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Pikine Icotaf: Un maçon arrêté pour viols multiples sur trois sœurs mineures


Rédigé par leral.net le Samedi 26 Janvier 2019 à 12:39 | | 0 commentaire(s)|

Pikine Icotaf: Un maçon arrêté pour viols multiples sur trois sœurs mineures
L’affaire fait grand bruit à Pikine, précisément à la Cité Icotaf 3. Trois sœurs mineures, âgées respectivement de 7, 8, 11 ans, ont été victimes d'agressions sexuelles. Amadou Bâ, 30 ans, auteur présumé et cousin du père des victimes, a été arrêté et déféré au parquet hier vendredi 25 janvier 2019.

L’Observateur raconte que tout est parti des remarques d’un instituteur sur l’une des filles. Le maître d’école a alerté leur tante de son comportement et ses envies fréquentes d’aller aux toilettes. Interrogée, l’élève de 11 s’est mise à pleurer avant de tout raconter, en ajoutant que ses deux sœurs lui ont également dit avoir fait l’objet d’attouchements sexuels de la part de leur oncle Amadou.

Avisé, leur papa les emmène au Centre de santé (Ex-Dominique) d’où des certificats médicaux ont attesté les viols multiples. Devant les enquêteurs, après le dépôt d’une plainte, il détaille les faits qui selon lui, ont été rapportés par la tante des trois filles.

Entendue en premier, la plus jeune née en 2008 raconte : "Je ne peux compter le nombre de fois que tonton Amadou Bâ m'a fait ça. Nous habitons dans la même maison. Il me fait chaque fois venir dans sa chambre pour m'envoyer à la boutique et à mon retour il me déshabille et me…. Il me menaçait chaque fois, c'est pourquoi je n'ai jamais osé le dénoncer".

Quant à Bineta, née en 2011 et élève en classe de Ci, elle a expliqué qu'avec elle, cela s'est passé une seule fois : "J'ai ressenti de vives douleurs et, quand j'ai crié, tonton Amadou a menacé de me tuer".

Mariama, née en 2012 et dernière à être entendue par les enquêteurs, elle soutient en avoir une fois parlé avec sa mère. "Il me l'a fait une fois. J'en ai parlé à ma mère".

Arrêté puis entendu à son tour, Amadou B., a d’abord nié les faits en parlant d’une cabale montée de toutes pièces contre lui. Puis confondu par les témoignages des victimes et les certificats médicaux fournis par un gynécologue réquisitionné par la police, Amadou a finalement craqué pour reconnaître les faits.