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Pour se nourrir, le continent doit s’inscrire dans “une dynamique de solutions endogènes” (Bassirou Diomaye Faye)


Rédigé par leral.net le Lundi 1 Septembre 2025 à 15:22 | | 0 commentaire(s)|

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a indiqué lundi que pour se nourrir, l’Afrique devra s’inscrire dans une dynamique de solutions endogènes, en puisant dans son potentiel jugé énorme.

Pour se nourrir, l’Afrique devra compter d’abord sur elle-même. Elle doit s’inscrire dans une dynamique de solutions endogènes, en puisant dans son énorme potentiel”, a-t-il affirmé.

S’exprimant lors du Forum africain sur les systèmes alimentaires 2025, dont il présidait la cérémonie d’ouverture, le chef de l’Etat a appelé les Africains, à briser “le vieux mythe” selon lequel l’agriculture est un secteur de survie, réservé aux adultes sans perspectives.

Rendons les campagnes plus attractives par le désenclavement, l’accès aux services sociaux de base et des investissements mettant en valeur le potentiel économique de chacune d’elles”, a suggéré M. Faye.

Il a aussi proposé d’œuvrer à la promotion du commerce intra-africain, en saisissant les opportunités de la ZLECLAF, la zone de libre-échange continentale africaine, pour faciliter un accès rapide aux produits et leur écoulement.

Bassirou Diomaye Faye a également demandé que l’émergence d’un secteur privé fort soit encouragé.

Il s’agit, selon lui, d’un secteur privé capable d’investir dans l’agrobusiness et d’approvisionner les marchés domestiques et de vendre le surplus de production à l’extérieur.

Unissons nos volontés, mobilisons nos ressources et faisons de la création de systèmes alimentaires robustes, le moteur de la renaissance africaine, fondée sur la souveraineté et le développement partagé”, a insisté M. Faye.

Le président de la République a toutefois précisé que “cela ne suffira pas”.

Pour transformer durablement l’agriculture, nous devons aussi investir massivement dans la modernisation des outils et méthodes de production, le développement des semences et des spéculations adaptées au changement climatique, la maîtrise de l’eau, le développement des chaînes de valeur agricoles”, a-t-il insisté.

Il a affirmé que le Sénégal travaille dans ce sens, avec la mise en œuvre de l’Agenda national de transformation, dont l’agriculture est un des grands piliers.







APS

Mame Fatou Kébé