Avant Karim Wade, aucun ministre ne s’aventurait à se déplacer régulièrement en jet privé. Le président Wade , dont il est plus que la prunelle des yeux, ne dit et ne fait rien pour l’arrêter. Au contraire, il l’encourage. Karim Wade est également le gestionnaire qui confond les caisses des agences qui lui sont confiées à ses poches. Son père devenu président de la République, il a découvert le luxe et les richesses, qui sont devenus sa drogue. Au lieu de le faire désintoxiquer, son père l’a encouragé. Il est devenu le plus servi ministre d’État que le Sénégal n’a jamais eu dans son histoire. Maintenant, son père, arrivé au soir de sa vie, a peur pour lui. Il sait que le destin de son fils serait est bel et bien la prison. Parce que les surfacturations qu’il maquille seront découvertes ; un crime n’étant jamais parfait. Or, Karim aligne crimes économiques et délits financiers. Ce qui heurte et écoeure les Sénégalais, qui ont, en conséquence, sanctionné le parti de Wade sur toute l’étendue du territoire national. Wade sait que de par ses agissements, ceux de sa famille et de ses proches, les Sénégalais l’attendent pour le sanctionner.
Le cas échéant, son fils répondra de leurs crimes. Terrible perspective ! C’est ce qui fait que Wade, en dépit d’être malade et vieillissant, va tout faire pour s’accrocher au pouvoir, afin de sauver son fils des geôles. Il veut un troisième mandat, pour lui donner le temps de fabriquer des justificatifs et d’effacer les traces de ses délits. Ils sont nombreux. Les deux ans, qui lui restent à la tête de l’État ne suffisent pas. Ainsi Wade veut encore sept ans de pouvoir, pour tenter de jouer sur l’amnésie des Sénégalais. C’est ceci qui explique qu’il a commencé sa campagne à plus de deux ans de l’élection présidentielle. Du jamais vu, qui traduit un affolement. Pour vouloir sécuriser son fils, Wade a même fait appel à Idrissa Seck, qu’il avait juré de ne revoir que devant Dieu. Il oublie que le regard que les Sénégalais ont pour lui est le même que celui qu’il pose sur son ancien Premier ministre. Mais Wade a beau aimer son fils, qu’il passe tout le temps à couver, cependant l’histoire finira par le rattraper, pour lui faire payer ses crimes. La société rappelait feu Sembène Ousmane, est la plus mauvaise des créanciers. Car, elle n’oublie pas ses dettes et ne les efface jamais. Hélas, Wade, qui n’est pas éternel, est au soir de sa vie.
La Redaction XIBAR.NET
Le cas échéant, son fils répondra de leurs crimes. Terrible perspective ! C’est ce qui fait que Wade, en dépit d’être malade et vieillissant, va tout faire pour s’accrocher au pouvoir, afin de sauver son fils des geôles. Il veut un troisième mandat, pour lui donner le temps de fabriquer des justificatifs et d’effacer les traces de ses délits. Ils sont nombreux. Les deux ans, qui lui restent à la tête de l’État ne suffisent pas. Ainsi Wade veut encore sept ans de pouvoir, pour tenter de jouer sur l’amnésie des Sénégalais. C’est ceci qui explique qu’il a commencé sa campagne à plus de deux ans de l’élection présidentielle. Du jamais vu, qui traduit un affolement. Pour vouloir sécuriser son fils, Wade a même fait appel à Idrissa Seck, qu’il avait juré de ne revoir que devant Dieu. Il oublie que le regard que les Sénégalais ont pour lui est le même que celui qu’il pose sur son ancien Premier ministre. Mais Wade a beau aimer son fils, qu’il passe tout le temps à couver, cependant l’histoire finira par le rattraper, pour lui faire payer ses crimes. La société rappelait feu Sembène Ousmane, est la plus mauvaise des créanciers. Car, elle n’oublie pas ses dettes et ne les efface jamais. Hélas, Wade, qui n’est pas éternel, est au soir de sa vie.
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