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Rapport annuel de la Centif : Blanchiment de capitaux, faux et usage de faux, soustraction, détournement de fonds au menu

La Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) vient de livrer son rapport annuel 2013. Outre le secteur du transfert d'argent, ceux des bâtiments et travaux publics sont également éclaboussés par des soupçons de blanchiment de capitaux.


Rédigé par leral.net le Jeudi 4 Septembre 2014 à 12:47 | | 1 commentaire(s)|

Rapport annuel de la Centif : Blanchiment de capitaux, faux et usage de faux, soustraction, détournement de fonds au menu
En sus de l'étudiante sénégalaise qui a reçu un transfert d'argent d'un montant d'un milliard de FCfa, nos confrères de L'Observateur révèlent une autre affaire cocasse mise à nu par la Centif. Celui-ci fait état d'une société à responsabilité limitée qui a pour activité déclarée l'importation et l'exportation de denrées alimentaires. M. Loufalle, un ressortissant d'un pays du continent américain, et M. Naboura, citoyen d'un pays de l'Afrique de l'Ouest sont les actionnaires et dirigeants, ils sont en règle avec la législation commerciale sénégalaise. M. Naboura, écrit le journal, a ouvert un compte courant au nom de la société dans les livres d'une banque. En un laps de temps, une cinquantaine d'opérations d'un montant cumulé d'environ 900 millions FCfa ont été signalées. L'enquête de la Centif va permettre de poursuivre M. Loufalle et ses acolytes nationaux et étrangers pour racket, trafic de drogue, détournement et blanchiment de capitaux. Ce, après la découverte que les retraits opérés étaient destinés à des dépenses somptuaires de consommation dans les grands restaurants au Sénégal et dans différents sites touristiques du Moyen Orient. L'autre partie de l'argent est investie dans le secteur du commerce et l'immobilier.

Au cours de l'année 2013, lit-on dans le rapport parcouru par L'Obs, les types d'opérations sur lesquels portent les soupçons sont : les virements internationaux en entrée (63%), les transactions via les systèmes de transfert rapide d'argent (8%), les versements d'espèces (21%), les remises de chèques à l'encaissement (4%), les virements bancaires locaux (4%).