Rédigé par leral.net le Lundi 23 Avril 2012 à 18:26 | | 1 commentaire(s)|

PR ABDOULAYE BATHILY, CHEF DE FILE DES “JALLARBISTES” : «Le pouvoir n’est pas un chèque en blanc, c’est un chèque qui est écrit pour faire des choses déterminées dans le sens de l’intérêt général»
Mettant à profit le panel sur le thème «Ethique, Citoyenneté et Bonne gouvernance», initié par le club Art et Philosophie du
Prytanée Militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis, le professeur Abdoulaye Bathily est revenu sur le sens qu’il donne à ce thème. En effet, s’appuyant sur le contexte actuel du Sénégal qui vient de vivre des moments forts, il a tenu à faire noter que ce panel «prolonge la réflexion sur la problématique du devenir des sociétés». Le sujet de la discussion est, selon lui, au coeur des préoccupations de tous les citoyens. Car, souligne-t-il, «la donne changera par la démocratie». Aussi, dans sa logique, stipule-t-il que le Sénégal vient d’administrer, à travers les élections de février et mars dernier, une véritable preuve de démocratie et tous les acteurs, dans quelque secteur qu’ils puissent être, doivent s’engager pour contribuer «d’une certaine manière aux résultats auxquels nous avons aboutis». Une manière, pour l’ancien enfant de troupe, de remercier les initiateurs de ce panel qui n’est rien d’autre que la preuve que le Prytanée Militaire continue de jouer son rôle de foyer d’éducation
et de formation au service du Sénégal et de toute l’Afrique. Une école qu’il a fréquentée de 1959 à 1966 et où il a gardé d’excellents souvenirs en matière de relations humaines, a-t-il du reste dit. D’ailleurs, il a précisé que le renversement de situation noté au Sénégal est le fruit de l’engagement de tout un peuple. Dans la foulée, il poursuit en notant que «c’est un grand sursaut national pour le peuple sénégalais. Je crois profondément que la démocratie, c’est la meilleure forme de gouvernance et tous les pouvoirs doivent tenir compte de l’opinion du peuple. Car le peuple est la source du pouvoir». Pour le Pr Bathily, ce qui s’est passé au Sénégal, dernièrement, est une admirable leçon pour le monde entier. «On ne peut pas prendre le pouvoir et considérer que c’est un chèque en blanc pour faire ce qu’on veut contre la volonté populaire. C’est plutôt le contraire. Car le pouvoir est un chèque qui est écrit pour faire des choses déterminées dans le sens de l’intérêt général. Donc, cette préoccupation est fondamentale et tous les gouvernants doivent y tirer une leçon, ceux d’aujourd’hui tout comme ceux de demain», conclut-il.

POUR AIDER LE CHEF DE L’ETAT A RESPECTER SES ENGAGEMENTS : Le leader de la Ld propose à Macky Sall la mise en place d’une Direction politique unifiée
S’il y a quelqu’un qui souhaite une réussite totale au nouveau président de la République, c’est bien le Secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld). Le Pr Abdoulaye Bathily, qui était l’invité, hier, de l’émission «Objection» de Sud Fm, propose à Macky Sall la mise en place d’une Direction politique unifiée (Dpu), la même structure qu’il avait soumise à Me Abdoulaye Wade sans succès. Une tribune qui devrait permettre au chef de l’Etat d’échanger avec ses alliés de la Coalition «Bennoo bokk yakaar», afin de discuter de l’action du gouvernement et d’anticiper sur les attentes des Sénégalais, mais surtout en vue du respect de ses engagements. Quant aux frustrations dans la Coalition «Bennoo bokk yakaar» consécutives au choix des ministres dans la nouvelle équipe gouvernementale, le Pr Bathily a déclaré :«En 2000, ce problème s’était posé, quand nous sommes arrivés au pouvoir. Nous avions déjà proposé à Abdoulaye Wade, compte tenu de la gravité de la situation, la Direction politique unifiée de l’Alternance, parce que nous savons que ce ne sont pas les questions de postes à tel ou tel niveau qui règle le problème. Même si vous faites une distribution équitable des postes entre les responsables, ça ne résout pas les questions». Et d’ajouter : «La Direction politique unifiée de l’Alternance telle que nous l’avions proposée à Abdoulaye Wade, à l’époque, c’était que, périodiquement, ceux qui s’étaient engagés devant le peuple sénégalais, et c’est le cas maintenant dans le cadre de ‘Bennoo bokk yakaar’, de se rencontrer périodiquement et d’échanger des points de vue sur la marche des événements, voir l’action du gouvernement, est-ce que cette action est conforme aux engagements que nous avions pris ? Ce qui ne va pas, on corrige. Et ce qui va bien, on appuie sur l’accélérateur».

«Nous devons en finir avec une Assemblée nationale aux ordres»

En outre, le leader des «jallarbistes» s’est prononcé sur les Législatives du 1er juillet prochain. À l’en croire, la prochaine Assemblée nationale, loin d’être une chambre d’enregistrement, devra refléter la réalité politique. «À mon avis, nous devons en finir avec une Assemblée nationale aux ordres. L’Assemblée nationale doit être une Assemblée qui reflète réellement son nom, c’est-à-dire, la nation dans sa diversité politique, culturelle, régionale etc.», a indiqué le Pr Abdoulaye Bathily. Sur un autre registre, Abdoulaye Bathily a porté la réplique à Serigne Mbacké Ndiaye sur les 30 véhicules qui appartiendraient à Me Wade. Il a invité les libéraux à restituer les véhicules disparus. «En tant que président de la République, comment est-ce qu’il peut justifier qu’il ait pu payer de ses propres deniers 30 véhicules ? Et puis, ce sont des véhicules de fonction. J’ai entendu que même le président de la République, Macky Sall, était obligé de faire sortir la voiture de fonction d’Abdou Diouf. Mais, ce n’est pas normal ça. Il ne peut pas dire que le véhicule de fonction, c’est lui qui l’a acheté personnellement», a asséné le leader de la Ld. Avant d’enfoncer le clou : «Non, un peu plus d’élégance morale, qu’il restitue ces voitures. Et je demande aux gens du Pds de restituer ces véhicules. On les connaît tous sans exception. En 2000, on savait ce qu’ils avaient, ce qu’ils n‘avaient pas. Dieu sait qu’ils n’avaient pas grand-chose. Et aujourd’hui, ils ne peuvent pas justifier tout ce qu’ils ont, ces véhicules, ces maisons achetées à des centaines de millions».


SOURCE:Ivette DIOP (Correspondante) & Moustapha BA
Piccmi.com





1.Posté par ISSA le 23/04/2012 23:22 | Alerter
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