Procès de Karim Wade et Cie : La Cour encore accusée de partialité

En effet, hier, lors de l'interrogatoire d'Alioune Samba Diassé, ils se sont insurgés contre la Cour qui, selon eux, "s'érige en avocat de la partie civile". "Depuis le démarrage du procès, on ne fait qu'introduire de fausses pièces. La partie civile comme le parquet spécial ne font que dénaturer les faits", estiment-ils. Mieux ou pis, indique Walf, ils soulignent que la décision qui sera rendue dans cette affaire opposant Karim Wade à l'Etat du Sénégal risque d'être une décision qui ne sera pas crédible". S'adressant toujours à la Cour, à sa tête Henri Grégoire Diop, Me Seydou Diagne s'interroge : "A quel procès assistons-nous ? Il faut que la Cour prenne ses responsabilités parce que vous êtes pointés du doigt par la communauté internationale". En réponse à ses accusations, Henri Grégoire Diop a rappelé aux avocats les pouvoirs qui lui sont assignés. La Cour a des pouvoirs exorbitants qu'elle n'a jusque-là pas utilisés", menace le Président avant d'ajouter, en réponse à Me Alioune Badara Cissé qui l'accuse de se comporter comme un avocat de la défense : "Depuis le début de ce procès, nous vous laissons dire tout ce que vous voulez. Tout cela, c'est pour le respect de la défense, car nous savons tous que la défense est sacrée. Mais, il faut le minimum de respect lorsque vous vous adressez à la commission".