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SUUKERU KOOR : LA VIE, UNE ROUTE QUI DURE UNE JOURNEE

« Dans ce pays, ceux qui doivent parler se taisent, faute d’être écouté. Ceux qui doivent se taire et aller faire leur apprentissage, parlent. Malheureusement, seuls ces derniers sont écoutés. Si bien que le bruit l’emporte et que les hommes se perdent et oublient le vrai sens de la vie ainsi que les recommandations de leur religion. »


Rédigé par leral.net le Mercredi 11 Août 2010 à 18:22 commentaire(s)|

SUUKERU KOOR : LA VIE,  UNE ROUTE QUI DURE UNE JOURNEE
El Hadj Alioune Moussa Samb, Imam Ratib et Cadi de Dakar
« Le vrai perdant est celui qui a perdu sa vie l’ayant passé dans les distractions inutiles, jeux, palabres et controverses interminables dans les assemblées où l’on rit et discute toujours sans profit religieux. »
Feu Serigne Same Mbaye, Grand Maître Soufi
En ce début de mois d’abstinence, de prière et de méditation, je voudrais partager avec les musulmans et tous les citoyens de ce pays, en guise de « suukeru koor », cette humble réflexion sur la vie de l’homme sur terre. À vrai dire, il s’agit d’un simple rappel, d’une vérité que tout le monde connait et que chacun a eu à expérimenter, mais que l’on a tendance à oublier, emportés que nous sommes par le traintrain, les plaisirs des jeux et les bruits de ceux-là « qui doivent se taire », comme le dit l’Imam Ratib de Dakar. Et pourtant, rappelle le Coran, « La rivalité mutuelle (pour la conquête des biens de ce monde) vous distrait jusqu’à ce que vous descendiez dans les tombeaux ». Puis cet enseignement : « La vie d’ici bas n’est qu’une jouissance trompeuse ». Enfin cette injonction : « Rivalisez dans l’accomplissement des bonnes actions »

Mon père disait que la vie de l’homme sur terre est une route qui dure une journée ; une journée pour gagner l’éternité ou bien perdre, dans les cavernes obscures et profondes de la géhenne, ce qui fait la dignité humaine. Elle peut être droite ou tortueuse, « la route-vie », large ou sinueuse, mais elle est toujours éphémère. Il disait aussi que vivre, pour l’homme, c’est la parcourir, c’est faire l’expérience des « jouets » qu’elle offre à ses différentes stations que sont l’enfance, l’adolescence, la jeunesse, l’âge adulte, la vieillesse… Sans oublier les stations intermédiaires. La droiture, la tortuosité, la largesse ou la sinuosité changeante de la « route-vie », disait encore mon père, dépendent du choix des « jouets », du « jeu » ainsi que du sens, de la cadence et de la forme de notre cheminement.
Aussi la vie offre- t- elle, en guise de « jouets », des appétits, des faims, des soifs et des satisfactions ; des occasions d’amitié, d’amour, de haine et d’indifférence ; des séparations et des retrouvailles ; des guerres et des réconciliations ; des sourires, des rires et des pleures. Elle offre la voie lactée et le silence des étoiles ; des mers à traverser, des montagnes à escalader et des fleurs à cueillir, à perdre ou à retrouver ; des déserts à vaincre et des oasis à conquérir. Elle offre des émotions, des extases et des folies ; des poèmes à composer ou à chanter, des danses à danser et des larmes à pleurer. Elle offre des énigmes …
Tout commence dans le sein maternel, « une triple obscurité », enseigne le Coran. Puis, « lorsque l’enfant parait »1, débute l’enfance, l’aube de la vie, la genèse avec ses couleurs, ses saveurs et ses fraicheurs. C’est l’heure magique où le soleil se lève, où la nuit se retire et où la nature se réveille et soupire.
Ensuite, vient l’adolescence, le petit matin et ses ivresses. L’air pur. La respiration facile. Une lumière toute neuve qui inonde le monde. L’on éprouve des envies : envie de faire comme font les adultes, de braver les interdits, de défier l’autorité. Envie d’essayer…
Après, c’est la jeunesse, l’heure ensoleillée où le monde sourit, où les envies deviennent des appétits dévorantes et où l’on rêve de « Midi au mille rayons dansants », comme dit un personnage de « Yaay Kan ? ». C’est « yoor-yoor »2, c’est « ndjolor »3, heures interdites où toutes les portes sont entrouvertes et où retentissent les chants des sirènes et les complaintes des amantes et où, entre autres, la route offre un tam tam qui invite au rythme et à la danse.
Une alternative s’offre à la personne qui atteint cette station bien aimée.
Premier terme de l’alternative : répondre positivement à l’invitation. C'est-à-dire, s’arrêter quelques temps, se détendre, battre le tam tam, danser et se réjouir. Puis poursuivre son chemin. Hélas, il y a des hommes qui ambitionnent de faire d’une station leur demeure. D’avoir goutté au plaisir du tam tam et de la danse, ils veulent en vivre, insatiables tels des junkies. Ainsi refusent-ils d’avancer, de poursuivre leur chemin. C’est pourquoi, le fruit pourrira dans leurs mains. Ce qui a fait leur grandeur fera leur déchéance. Ce qui a fait leur beauté fera leur laideur. La vie les expulsera de cette halte qu’ils squattent et qu’ils quitteront en rampant, semblables à des vers de terre.
Deuxième terme de l’alternative : répondre négativement à l’invitation du tam tam. En effet, il y a des hommes qui, dotés d’une qualité de vie intérieure supérieure à la moyenne et préoccupés par leur rêve (au sens noble du terme, s’entend) dédaignent le tam tam et la danse. Ils passent leur chemin sans s’arrêter, sans regarder en arrière, les yeux fixés sur leur étoile. Hélas, il y a parmi eux des imposteurs qui, bien après, bien trop tard souvent regrettent de n’avoir pas joué le tam tam et dansé. Ils regardent envieusement les « batteur-danseurs », et rebroussent chemin pour aller leur disputer la place. Ainsi voguent ils, tels des navires fous, en contre courant de la vie. Leur laideur égale celle des Albatros de Baudelaire, « ces rois de l’azur » qui « déposés sur les planches (…) maladroits et honteux, laissent piteusement leurs grandes ailes blanches comme des avirons trainer à coté d’eux. »
Après la jeunesse, l’âge adulte, la station de la pleine responsabilité. La balance est en équilibre. Le soleil décline à peine, et s’enclenche le compte à rebours. Tout est encore possible. Car, les intelligents le savent, il reste un après midi entier pour le labeur, le repentir, l’amour du beau et du bien, et la prière. Malheureusement, comme disait Serigne Same M’baye, « L’homme blanchit et deux grands défauts blanchissent avec lui : le désir ardent (des biens de ce bas monde) et les projets lointains, (c’est-à-dire les rêves grandioses). » L’imam Ratib de Dakar, d’affirmer : « Le changement des comportements n’est pas chose aisée. Il faut pour le réaliser, de la sincérité. Il faut de la volonté. Il faut surtout revenir à Dieu.» Et Jacques Brel de chanter, avec raison : « Plus ils sont vieux, plus ils sont bêtes »
En dernier, vient la vieillesse et ses lassitudes, « marax »4, le crépuscule qui, comme pour suggérer ses richesses aux âmes avisées, habille d’or et de pourpre le monde. Le soleil prépare sa couchette. Les oiseaux rentrent. La nuit arrive à grand pas. On mesure le chemin parcouru. On éprouve des regrets et des nostalgies. Les signaux de la séparation clignotent. « J’arrive ! »5, chuchote à nos oreilles, l’ange de la mort, « j’arrive ! ». L’on se souvient alors de Dieu qui va solder les comptes.
Encore un peu et s’ouvre la tombe, un autre commencement, où peut être un recommencement. Survient l’heure du jugement. Et les aveugles recouvrent la vue, et les sourd entendent,… C’est là « qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents », enseigne l’Evangile. Le Coran de confirmer : « Ce jour là celui qui a fait le poids d’un atome de bien, le verra. Celui qui a fait le poids d’un atome de mal, le verra. »
ABDOU KHADRE GAYE
Ecrivain/ Président de l’EMAD
Tel : 33 842 67 36
Mail : emad_association@yahoo.fr

1/ C’est le titre d’un poème de Victor Hugo
2/ Espace de temps entre 10 et 11 heure
3/ Espace de temps entre 12 et 14 heure
4/ Heure de couché du soleil
5/C’est le titre d’une chanson de Jacques Brel



SUUKERU KOOR : LA VIE,  UNE ROUTE QUI DURE UNE JOURNEE

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1.Posté par Abdoulaye Soumaré le 12/08/2010 13:03 | Alerter
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Pour les femmes brullées vivantes au village de Ndér et ailleurs. Pour Ndette Yalla.

Islam et esclavage
Source : http://www.drzz.info/article-l-esclavage-des-musulmans-s-arretera-t-il-48934517-comments.html#anchorComment


L'esclavage des musulmans cessera t-il un jour ?


Le 15 Avril 2010, Human Rights Watch publie un rapport sur l’esclavage des enfants dans les écoles coraniques du Sénégal, dont le réseau appartient aux frères musulmans.


Au moins 50.000 enfants de 4 à 12 ans (2), 50.000 petits esclaves, sont envoyés chaque jour de la semaine, sept jours par semaine, de force, mendier dans les rues de Dakar, de Thiès, Mbour ou Saint Louis, pendant 8 à 10 heures d’affilée. Ils subissent des violences physiques et psychologiques, et vivent dans la terreur. En retour, les maitres de ces écoles coraniques, imams ou simples professeurs de la loi coranique, ne leur donnent ni nourriture, ni logement décent, ni soins médicaux, alors qu’ils disposent des ressources confortables, fournies par les enfants eux-mêmes. Les hauts responsables religieux de l’Islam, les imams, les frères musulmans, consentants et complices, restent totalement silencieux.


Islam ou tradition ?


Interrogé par HRW, Masso Baldé, l'imam d’une école coranique de Saint Louis explique : « La mendicité sert surtout pour l’humilité. Nous devons donner une éducation très dure. Pour apprendre vraiment le Coran, on doit souffrir. Mendier fait partie de ce processus. »



Le Coran exige t-il aussi le rendement et les châtiments corporels pour ceux qui ne rapportent assez ?







« Chaque jour, je dois mendier du riz, de l’argent et du sucre. Si je ne rapporte pas assez, le maître me frappe. Des fois, il me frappe même si je rapporte tout. J’aimerai que tout cela s’arrête, mais je ne peux pas partir, je n’ai nulle part où aller. »
Modou S. 12 ans.



La vie de ces jeunes esclaves est celle des esclaves du 18e siècle : transportés par centaines de milliers par des marchands d’esclaves musulmans, ils sont ramassés dans les régions de Bafata et Gabu en Guinée-Bissau, de Matam et Tambacounda au Sénégal, pour être ensuite vendus à Zinguinchor, à Dakar ou à Saint Louis.



Leur vie quotidienne est un cauchemar absolu, un enfer sur terre.



Forcés de mendier pour rapporter de l’argent et du riz au maître de l’école coranique, ils doivent aussi mendier leur propre nourriture. Certains volent, d’autres fouillent les poubelles pour trouver à manger. Quand ils ne rapportent pas assez, ils sont battus à coups de fil électrique ou de bâton ou encore avec des gourdins, et souvent ils sont enchaînés. La plupart d’entre eux souffrent constamment de faim, et de malnutrition chronique.



« Le maître ne nous donne rien à manger, il garde tout le riz que nous lui apportons tous les jours. Une famille dans le quartier me donne à manger du riz presque tous les midis, quelques fois avec du poisson. Ils ne me donnent rien pour diner, alors je dois sortir pour mendier de la nourriture. Mais il m’arrive de ne pas en trouver. Ces jours là, j’ai très faim. »



Travaillant au milieu de la circulation, il n’est pas rare qu’ils se fassent renverser par les voitures, voire écraser. Quand un enfant tombe malade - la malaria, les maladies de la peau, les parasites sont monnaie courante compte tenu de leurs terribles conditions de vie, le maître de l’école coranique ne leur donne la plupart du temps aucun soin. Au contraire, ils sont forcés de mendier encore plus longtemps pour pouvoir acheter des médicaments. Ils dorment souvent entassés à plus de 30 par chambre, dans des bâtiments abandonnés, souvent grouillants d’insectes, sans eau, dépourvus de fenêtres, de portes et de toilettes. Ils souffrent de chaleur extrême l’été, et de froid pendant les 4 mois d’hiver, sans couvertures, et bien souvent dormant à même le sol.



Les maîtres, eux, vivent plutôt dans l’opulence.



« Je connais des marabouts (maîtres d’écoles coraniques) ici qui ont des grandes maisons, des voitures et des motos, qui possèdent plusieurs bâtiments et qui s’habillent mieux que les hommes d’affaires. Certains vivent ici actuellement ; certains ont des daaras (écoles coraniques) ailleurs dans le pays. Cela devient presque un concours entre eux d’avoir le plus de talibés (esclaves). » dira un témoin de la région de Kolda. « Et il y a beaucoup de marabouts qui se servent de l’argent de la mendicité pour construire des grandes maisons et contrôler d’autres bâtiments, ici et en Guinée-Bissau. »



Produit de la mendicité forcée dans quatre écoles coraniques typique :

Thiès : environ 4000 dollars par an.
Saint Louis : quelques tonnes de riz, et environ 11.000 dollars
Dakar : environ 60.000 dollars, du riz et du sucre
Guédiawaye : environ 116.000 dollars, du riz et du sucre.










3 mars 2010. L’ONG Anti Slavery international (1) publie des photos d’enfants esclaves de 10 ans courant dans de prestigieuses courses de Chameau à Abu Dhabi.



L’usage d’enfants, dans les courses de chameaux organisées pour distraire les pétro milliardaires, a été interdit en 2005, après la découverte de réseaux de traite d’enfants, que les entraineurs des pays du Golfe achètent par centaines, au prix de 3 dollars l’enfant, à leurs parents ou à des mendiants, qui les vendent dans des marchés aux esclaves d’Inde, de Sri Lanka et de Pakistan, ou les font kidnapper, puis importer en tant que serviteurs, du sud de l’Asie et d’Afrique.



Les chameaux ont une grande importance dans la culture des Emirats, ou les chameaux de courses peuvent valoir plusieurs millions de dollars dans les ventes aux enchères. En février 2010, lors du festival de chameaux al-Dhafrah, un arabe a dépensé 6.5 millions de dollars pour acheter trois chameaux.



Suite à l’enquête du journaliste anglais Ron Gluckman, en déplacement à Dubaï et dans plusieurs états de l’émirat, la BBC a diffusé un reportage en 1992 qui dénonçait l’esclavage de ces enfants jockeys. En 1993, l’Union des Emirats Arabes annonçait l’interdiction d’utiliser des enfants Jockeys de moins de 15 ans ou 35kg. En 1999 de nombreux enfants étaient toujours extraits de cet enfer. Cette année là, on sauva un bébé jockey pakistanais de 5 ans.





Ceux qui ne sont pas sauvés sont victimes d’un des plus grands scandales humanitaire du 21e siècle. Battus, souvent victimes de sévices sexuels, sans aucun loisir, ni le droit de jouer, ils ne reçoivent aucune éducation, et travaillent jusqu’à 18 heures par jour. Sous alimentés et privés de sommeil pour ne pas prendre de poids, ils subissent des injections d’hormones pour ne pas grandir. Certains enfants ne reçoivent que quelques biscuits par jour et de l’eau.

Quand ils n’ont pas la chance de dormir dans les étables avec les chameaux, ils dorment à même le sol dans des tentes en acier, sous des températures insoutenables – en plein désert.



Les courses de chameau sont dangereuses. Les enfants sont attachés sur le chameau avec du Velcro, et leurs hurlements de peur ont la réputation d’exciter les chameaux qui courent alors plus vite. Des enfants meurent écrasés par les chameaux. Pendant la course, certains glissent, tombent ou restent coincés sous le chameau. Souvent, ils sont battus par les autres jockeys jaloux.



Un enfant pakistanais « employé » pendant cinq ans comme jockey se souvient : « on commençait dès l’âge de 4 ans. Les courses étaient bruyantes et très dangereuses. Il y a avait jusqu’à 50 chameaux par course, et nous étions tous attachés. Nous avions peur, tout le monde hurlait de peur. J’ai vu au moins vingt enfants mourir, et des dizaines de blessés chaque semaine. Je me souviens surtout d’un enfant dont les attaches se sont cassées au début de la course. Sa tête a été écrasée entre les jambes du chameau. Quand la course commence, on ne peut pas l’arrêter. »



Quand ils deviennent trop grands et trop lourds, ils sont soit revendus pour servir d’esclaves dans d’autres pays d’Afrique, soit libérés. « Ils ne savent rien faire. Ni comment dormir, ni prendre un bain, ni aller aux toilettes. Ils ne savent pas se servir d’une tasse, ou dormir sur un lit, tout est nouveau pour eux »



Le 25 avril 2007, le gouvernement du Bangladesh a reçu un chèque de 1.4 millions de dollars des Emirats pour distribuer aux enfants jockeys qui souffrent des séquelles physiques ou psychologiques. Combien verront la couleur de cet argent ? Qui s’occupera des enfants encore captifs, esclaves des éleveurs Arabes du Moyen Orient et des Pays du Golfe ?






La Mauritanie arabo-berbère est le dernier pays a officiellement interdire l’esclavage en 1980. Ce sera la 3e fois. Cependant, le 8 août 2007 (3), le Parlement reconnait implicitement l’échec de cette énième loi et l’existence d’esclaves en Mauritanie, et adopte une nouvelle loi qui puni l’esclavage de dix ans d’emprisonnement.
En 2009, Kevin Bales, président de « Free the Slaves » (libérez les esclaves), estimait que la Mauritanie a toujours la plus forte proportion d’esclaves au monde. Des musulmans maures noirs (Haratines) sont les esclaves de musulmans maures blancs (Bidhans).



Pour Amel Daddah, docteur en sociologie, et mauritanienne (4), (Le Monde Diplomatique novembre 1998), « Dix-sept ans après avoir été promulgué, le texte de loi portant abolition de l’esclavage en Mauritanie n’a toujours pas été suivi d’un décret d’application. Une telle lenteur n’est pas sans relation avec l’importance de l’identité islamique, en tant qu’instrument de légitimation du pouvoir : remettre en question la légitimité de l’esclavage reviendrait, en quelque sorte, à porter atteinte aux préceptes de l’islam, religion officielle de l’Etat, partagée par l’ensemble des Mauritaniens. »







Souvenez vous.

A 8:45, le 1er juillet 2008, le monde apprend que la famille « propriétaire » de l’Emirat d’Abou Dhabi est esclavagiste. En plein cœur de l’Europe , à l’hôtel Conrad au centre de Bruxelles, la police découvre que la veuve de l’émir Muhammed Khalid Al Nahyan, et ses quatre filles sont servies par 14 esclaves.


Mais les médias sont passés à coté des aspects terrifiants de cette atrocité.


Pourquoi des femmes qui dépensent des dizaines de milliers d'euros chaque jour, comme nous de la petite monnaie, ont elles des esclaves ? Pourquoi ne pas s’entourer d’employées haut de gamme, hautement qualifiées, et sortant des meilleures écoles hôtelières ?


Pourquoi si ce n'est par choix. Pourquoi, si ce n’est pour des raisons enracinées dans leur religion ?


Ces arabes AIMENT ils avoir droit de vie et de mort sur des êtres humains, AIMENT ils posséder des esclaves ?

Et dans ce cas, combien d'autres esclaves sont emprisonnés derrière les haut murs de leurs centaines de palais princiers, au moyen orient et dans les pays du Golfe ?


Le racisme arabe.
15 juillet 2010
Le mythe de l’innocence raciale de l’islam est une création de l’Occident pour servir des intérêts occidentaux. Ce n’était pas la première fois qu’une perception idéalistes et mythologique de l’islam allait fournir une verge pour fustiger l’Occident.
Manipulation.
Arabes contre arabes.
Une des raisons fondamentales aux révoltes périodiques qui ont émaillé l’histoire musulmane a été ce que Goldziher appelle « l’arrogance croissante et la fatuité raciale » des arabes. Mahomet lui-même (pour pérenniser sa religions) s’évertuait à expliquer aux tribus arabe que désormais l’islam, et non plus l’appartenance à la tribu elle-même, devait être le principe unificateur de la société. Néanmoins, les rivalités intertribales ne s’apaisaient pas, même sous les abbassides. Les querelles étaient monnaie courante. Les tribus étaient incapables de résoudre par elles-mêmes leurs différends et elles devaient être isolées dans des quartiers et des mosquées séparés même en temps de guerre.
La rivalité entre arabes du nord et du sud fut des plus meurtrières. Après la conquête de l’Andalousie, « pour éviter une guerre civile, ces tribus durent être consignées en divers endroits de la région, mais sans succès ». Mustafa b. Kamal al-din al-siddiqi écrivait en 1137 : « la haine fanatique entre les Qaysites (arabes du nord) et les yéménites (arabes du sud) ne s’est pas éteinte et même aujourd’hui ces arabes ignares continuent à se faire la guerre. « à l’intérieure d’une même ethnie, certains groupes s’estimaient de loin supérieures aux autres, allant même jusqu’à refuser les mariages intertribaux. Pour justifier ces rivalités, on fabrique des traditions que l’on fit remonter à mahomet. Les nominations aux postes officiels importants furent la cause de guerres fratricides. C’est avec justesse que Goldziher remarque que les rivalités intertribales au cours des deux premiers siècles de l’islam révèlent l’échec de l’enseignement du principe d’égalité entre musulmans.
Arabes contre non-arabes.
Nous en venons à une autre sphère de l’enseignement de l’islam où l’égalité de tous les musulmans est restée lettre morte. Elle ne s’est jamais imposée dans la conscience des arabes et elle est niée dans leurs comportement quotidiens.
Fort de leurs conquêtes spectaculaire, les arabes rechignaient à accorder l’égalité aux non-arabesconvertis à l’islam. Les arabes étaient les conquérants et il n’était pas question d’abandonner leurs privilèges. « les musulmans non arabes étaient donc jugés inférieures et ils étaient frappés par toute sortes d’incapacités, tout autant que sociales, politiques,militaires et autres. » les arabes gouvernaient comme une sorte d’aristocratie tribale de conquistadors à laquelle seuls les vrais arabes pouvaient appartenir, c’est-à-dire les arabes dont les pères et mères étaient eux-mêmes des arabes libres. Les arabes se choisissaient des concubines parmi les peuples vaincus et leurs enfants bâtards faisaient aussi l’objet d’une discrimination raciale stricte.
Les arabes pratiquaient une sorte d’apartheid envers leurs frères musulmans non arabes : « ils considéraient leurs coreligionnaires non arabes comme des étrangers et, sans tenir compte de leur rang social, les traitaient avec mépris. Ils les faisaient combattre dans l’infanterie. Ils les privaient de leurs parts de butin. Ils ne s’asseyaient pas à la même table. Dans chaque ville, des quartiers et des mosquées séparées leur étaient réservés. Les mariages mixtes étaient considérés comme un crime contre la société.
Esclavage.
Pour les musulmans le monde civilisé se résumait à eux-mêmes. Eux seuls possédaient l’illumination de la vraie foi. Le monde extérieur était habité par des infidèles et des barbares. Parmi ces derniers, certains possédaient des rudiments de religiosité et un soupçon de civilité. Les autres, les polythéistes et les idolâtres, étaient essentiellement considérés comme des réservoirs d’esclaves.
Le coran autorise l’esclavage, reconnaît la suprématie du maître sur l’esclave (sourates XVI.77, XXX.28) et permet le concubinage (sourates IV.3, XXIII.6, XXXIII. 50-52, LXX.30). le coran recommande aussi la bienveillance envers les esclaves et l’affranchissement d’un esclave est considéré comme un acte pieux. Mahomet lui-même fit plusieurs prisonniers au cours de ses guerres contre les tribus arabes, ceux qu’il n’échangea pas contre une rançon furent réduits en esclavage.
Pour l’islam, les esclave n’ont aucun droit. Ils sont simplement considérés comme des objets, comme la propriété de leur maître qui peut en disposer comme bien lui semble. Il peut les vendre, les donner, etc. les esclaves ne peuvent exercer de tutelle, ni être exécuteurs testamentaires. Leur salaire appartient à leur maître. Un esclave ne peut pas porter témoignage devant un tribunal. La conversion d’un esclave à l’islam ne garantit pas son affranchissement : son maître n’est pas tenu de le libérer.
Dans les premiers temps de la conquête arabe, les esclaves étaient essentiellement des prisonniers de guerre. « l’utilisation de cette force de travail permit aux arabes de vivre en rentiers sur les terres conquises et d’exploiter le potentiel économique du croissant fertile. » mais au fur et à mesure qu’ils accordaient leur protection aux peuples conquis, cette source d’esclaves commença à se tarir et les arabes cherchèrent à s’approvisionner ailleurs. Certains pays vassaux durent fournir annuellement des milliers d’esclaves des deux sexes en guise de tribut.
Les arabes étaient massivement impliqués dans un vaste commerce d’esclaves. Ils écumaient les marchés d’esclaves de Chine, de l’Inde et du Sud-Est de l’Asie. Ils avaient des esclaves blancs d’Europe centrale, des esclaves noirs d’Afrique. Chaque cité du monde musulman avait son marché aux esclaves.
Entre le moment de leur capture et celui de leur vente, les esclaves étaient soumis à des traitements inhumains et dégradants. C’était par milliers qu’ils mouraient d’épuisements et de maladie. Les plus chanceux étaient employés comme domestiques ou comme serviteurs. Les plus malchanceux étaient exploités dans les mines de sel, dans l’assèchement des marais, dans les plantations de sucre et de coton. Les femmes étaient louées comme prostituées. Autrement, elles étaient, bien entendu, entièrement soumises aux désirs sexuels de leur maître très portés sur les rapports homosexuels.
D’après Stanly Lan-Pool, la conditions de la femme esclave en orient est bien sûr déplorable. Elle est entièrement à la merci de son maître qui peut en faire ce que bon lui semble, d’elle et ses compagnes, car le musulman n’est pas limité dans le nombre de ses concubines. Les esclaves blanches sont exclusivement réservées au plaisir sexuel du maître et il les vend dès qu’il est fatigué d’elles. Ainsi, elle passe de maître en maître, un véritable naufrage pour une femme. Sa condition s’améliora si elle porte un fils de son tyran ; mais là encore, il peut refuser de reconnaître l’enfant, bien que cela soit rarement le cas. Aussi bon que mahomet fût lui-même pour ses esclaves, on ne doit pas oublier qu’il permit à ses partisans de commettre les pires brutalités sur les nations vaincues en les réduisant en esclavage. Le soldat musulman était autorisé à faire ce qu’il voulait avec n’importe quelle femme infidèle qu’il pourrait rencontrer au cours de sa marche victorieuse. Quand on pense que des milliers de femmes, de mères et de filles ont enduré la honte et le déshonneur par cette licence, on ne peut pas trouver de mot pour exprimer son horreur, et cette cruelle complaisance a marqué le caractère des musulmans, et même toute la vie en orient.
Lorsqu’on discute du sort des femmes dans l’islam, on a tendance à oublier, presque entièrement, les traitements, les conditions de vie et les droits extrêmement limités des femmes esclaves.
Préjugés raciaux contre les noirs.
Je me demande ce que les Russes diraient du fait (s’ils le connaissent) que leur plus grand écrivain, Pouchkine, avait des ancêtres noirs éthiopiens. De la même façon, que font les arabes de leurs poètes noirs, qui viennent pour la plupart d’Éthiopie et que l’on qualifie de couronnes des arabes ? plusieurs poètes arabes des périodes préislamiques et islamiques primitives étaient soit de purs africains ou des métis dont le père était arabe. Leur poésies montrent clairement qu’ils souffraient d’une discrimination raciale et, dans certains cas, qu’ils éprouvaient une sorte de mépris de soi qui se traduisait par des lamentations comme : « je suis noir mais mon âme est blanche, les femmes m’aimeraient si j’étais blanc. » nous pourrions citer les noms de Suhaym (mort en 660), de Nusayb ibn Rabah (mort en 726), d’un contemporain de Nusayb, al-Hayqutan et d’Abu Dulam (mort vers 776), la plus éminente de ces couronnes. Le statut des esclaves noirs était pire dans les sociétés musulmanes primitives. Selon Lewis, « dans l’ancienne arabie, comme partout ailleurs dans l’antiquité, le racisme (au sens moderne du mot) était inconnu. Les textes littéraires montrent clairement qu’il se développe dans le monde musulman une nouvelle tendance à l’hostilité raciale et à la discrimination, souvent de façon très violente.
Abolition.
Dans le monde musulman, l’esclavage s’est perpétué jusqu’au XX siècle. D’après Brunschvig, « les esclaves noirs des deux sexes continuent à être importé au maroc au XX siècle, avec un semblant de camouflage depuis que le trafic pat Tombouctou et les ventes publiques sont devenus impossible ».
Il existe assez de preuves pour montrer que l’esclavage continuait en arabie saoudite et au Yémen jusqu’aux années 1950. L’esclavage était si profondément enraciné dans ces contrées que l’abolition se fit très lentement et seulement grâce à la pression internationale. L’islam, comme le fait remarquer Brunschvig, n’a jamais prêché pour l’abolition de l’esclavage et le « fait que l’esclavage est en principe légal d’après le coran, satisfait d’éventuels scrupules religieux. L’abolition totale peut même être considérée comme une dangereuse innovation, contraire à la lettre du livre saint et à,l’exemple donné par les premiers musulmans »
Plus récemment, des employés de maison originaires d’Asie du Sud-Est ont été traités comme des esclaves. On leur a confisqué leurs passeports, interdit de quitter la maison et parfois même ils ont été enfermés dans leurs chambres. Selon une enquête de La Vie ( N 2562 du 6 octobre 1994), quarante cinq mille jeunes africains sont kidnappés par an et réduits en esclavage, comme serviteurs dans les Emirates du golfe et au moyen –orient.
Takfarinas Azwaw.
Ibn Warraq pourquoi je ne suis pas musulman

L’islamisation de l’Afrique subsaharienne s’est accompagnée d’une entreprise massive d’asservissement des païens. Cet esclavage musulman et la traite « orientale » qu’il a impliquée demeurent refoulés par les Africains comme par les Occidentaux. L’Historien Jean Schmitz revient sur les raisons de ce silence et éclaire sa portée : de l’Afrique de l’Ouest aux banlieues françaises en passant par le Maghreb.
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