En ce qui concerne les ressources humaines, la situation constatée est alarmante. En effet, 715 agents permanents ont été recensés avec des contrats à durée indéterminée (CDI), soit le double du nombre de permanents de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, qui pourtant, compte trois fois plus d’étudiants que l’Université du Sine Saloum. À cela, s’ajoutent 1199 agents non permanents, portant le total à 1914 agents. “Cette situation est très préoccupante”, a déclaré le nouveau Directeur général du CROUSS-SS.
Selon M. Gning, “il est difficile d’accepter qu’avec seulement 982 étudiants hébergés à l’Université du Sine Saloum, nous ayons plus de 1000 employés supplémentaires, soit un ratio d’un étudiant pour trois agents”. Il a également ajouté : “Nous avons 60 chauffeurs pour seulement trois véhicules, 206 agents de sécurité pour 30 sites et 380 employés dédiés au nettoyage et à l’entretien. De plus, des maires et des pharmaciens ont été recrutés avec des CDI, alors qu’ils bénéficient déjà de salaires ailleurs”.
Ces recrutements pléthoriques ont évidemment des répercussions financières sur la gestion du centre. “En janvier 2024, la masse salariale est passée de 173 millions à 347 millions de francs Cfa par mois, pour les seuls CDI. En y ajoutant les non-permanents, cette masse salariale dépasse 450 millions de francs Cfa par mois, soit plus de 6 milliards par an, bien au-delà du budget alloué”, a expliqué M. Gning. Il a souligné que cette situation a aggravé l’endettement du centre.
Face à cette situation, des mesures ont été prises pour redresser le Centre Régional des Œuvres Universitaires du Sine Saloum. “Nous avons procédé à la suppression des contrats des non permanents, économisant ainsi 114 598 000 francs Cfa par mois. Nous avons également redéployé certains agents vers d’autres campus pour combler le manque d’effectifs. Des audits internes ont été commandités pour identifier les agents à remercier, afin de redresser la situation”, a déclaré le nouveau directeur.
M. Gning a également annoncé des innovations pour sortir l’université de cette impasse. “Notre vision est de digitaliser entièrement le centre, pour rationaliser les ressources et faciliter le travail. Nous comptons aussi renforcer la coopération et les partenariats avec toutes les bonnes volontés et créer un projet de ferme intégrée, pour assurer l’autosuffisance alimentaire et générer des revenus pour le centre".
Omar Ndiaye
Selon M. Gning, “il est difficile d’accepter qu’avec seulement 982 étudiants hébergés à l’Université du Sine Saloum, nous ayons plus de 1000 employés supplémentaires, soit un ratio d’un étudiant pour trois agents”. Il a également ajouté : “Nous avons 60 chauffeurs pour seulement trois véhicules, 206 agents de sécurité pour 30 sites et 380 employés dédiés au nettoyage et à l’entretien. De plus, des maires et des pharmaciens ont été recrutés avec des CDI, alors qu’ils bénéficient déjà de salaires ailleurs”.
Ces recrutements pléthoriques ont évidemment des répercussions financières sur la gestion du centre. “En janvier 2024, la masse salariale est passée de 173 millions à 347 millions de francs Cfa par mois, pour les seuls CDI. En y ajoutant les non-permanents, cette masse salariale dépasse 450 millions de francs Cfa par mois, soit plus de 6 milliards par an, bien au-delà du budget alloué”, a expliqué M. Gning. Il a souligné que cette situation a aggravé l’endettement du centre.
Face à cette situation, des mesures ont été prises pour redresser le Centre Régional des Œuvres Universitaires du Sine Saloum. “Nous avons procédé à la suppression des contrats des non permanents, économisant ainsi 114 598 000 francs Cfa par mois. Nous avons également redéployé certains agents vers d’autres campus pour combler le manque d’effectifs. Des audits internes ont été commandités pour identifier les agents à remercier, afin de redresser la situation”, a déclaré le nouveau directeur.
M. Gning a également annoncé des innovations pour sortir l’université de cette impasse. “Notre vision est de digitaliser entièrement le centre, pour rationaliser les ressources et faciliter le travail. Nous comptons aussi renforcer la coopération et les partenariats avec toutes les bonnes volontés et créer un projet de ferme intégrée, pour assurer l’autosuffisance alimentaire et générer des revenus pour le centre".
Omar Ndiaye