A cinq jours du scrutin, la campagne électorale pour la présidentielle gabonaise est entrée dans sa dernière ligne droite. Cette campagne a été riche en violences policières contre les opposants, discours xénophobes, fâcheries, ruptures et quelques surprises. La principale a été le ralliement de trois ténors de l’opposition à la candidature de Jean Ping, figure majeure de la vie politique gabonaise qui après avoir été un pilier du régime Bongo au pouvoir depuis 48 ans, entend incarner l’alternance.
Malgré les ralliements à son projet, on est loin de la candidature unique de l’opposition que la société civile appelle de ses vœux. Plusieurs opposants contestent la légitimité de la candidature de Jean Ping et ont décidé de faire cavalier seul. Ces dissidents favoriseront l’émiettement des voix aux urnes le 27 août au détriment de l’opposition. Le pronostic reste incertain à la veille du scrutin.
rfi