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Présidentielle 2019: "Nous réélirons le Président Macky Sall pour un second mandat"


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Août 2018 à 16:17 | | 0 commentaire(s)|


 Je me suis engagé pleinement lors des dernières législatives de 2017, pour assurer une majorité parlementaire au régime en place, et consacrer par-là, sa stabilité politique, gage d’une démocratie apaisée pour notre pays.

Nous n’avons pas le droit en effet, et je le pense sincèrement, quel que soit la légitimité du combat que nous menons, de rompre notre fragile équilibre somme toute précaire, au nom de joutes et autres combats politiques dont la finalité ne peut dépasser la promotion individuelle de personnalités politiques censées être les seules détentrices de solutions aux multiples maux dont souffrirait le peuple sénégalais.

Aujourd’hui je déclare solennellement mon soutien au Président Macky Sall, pour un second mandat.

Les raisons de cet engagement sont nombreuses, et variées.
Tout d’abord, il nous faut reconnaitre que son mandat finissant aura permis à notre pays d’engranger de nombreux succès au plan économique et social. Quels que soient par ailleurs les avis contradictoires des uns et des autres, le lancement de l’ambitieux pôle de développement économique de Diamniadio adossé à l’érection d’une nouvelle ville résolument tournée vers la modernité, est à célébrer pour notre pays.

Avec ce programme, la spéculation foncière et la démographie galopante qui ont accéléré la croissance macro céphalique de Dakar, connaitront un coup d’arrêt dont tout le bénéfice sera senti très bientôt par les populations de la capitale, en termes de qualité de vie, de baisse de loyers et autres accès plus facilités aux services essentiels.

La Région de Thiès de par sa position stratégique, tirera désormais le développement du Sénégal : sa proximité géographique avec les autres régions périphériques facilite en plus une mobilité à même de réduire fortement l’inflation en besoin de logements, et les autoroutes du développement ainsi que l’extension du rail permettront un gain de temps qui va davantage valoriser le patrimoine foncier de ses régions frontalières, et booster leur croissance économique en plus.

J’ose ainsi imaginer qu’avec le port de Ndayane, la mise en place du port sec de Kaolack et le dragage de son port fluvial vont permettre au Saloum de retrouver son rôle de pionnier du développement agricole et commercial, au carrefour de plusieurs routes transfrontalières.

L’essor économique de notre pays entamé par les projets grandioses du Chef de l’Etat, est donc lancé. 

Les conditions de son impulsion et les coûts exorbitants de certains programmes et projets sont certes sources de polémiques. Il n’est jamais dans un tel cadre trop tard pour procéder à une évaluation sommative de leurs réalisations, étant entendu que la polémique est plus nourrie par cela, que par la question de la pertinence de la vision du Président Macky Sall. Il serait en effet inconvenant pour certains groupes politiques de l’opposition d’en contester l’objectivité, vu qu’ils ont crié partout que la paternité de leur imagination revenait à Me Wade ! L’Etat étant une continuité, nous ne pouvons qu’en saluer la concrétisation.

La question de l’exploitation de nos ressources énergétiques entre dans la même veine. Il n’y a rien au Sénégal qui se fait présentement qui échappera à la reddition des comptes. Dès lors que les dispositions sont prises et que l’objectif de leur valorisation par une exploitation concertée avec les pays frontaliers est entérinée, il s’agit d’en accompagner le processus, en veillant à sauvegarder au mieux les intérêts immédiats de notre pays, et de préserver l’héritage des générations futures auxquelles nous devrons rendre compte.

De toute façon, les ressources pétrolières minières et gazières constituent un enjeu hautement géostratégique surveillé par toutes les puissances politiques mondiales, et il n’y a aucune possibilité de se soustraire aujourd’hui ou demain, à toute instruction liée à leur exploitation et à leur valorisation, si cela se fait au préjudice de nos intérêts primordiaux.

J’en veux à titre d’exemple le sort réservé au Groupe Lafarge, dont la complicité avec Daech en Syrie lui vaut aujourd’hui une descente aux enfers immuable.

Donner un second mandat au Président Macky Sall, c’est lui permettre de parachever sa vision et de nettoyer lui-même ses écuries d’Augias.

Il aura par là l’occasion de rectifier ce qui n’a pas marché, de prendre en compte les alertes et les contestations objectives formulées par  l’opposition républicaine,  la société civile et les autres acteurs sociaux, et d’instaurer comme il le souhaite une culture renforcée de la reddition des comptes, ainsi qu’ une nouvelle dynamique de promotion par la compétence et l’éthique, ce qui épargnera à son successeur une reddition des comptes qui pourrait ressembler à un règlement des comptes,  à laquelle nous risquerions d’avoir droit dès 2019, si le candidat Macky Sall ne rempilait pas.

D’autres parts, l’obtention d’un second mandat du Président Macky Sall consacrera la fin de la carrière de plusieurs ambitieux pouvoiristes de notre scène politique. Rien ni personne n’a réussi à leur faire comprendre la fin d’une époque révolue, celle de vivre par et pour la politique.

Il est fondamental en effet que nous rompions avec certaines pratiques politiques chez nous que nous devrons enterrer avec ces politiciens. La promotion par la parole, sans autre compétence qu’un pouvoir de laudation ou une capacité exceptionnelle en chantage par le sentiment, doit être révolue au Sénégal. Nous n’avons plus le droit de promouvoir des démagogues ou des aventuriers en recherche de reconnaissance, si nous voulons maintenir notre pays sur la voie de l’émergence et accélérer le rattrapage de notre retard sur nos concurrents directs au plan économique.

Le Sénégal a besoin d’une élite politique compétente, citoyenne, patriote et consciente des enjeux géostratégiques liés au développement économique et social des nations.

De plus, le parrainage à mon sens induira un regroupement des leaders qui devront prendre leurs responsabilités, autour des idéaux politiques communs charriant une vision sociétale partagée sur la base de laquelle sera échafaudé un programme économique, politique et social de gouvernance qui servira de feuille de route pour toute action politique.

Dans ce cadre, le leadership cessera d’être incarné comme cela se faisait dans le passé par un seul homme jugé providentiel, pour se muer en leadership éclaté.

Les personnalités politiques qui croiront à la même idéologie se regrouperont en effet, et chacune apportera sa pierre à l’édifice et parmi elles, de manière collégiale, il sera choisi un leader sur la base de critères bien définis, sans aucune forme de subjectivisme. Nous en avons un exemple concret, avec la coalition Benno Bokk Yaakar qui a résisté à tous les remous, pour plébisciter un candidat unique, le Président Macky Sall en l’occurrence.

La politique sera donc réhabilitée, et servir le peuple retrouvera son sens premier.

Nous avons besoin de conforter notre pays dans la stabilité politique et sociale qui a bâti sa réputation et fortifié sa démocratie. C’est pourquoi nous n’occultons pas que l’Etat de droit rime avec reddition des comptes, cause pour laquelle les grands principes qui soutiennent les combats politiques qui pour la plupart, doivent être maintenus et renforcés.

Mais nous n’oublions pas que les grands défis de notre démocratie sont systémiques. Il s’agit moins d’une affaire d’hommes que de système en effet. Et le seul débat qui vaille porte plus sur ce point que celui sur lequel voudrait insister la majorité de nos hommes politiques, qui veulent personnifier leur combat pour la conquête du pouvoir, pour transformer les échéances électorales imminentes en un rendez-vous aux allures de referendum pour ou contre Macky Sall !



 
Cissé Kane NDAO
Président A.DE. R
 

Alain Lolade