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Pratiques mystiques: Des maîtres coraniques blindent Macky Sall

LERAL.NET Voilà que des pratiques mystiques surgissent dans la conquête du pouvoir. Macky Sall qui en serait exposé peut se rassurer car des arabophones, maîtres coraniques sont prêts à s'ériger en bouclier pour l'en protéger, lit-on dans Le Quotidien.


Rédigé par leral.net le Mardi 13 Mars 2012 à 12:29 | | 6 commentaire(s)|

Pratiques mystiques: Des maîtres coraniques blindent Macky Sall
L'Alliance nationale des arabophones et maîtres coraniques, un démembrement des structures de l'Apr, a organisé une cérémonie de récital de Coran en vue de formuler des prières pour protéger son leader des mauvais sorts. "Parce que nous constatons que depuis quelque temps, il fait l'objet de beaucoup d'attaques. on parle de sacrifices humains, de maraboutage et d'autres choses. Nous, en tant qu'arabophones, n'avons que le Coran", indique Souleymane Gadiaga le président de l'association. Il a par ailleurs demandé à Macky Sall, s'il est élu, d'ouvrir le concours de l'Ena aux diplômes arabes dont la section avait été fermée sous Abdou Diou



1.Posté par Aziz le 13/03/2012 13:11 | Alerter
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C'est bien, faites réguliérement ces fidaous pour solliciter du bon dieu la protection de macky Sall contre les féticheurs animistes de Abdoulaye Wade et des brahmas venus d'inde pour envouter les militans de sa coalition.

2.Posté par sowg le 13/03/2012 14:33 | Alerter
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vraiment ça c'est demander trop , au sénégal on parle français , où allallez vous faire les stages et travaillez , l'administration es française ; si macky dit oui alors il ne le fera pas et bientot vous allez demandez magistrature et grefffier

3.Posté par kane le 13/03/2012 15:21 | Alerter
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eh bien cher sowg ce sont des senegalais comme vous donc leur demande est legitime

4.Posté par LU POUR VOUS le 13/03/2012 15:36 | Alerter
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Que m’inspire Youssou Ndour : dégout ou symbole ?

Youssou Ndour est sans conteste le roi incontournable de notre musique nationale, le Mbalax. L’enfant prodige de la Medina s’est battu et est devenu une icône alors que rien dans sa jeunesse ne prédisait un avenir aussi radieux. Il a été victime comme disaient les jeunes du PBS d’un faux départ.

Né d’une famille modeste, l’homme qui a reçu une éducation scolaire éphémère s’est fait tout seul. Il a su représenter dignement le Sénégal à travers les quatre coins du monde.

Aujourd’hui, il a décidé de troquer le micro à la vie cahoteuse de la politique sénégalaise. FEKKE KO CI BOLE pour dire que c’est parce qu’il en est témoin qu’il s’est engagé à se battre encore plus. De quoi est-il alors témoin pour le motiver à s’engager en politique. A la démagogie de ces douze dernières années ? Au gaspillage de nos maigres ressources ? A la décadence de nos valeurs démocratiques et républicaines ? Peut être bien.

Cependant, l’aveu fait par une autre icône, Souleymane Jules Diop, montre que l’homme ne s’est pas engagé pour ce qui s’est passé ces dernières années, mais nourrissait l’envi depuis belle lurette. En effet, Souleymane Jules Diop, nous a appris que l’enfant de la Medina lui avait confié qu’à l’âge de cinquante ans il s’engagerait en politique.

Il s’est entre temps forgé un gigantesque groupe de presse ; un puissant moyen de pression. L’homme a t’il cependant, les moyens de ses ambitions. Nous avons hérité de la France, l’ancienne colonie, ce gout prononcé aux diplômes. Youssou Ndour n’en a pas. Sur ce cas, il se défend : le statut de Président de la République n’est pas une fonction et ne nécessite pas des diplômes, mais un savoir être et un savoir vivre. Il a certes raison, mais chez nous la première question qui est posée à un homme politique et même à une personne quelconque est quel est son cursus ? Différent des USA où l’on demande à priori ce que l’on sait faire.

Ces préjugés n’arrêtent pas l’homme qui a décidé de s’investir pour le départ de Wade avec son fameux Weur Nombo. Macky SALL s’en réjouit. Mais sait il que cet homme peut lui causer plus d’ennuis qu’il ne pense ? Sait-il que cet homme, avec son Weur Nombo, est entrain de tâter le terrain et de se faire une notoriété entant qu’homme politique ? Youssou Ndour sera, après avoir participé, avec ses moyens, à l’élection de Macky SALL l’un de ses plus fervents opposants. L’homme veut ce qu’il veut aujourd’hui donner à Macky : le pouvoir. Y arrivera t il ? Une chose est au moins sûre, il est entrain de se frayer un chemin au nez et à la barbe de ceux qui l’ont précédé dans ce fleuve à crocodiles.

Youssou Ndour de par sa trajectoire est assurément un modèle. Sa gloire musicale lui fait des jaloux. Et sans état d’âme il continue son chemin.

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr
http://habydia.blogspot.com

5.Posté par Avis d''expert le 13/03/2012 16:02 | Alerter
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FILS D'UNE MBIDANE (MENAGERE) ET D'UN MENUISIER METTALLIQUE: LE CLEPTOMANE YOUSSOU NDOUR UTILISE LA POPLULATION ANALPHABETE ET TROMPE LES OCCIDENTAUX

Au-delà, j’ai toujours pensé que Youssou N’dour symbolisait l’idée que je me fais de mon pays. Il doit être possible pour chaque homme de vivre librement de son talent et de son travail. Je pense que les centaines de milliers de sénégalais qui l’ont soutenu dans ce combat l’ont fait non pas pour ce qu’il est, mais pour ce qu’il a représenté pour nous. Le self-made-man de la Médina n’était qu’un maître chanteur et un vulgaire escroc.

POUR L'ORGANISATION DU GRAND BAL DE BERCY YOUSSOU NDOUR ESCROQUE LES SENEGALAIS

Les prétendues lettres qu’il brandit pour menacer à nouveau les autorités ne font que confirmer tristement tout ce qui précède. Il accuse son entourage, mais c’est ce qui arrive quand on s’entoure d’escrocs et de repris de justice. C’est un mensonge que de prétendre, comme il le fait, qu’il perd des centaines de millions dans l’organisation du bal de Bercy. Youssou N’dour n’en est pas l’organisateur. L’évènement est organisé par Alias production, une structure française, qui loue la salle et paie un cachet au chanteur. Youssou N’dour reçoit en retour un paquet de billets. On voit bien toute la spéculation qu’il y a sur ces billets, pour pousser les clients à les acheter au prix fort, alors que la salle n’est jamais remplie.

C’est lui-même qui a fait le tour des médias occidentaux pour exprimer son refus et son opposition à la façon dont les affaires de l’Etat sont conduites.Bercy est un concert privé organisé en collaboration avec la municipalité de Paris, et pour lequel le musicien aurait demandé un soutien financier au président Wade. « Tous les projets de You ont été des échecs notoires: Joko, Dakar Loisirs Club, Jololi parti en liquidation judiciaire. L’Etat du Sénégal n’a jamais aidé un individu autant qu’il a aidé Youssou Ndour. » C’est You lui-même qui a sollicité Abdoulaye Wade pour subventionner Bercy, une manifestation à but lucratif, qui a été financée avec l’argent du contribuable. Les Sénégalais ont toujours soutenu Youssou Ndour. Il n’a pas le droit de leur faire ce coup. C’est tout simplement inadmissible.

Il continue encore de parler d’un mouvement qui n’existe même pas. Il est sans structuration, sans direction, sans récépissé, sans adresse, sans numéro de téléphone. Depuis qu’il en a fait l’annonce à Paris, il peine à dire qui en est membre. J’ai eu mal pour Cheikh Tidiane Gadio. C’est dans son salon qu’est née l’idée de «Fekke maci boolé ». Youssou N’dour rendait visite à l’ancien ministre des Affaires étrangères quand il a appris, en direct, son limogeage. C’est là que le chanteur a déclaré, pour la première fois, « lii dé mooy fékké maci boolé », avant de proposer à Gadio son soutien.

YOUSSOU NDOUR S'EST ENRICHI SUR LE DOS DES POPULATIONS DE LA MEDINA

En réalité, une grande partie de cette fortune qu’il prétend posséder provient de financements souscrits au nom des nécessiteux. Avec l’ambitieux projet Jokko, il avait promis à chaque habitant de la Médina un ordinateur. Cela fait dix ans qu’ils attendent. Il est devenu, selon les mots d’un inspecteur du trésor, un spécialiste des faillites douteuses. Il y a eu la Saprom, ensuite Xippi Inc et le label Jololi, financé par le FPE, aujourd’hui Prince Arts, tenu par son frère.

Tous ont été déclarés en faillite, abandonnant actif et le passif, alors qu’il y avait à la base des financements de plusieurs centaines de millions de francs. L’idée était de promouvoir la production locale. Mais tous les musiciens qui s’y sont aventurés l’ont amèrement regretté. Même sa musique s’est coupée de ses bases populaires pour devenir de la grosse arnaque. Il sert tantôt de la musique orientale, tantôt du reggae. Les populations qui se ruent sur les bacs pour acheter les titres de leur idole n’ont droit maintenant qu’à du réchauffé. Le « kid » de la Médina n’a plus le temps de s’inspirer.

Entendons-nous bien, ce n’est pas le musicien talentueux qui est ici en procès, encore moins le patron de presse. C’est l’homme d’affaires sans scrupule et le politicien véreux qu’il est devenu. J’ai été, comme tout le monde, choqué par son abdication et son reniement. J’ai aussi regretté sa vie dilettante, faite de sorties nocturnes et de bagarres avec des reporters photographes. Seuls les intimes savaient que le chanteur de la Médina aimait la fumette et la bibine, jusqu’à ce qu’il avoue lui-même, sans aucune raison apparente, qu’il buvait du champagne « pour fêter ». Je me suis demandé s’il avait conscience de l’impact que ce petit aveu pouvait avoir sur les millions de jeunes qui s’identifient à lui. Quel que soit ce que ses défenseurs aveuglés peuvent prétendre, quelque chose ne va pas chez cet homme.

Youssou ndour ce sont tous les artistes qui se plaignent de ses comportements qui signent chez lui et retrouvent leurs albums sur le marché le lendemain.

Je vais finir sur un dernier point, avec la promesse d’y revenir plus tard. Nous ne pouvons pas faire l’impasse sur les 1,3 millions de dollars dégagés par Benetton pour venir au secours des pauvres. Youssou N’dour a fait le tour du monde pour parler de dignité des africains. C’était un projet test, qui devait s’étendre à d’autres pays africains. A ce jour, les responsables de Benetton, qui avaient cru le chanteur sénégalais sur parole, courent après lui pour savoir quel usage a été fait de leur argent. La plupart des candidats qui avaient déposé un dossier et des frais de 10 000 francs ont perdu leur argent. Le premier directeur a démissionné et le site Internet ne marche plus. S’il utilisait cet argent à d’autres fins, ce serait une escroquerie morale insupportable.

Quand les responsables de Benetton ont accepté de financer le projet gratuitement, Youssou N’dour leur a dit qu’il l’appellerait Birima, du nom d’un Damel du Cayor. Ils lui ont demandé pourquoi. Il leur a expliqué que Birima était un homme qui tenait toujours parole !

6.Posté par Avis d''expert le 13/03/2012 16:04 | Alerter
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LE CLEPTOMANE YOUSSOU NDOUR DOIT ETRE INCARCERE POUR DETOURNEMENT DE BIENS SOCIAUX ET ESCROQUERIES: You est devenu un bandit mythomane

YOUSSOU NDOUR: MYSTERE AUTOUR DE 1,3 MILLION DE DOLLARS

Lancé en fanfare avec l’appui promotionnel et financier du groupe Benetton, le fonds de microfinance Birima, confié à Youssou Ndour, est loin du compte. Le donateur italien aurait doté le fonds d’un million de dollars, dont le chanteur n’a jamais accusé réception. Le fonds aurait également emprunté plus de 200 000 euros auprès de « micro-investisseurs » qui perdent patience…

Où est passé le million de Benetton ? C’est l’une des questions qui planent sur le fonds Birima, cette société de crédit coopératif née d’un projet du groupe italien, initiée en juin 2007 et visant à développer un fonds africain de microfinance, géré et promu par Youssou Ndour.

Séduit par le discours généreux de l’icône sénégalaise, le groupe Benetton n’avait pris aucune garantie particulière et n’avait revendiqué aucun rôle dans la gestion de ce fonds.

Séduit par le discours généreux de l’icône sénégalaise, le groupe Benetton n’avait pris aucune garantie particulière et n’avait revendiqué aucun rôle dans la gestion de ce fonds.

C’est ainsi que, dans une déclaration à l’AFP datée du 13 février 2008, la star internationale affirmait que le fonds ne disposait, au départ, que d’un capital de 200 millions FCFA (305 000 euros) et laissait entendre qu’il en était lui-même le donateur : « Je ne veux pas de dons, je n’(en) demande pas. (...) C’est une question de dignité pour les Africains », ajoutait-il. Des déclarations reçues avec étonnement chez Benetton qui, depuis sa donation, n’a plus jamais reçu de nouvelles du « griot planétaire ».
Interrogé le 30 mars 2008 par le journaliste El Hadji Gorgui Wade Ndoye, Youssou Ndour allait encore plus loin et déclarait : « J’avais un peu d’argent et je l’ai mis dans ce projet. »

Quant au rôle de la multinationale italienne, il se serait, selon lui, limité à une campagne de publicité : « Je remercie Benetton, qui m’a fait bénéficier de sa campagne mondiale. (…) Avec cette multinationale, nous bénéficions de son savoir-faire et elle aussi retire un profit. Tout le monde y gagne. »

Espoirs déçus

Dès son lancement, l’objectif de Birima était ambitieux : « A partir du Sénégal, pays choisi comme projet pilote car il compte parmi les pays les plus stables du continent, l’expérience de microcrédit élaborée par Birima s’étendra ensuite progressivement à d’autres nations africaines », lisait-on dans le dossier de presse de lancement.

Sur le blog de ces « micro-investisseurs » commencent à poindre de sérieuses manifestations d’inquiétude de la part d’épargnants qui se plaignent d’un défaut de remboursement de Birima de 91,68% !

Selon Moustapha Ndiaye, coordinateur initial de la structure coopérative, dès le départ « Birima a suscité un grand intérêt, enregistrant plus de 200 adhésions dès la première semaine. L’adhésion s’obtenait alors en fournissant une pièce d’identité, trois photos et 10 000 FCFA de frais (15,2 euros). L’objectif était d’atteindre 5000 membres en une année. » En ce qui concerne les crédits, Birima s’était fixé initialement un objectif de 500 accords de crédit sur cinq ans, pour une moyenne de 500 000 FCFA par opération.

Aujourd’hui, pour la plupart des professionnels sénégalais de la microfinance, Birima n’a pas rempli sa mission et n’a pas obtenu les résultats attendus. Pour K.C., gérant reconnu d’une structure islamique de microfinance soutenue par la Banque islamique de développement, « Birima ne connaît pas la même popularité que son auteur. Malgré les promesses, il n’y a qu’une seule agence ouverte où les éventuels clients doivent venir effectuer des versements. Le projet n’est pas populaire. J’ai moi-même essayé d’avoir des informations et on m’a rétorqué que Birima travaillera bientôt avec un réseau solidaire européen. » Pour la plupart des professionnels interrogés, Birima a disposé d’un budget initial de 200 millions de FCFA et n’est pas encore opérationnel.

Appel aux bailleurs de fonds
Un avis que ne partage pas Youssou Ndour, vedette d’un récent forum organisé à Lille intitulé « L’argent responsable : un monde plus éthique est-il possible ? » : « Ce n’est pas une banque en soi, c’est plus une mutuelle avec une démarche totalement différente. Nous avons aujourd’hui près d’un millier de clients », annonçait-il. Toutefois, l’artiste international reconnaît à mi-mot qu’il est nécessaire de « rebooster ce label Birima qui existe déjà et marche bien ». Pour cela, il en appelle aux « bailleurs de fonds qui ont l’habitude de prêter aux banques traditionnelles et qui peuvent aussi, en même temps, prendre en compte le microcrédit ». « Si nous ne trouvons pas des institutions financières, ça va être difficile, au Sénégal comme ailleurs en Afrique », reconnaît celui que Martine Aubry vient de faire citoyen d’honneur de la ville de Lille.

Un directeur désenchanté

Pour Ibrahima Thioune, ancien directeur général de Birima, qui a quitté la société il y a une année, il est clair « que l’objectif n’a pas été atteint et que le résultat est mitigé ». Pourtant, selon lui, l’absence de garantie demandée aux emprunteurs rend Birima très attractif, à juste titre puisque, statistiquement, 98% des microcrédits contractés au Sénégal sont remboursés.

M. Thioune précise qu’il ne souhaite pas communiquer les raisons de son départ de Birima, mais il semble évident qu’il déplore, a minima, le déficit d’activité de l’agence, ainsi que le retard dans l’exécution du business plan.

Il souligne également que Birima lève depuis un certain temps « de l’argent dans de nombreux pays, grâce à des réseaux solidaires comme MYC4.com », une plateforme en ligne qui invite les internautes du monde entier à « investir » par tranches de quelques euros dans des projets d’entreprises africaines de leur choix.



Défaut de remboursement

Nous nous sommes intéressés de plus près à cette plateforme, qui révèle, en effet, que Birama aurait déjà emprunté à ce jour 211 041 euros(1) à des particuliers, séduits par la notoriété et le discours de la vedette. Mais sur le blog de ces « micro-investisseurs »(2) commencent à poindre de sérieuses manifestations d’inquiétude. Les épargnants se plaignent d’un défaut de remboursement de Birima, qui atteint à ce jour 91,68% ! A ces plaintes, le directeur du fonds Birima répond que le Sénégal connaît une grave crise économique, que les petits emprunteurs ne peuvent plus rembourser et que des procédures judiciaires sont en cours pour forcer ces petites gens à honorer leurs créances(3). Nous sommes bien loin des déclarations de l’artiste : « C’est une manière pour moi de lutter contre la pauvreté (…). J’ai pensé qu’il fallait partir sur des bases qui respectent nos traditions, la parole donnée. »



Un bilan officiel hésitant

Malgré tout, pour Abdoulaye Dieng, administrateur de Birima, l’affaire se porte très bien avec un flux de 1500 à 2000 comptes ouverts, dont plus de la moitié auraient déjà bénéficié de crédits. « La clientèle est essentiellement constituée de très petits commerçants, comme les vendeuses de poisson, les marchands ambulants, les salons de coiffure et de couture, qui présentent un très bon taux de recouvrement. » Selon M. Dieng, « pour obtenir un crédit chez Birima, il faut ouvrir un compte avec un dépôt minimum de 15 000 FCFA (23 euros) et être client régulier, depuis au moins trois mois ». Les crédits inférieurs à 500 000 FCFA sont attribués par un agent de crédit. Au-delà, ils sont accordés par le comité de crédit. La période de remboursement varie entre 24 et 36 mois et le montant maximum octroyé est de 10 millions FCFA (15 000 euros). Pour l’administrateur de la société, le volume des encours de crédits octroyés, depuis le démarrage des activités, se situerait « entre 300 et 500 millions FCFA », mais il reconnaît ne pas être tout à fait certain de ces chiffres…

Quand les responsables de Benetton ont accepté de financer le projet gratuitement, Youssou N’dour leur a dit qu’il l’appellerait Birima, du nom d’un Damel du Cayor. Ils lui ont demandé pourquoi. Il leur a expliqué que Birima était un homme qui tenait toujours parole !

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