« Hissein Habré était ici présent et a entendu cette lecture de l’ordonnance de renvoi », se sont réjouis Clément Abaifouta et son camarade, Ousmane Abakar, tous deux "rescapés" des drames survenus sous le règne de l'ancien Président tchiadien. Pour eux, c’est un moment important, "que nous attendions depuis 25 ans. Ce moment a maintenant commencé ».
M. Ousmane Abakar qui doit retourner demain, au Tchad, a apprécié la corroboration de leurs récits par le Parquet près des Chambres africaines extraordinaires (Cae) . « Ce pour quoi nous nous battons depuis des années a pris forme : entendre nos récits de la bouche d’autorités judiciaires, être pris au sérieux par des magistrats, être compris par le public sénégalais », a apprécié, M. Abakar. Aussi, dit-il, "aujourd’hui, au Sénégal, en Afrique et dans le monde, nul ne peut ignorer l’étendue des horreurs que le peuple Tchadien a subies de 1982 à 1990 sous le joug de Hissein Habré et la violence de son pouvoir". D’ailleurs, renseigne-t-il, « faire connaitre nos récits, c’est faire comprendre à tous les despotes encore au pouvoir qu’un jour, comme Habré, ils feront face à la justice ».
Fara Mendy
M. Ousmane Abakar qui doit retourner demain, au Tchad, a apprécié la corroboration de leurs récits par le Parquet près des Chambres africaines extraordinaires (Cae) . « Ce pour quoi nous nous battons depuis des années a pris forme : entendre nos récits de la bouche d’autorités judiciaires, être pris au sérieux par des magistrats, être compris par le public sénégalais », a apprécié, M. Abakar. Aussi, dit-il, "aujourd’hui, au Sénégal, en Afrique et dans le monde, nul ne peut ignorer l’étendue des horreurs que le peuple Tchadien a subies de 1982 à 1990 sous le joug de Hissein Habré et la violence de son pouvoir". D’ailleurs, renseigne-t-il, « faire connaitre nos récits, c’est faire comprendre à tous les despotes encore au pouvoir qu’un jour, comme Habré, ils feront face à la justice ».
Fara Mendy