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Russie 2018 : La première Coupe du monde avec arbitrage vidéo


Rédigé par leral.net le Lundi 30 Avril 2018 à 10:57 | | 0 commentaire(s)|

L’arbitrage vidéo sera au rendez-vous de la Coupe du Monde qu’accueillera la Russie à partir de juin 2018. Les arbitres seront assistés par la vidéo pour prendre des décisions qui entre temps étaient très délicates à prendre pour eux.

Gianni Infantino, le président de la FIFA, ne cache pas son envie de faire passer l’arbitrage dans toutes les compétitions. Les plus grands championnats européens n’ont pas encore commencé par utiliser cette technologie qui a des avantages et des inconvénients. Si le premier avantage est la justice qu’il y aura dans les décisions arbitrales, le ralentissement du jeu causé par le VAR divise les acteurs du football. Plusieurs footballeurs ou dirigeants se sont opposés clairement à cette nouveauté technologique qui changera l’histoire du football.
«La VAR est quelque chose de positif, qui apporte plus de transparence au football», avait déclaré Infantino à Lima, où il se trouvait pour une autre réunion de la Fifa. «L'arbitrage vidéo ne va pas être la solution à tout dans le football, ce que l'on veut faire avec la VAR c'est éviter les erreurs retentissantes des arbitres»
 
Avantages et inconvénients de l’assistance vidéo à l'arbitrage encore appelé « VAR »


L’assistance vidéo permettra de ne plus parler de partialité de l’arbitre ou de mauvais arbitrage dans des décisions décisives pour une rencontre. Bien qu’il existe incontestablement différentes lignes de conduite adoptées entre les ligues, dans la façon dont le jeu est dirigé, comme indiqué par une étude de Bwin sur les cinq grandes ligues européennes, personne ne niera que l’arbitre joue également un rôle énorme dans le nombre de cartons distribués et toutes les autres décisions.
L’inconvénient du VAR est qu’il retarde le jeu. Le football devient mécanique avec cette technologie et le naturel donne une sensation de tournage de film au spectateur. Ce n’est pas anodin si plusieurs observateurs avertis protestent contre l’arrivée de l’assistance vidéo dans le football et préfère continuer à faire avec les erreurs d’arbitrage. Une chose est certaine, l’avenir du VAR se jouera lors de cette coupe du monde en Russie selon la satisfaction ou non des acteurs du football. Pour rappel, elle a été utilisée déjà lors de la Coupe des Confédérations en 2017 avec des impressions mitigées qu’elle donnera aux acteurs.

Qu’est-ce que l’assistance vidéo à l'arbitrage ? Les arbitres assistants vidéo interviennent dans quatre situations seulement, avec l'objectif d'une interférence minimale pour un bénéfice maximal : un but (validé ou non) ; un penalty (sifflé ou non) ; un carton rouge direct (infligé ou non) ; et pour vérifier l’identité d’un joueur sanctionné.
Le visionnage des séquences vidéo peut être demandé par l'arbitre ou effectué à l'initiative des arbitres assistants vidéo. Après analyse de la situation, ceux-ci en informent l'arbitre par oreillette, qui prend la décision appropriée, le cas échéant après être allé consulter la vidéo lui-même sur le bord du terrain

Lors de la Coupe du monde 2018, lors de tous les matches, le trio arbitral est assisté par un arbitre assistant vidéo et trois adjoints, tous arbitres FIFA, et quatre techniciens vidéo. Cette équipe est basée dans une salle de régie vidéo située à Moscou et dispose de l'accès aux images de toutes les caméras des diffuseurs, plus deux caméras consacrées spécifiquement aux hors-jeu, transmises par un réseau en fibres optiques. Elle comprend en outre, un représentant de la FIFA chargé d'informer les diffuseurs et commentateurs de la raison du recours à la vidéo et de son résultat.