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Philippe Lalliot, Ambassadeur de la France au Sénégal: "Plus de 12 000 étudiants sénégalais sont aujourd'hui dans nos universités"

L'Ambassadeur de la France au Sénégal, Son Excellence Philippe Lalliot a annoncé hier, vendredi 23 octobre à Kaolack, l'attribution de permis de séjour cette année pour une population de 12.400 étudiants sénégalais en moyenne, malgré un contexte marqué par la crise universelle de la pandémie du coronavirus. C'était en marge d'une visite marathon aux projets français et autres entreprises de son pays, en gestation dans la commune de Kaolack.


Rédigé par leral.net le Samedi 24 Octobre 2020 à 13:15 | | 0 commentaire(s)|

Selon Phillipe Lalliot, cela traduit encore une fois les efforts considérables consentis par la France et le gouvernement du Sénégal, dans le domaine de l'éducation, mais aussi la volonté mutuelle des deux pays de contribuer au développement du capital humain, en particulier la promotion des jeunes. Pour le représentant de la diplomatie française, cette réponse du gouvernement français aux étudiants sénégalais est tout à fait logique si l'on comprend que chaque année, 3/4 des demandes d'inscription dans des universités étrangères sont adressées à la France.

Ainsi de la pensée de Philippe Lalliot, il est concevable aujourd'hui de développer des dispositifs universitaires, pour accueillir les étudiants qui veulent étudier ici au Sénégal. La France dispose de très beaux projets de campus franco-sénégalais. Ce qui est présentement plus qu'un projet car, nous confirme l'Ambassadeur de la France, ces campus couvrent déjà dix (10) formations, et 300 étudiants sont en scolarité dans ces établissements.

Comme nous le rapporte le chef de la diplomatie française au Sénégal, l'idée dans toute cette démarche bilatérale ,est de permettre aux jeunes Sénégalais qui veulent un double diplôme universitaire, d'être à la fois étudiant de Bretagne et suivre des cours à l'UVS ou à Cheikh Anta Diop, par exemple.

Après la licence, ces étudiants pourront aller faire la maîtrise et poursuivre leur cursus universitaire en France. L'Ambassadeur de France estime cependant que ce projet est un nouveau concept dit Aller/Retour auquel on doit s'inscrire et tout ce qui le nourrit, on doit aussi le faire.




Avec Sud Quotidien

Ndèye Fatou Kébé