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Plaintes collectives et marches nationales: Les Femmes de BBY pour "sauver" Amy Ndiaye et d'autres femmes

L’affaire de l’agression de la député Amy Ndiaye, membre de l’Alliance pour la République et du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, par deux députés de l’opposition, est loin de connaître son épilogue. Face à la presse, ce vendredi matin, le Mouvement national des Femmes de l’APR a commencé par demander à la députée de porter plainte et que la justice soit faite, pour que plus jamais de telles violences ne se reproduisent. « Nous attendons aussi de l’Institution parlementaire, des mesures immédiates de correction à l’encontre des députés agresseurs et de protection de la liberté d’expression de toutes et de tous les parlementaires. Nous lançons un appel à toutes nos sœurs, celles de l’opposition, de la société civile, celles des villes et des campagnes, à rester mobilisées pour que de tels actes ignobles et barbares ne se reproduisent plus, ni dans la rue ni à l’Assemblée nationale », ont-elles écrit.


Rédigé par leral.net le Samedi 3 Décembre 2022 à 08:02 | | 0 commentaire(s)|

Par ailleurs, elles n’excluent pas d’élaborer un plan d’actions de visites des chefs régionaux, de plaintes collectives et de marches nationales pour sauver les femmes, mais également sauver l’institution parlementaire dont les principes fondamentaux sont, selon elles, foulés au pied.

Il faut dire que les femmes de l’Apr se sentent aussi agressées, humiliées dans leur chair et leur âme. « Nous sommes toutes des Amy Ndiaye. Cette agression d’une rare violence a été perpétrée par deux députés de YEWWI ASKANWI, se prévalant du PUR dont Moustapha Sy est le président d’honneur. Tandis que l’un des députés assènait à L'honorable Amy Ndiaye une violente gifle, l’autre lui donnait un coup de pied au ventre, entrainant son évacuation immédiate en urgence dans une structure sanitaire de la place par les Sapeurs-Pompiers », ont-elles dit.

Avant de poursuivre : « l’Assemblée Nationale étant par excellence le lieu du dialogue institutionnalisé entre les différentes sensibilités politiques, l’immunité parlementaire n’y a de sens que si elle garantit la liberté d’expression, d’opinion et de conscience des représentantes et des représentants de la Nation que sont les députés hommes et femmes. L’usage de la force contre ces libertés constitutionnelles, qui sont en plus garanties aux députés de par leur immunité parlementaire, a été douloureusement ressenti par tous les Sénégalais, qui ont vu défiler ces images d’une rare violence et d’une lâcheté d’un autre temps ».

Mr Ndao B