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Promotion et dangers des avortements provoqués : Le ministère de la Santé alerte et menace

Bes Bi- Les cas d’avortement provoqués préoccupent le ministère de la Santé et de l’action sociale. Il dit avoir été interpellé sur la «diffusion fréquente de diverses publicités et offres de méthodes d’avortement proposées aux femmes enceintes ou aux couples, notamment dans les réseaux sociaux».


Rédigé par leral.net le Mardi 11 Juin 2024 à 11:29 | | 0 commentaire(s)|

Les services de Ibrahima Sy rappellent qu’au Sénégal, l’interruption volontaire de grossesse est interdite par la loi, «à l’exception unique de l’avortement thérapeutique encadré par le tribunal».

Le ministère alerte sur les complications médicales qui sont, entre autres, «les hémorragies, les infections, les troubles mentaux, le rejet par la société, l’infertilité, la stérilité, les infections, les décès».

Le département de la Santé souligne également que le code pénal punit l’avortement ou la tentative d’avortement, de même que «la publicité de cabinets médicaux provoquant au délit d'avortement, la vente ou la distribution de quelque manière que ce soit de remèdes, substances, instruments ou objets quelconques destinés au délit d’avortement».

Le ministère appelle les populations à «participer activement à la lutte contre toutes les formes de promotion de l’avortement, particulièrement les publicités dans les réseaux sociaux ou les sites privés»