Après avoir annulé le mandat d'arrêt contre le président de l'Assemblée nationale ivoirienne pour vice de forme, la justice militaire du Burkina Faso renonce à relancer un nouveau mandat.
Face aux obstacles juridiques liés à l'application des conventions bilatérales entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso – conventions qui interdisent l'extradition en matière d'infractions politiques ou militaires – et le refus d'Interpol d'exécuter l'ancien mandat émis par le Burkina Faso contre Guillaume Soro, les autorités judiciaires burkinabè rectifient le « tir », selon les mots du commissaire du gouvernement. Elles optent pour la procédure de la dénonciation.
Le dossier dans les mains de la justice ivoirienne
Cette procédure consiste à dénoncer les faits reprochés à Guillaume Soro auprès des autorités ivoiriennes afin que celles-ci se saisissent du dossier. Le dossier sur la dénonciation a déjà été transmis au ministère burkinabè des Affaires étrangères, qui aura pour mission de le faire parvenir aux autorités judiciaires ivoiriennes. Le Burkina Fasso.
rfi