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Pour s’acquitter du paiement de ses mensualités à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao) : L’étudiant centrafricain, Koyokobo Ibril Diallo volait les ordinateurs de l’institut

Un mois ferme et 1.500.000 francs Cfa à titre de dommages et intérêts. C’est la décision rendue par le tribunal des flagrants délits de Grande Instance de Dakar ce lundi, contre l’étudiant originaire de la Centrafrique, Koyokobo Ibril Diallo. Ce dernier, s’adonnait à la soustraction frauduleuse des ordinateurs de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao) où il était en troisième année.


Rédigé par leral.net le Lundi 9 Octobre 2017 à 23:20 | | 0 commentaire(s)|

K. I. D a comparu ce lundi, devant la barre du tribunal de Grande Instance de Dakar pour vol de plusieurs ordinateurs au préjudice de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao).

Revenant sur les faits, la partie civile, représentée, soutient que l’université a été victime de vols répétitifs de ses machines au cours de l’année scolaire 2016/2017. Mais à leur grande surprise, ils ont trouvé deux de leurs ordinateurs entre les mains du prévenu.

Suite à leur plainte, ce dernier a déclaré qu’il en a volés 13. Alors qu’ils ont perdu au total 20 machines et 12 unités centrales.

Interpellé, le prévenu soutient qu’il a volé les ordinateurs pour s’acquitter du paiement de ses mensualités à l’Institut. « Je reconnais avoir volé 13 ordinateurs. J’ai réussi à vendre les 8 pour payer mes études. Parce que, j’ai été victime de vol dans ma chambre. Et l’argent que mon père m’avait envoyé à cet effet, je l’ai perdu », justifie le prévenu. Avant de poursuivre, « j’ai remis les autres machines à l’Institut, suite à mon interpellation par la police ».

La partie civile a demandé 1.500.000 francs Cfa à titre de dommages et intérêts. A l’en croire, le prévenu doit même reprendre la troisième année, parce qu’il a raté beaucoup de cours pour non-paiement de ses frais scolaires.

Le maître des poursuites a demandé l’application de la loi.

L’avocat de la défense a plaidé pour une application extrêmement bienveillante de la loi. Selon lui, un délit avoué est à moitié pardonné. « Même son père m’a appelé pour me dire qu’il est prêt à rembourser l’Institut », défend la robe noire.

Le tribunal a condamné le prévenu à un mois de prison ferme pour vol simple et une amende de 1.500.000 francs Cfa à titre de dommages et intérêts.

Kady FATY