Sacré Moustapha Diakhaté face à la DIC : « Je ne répondrai à aucune question »

Un refus catégorique de coopérer
Dans son communiqué, Diakhaté a annoncé clairement :

« Je ne répondrai à aucune question et ne signerai aucun procès-verbal. »

Il accuse le pouvoir d’utiliser la justice à des fins politiques, en déclarant : « La volonté du régime Pastef est de m’envoyer encore à Rebeuss ». Une référence à son précédent passage en prison, qu’il assimile à une persécution judiciaire.

Un appel à la résistance politique, pas aux troubles
Plutôt que d’appeler à des manifestations violentes, Diakhaté prône une riposte légale et constitutionnelle :

« La seule réponse est le combat politique, dans le respect de la Constitution et des lois de notre pays. »

Il assume les risques de son engagement, demandant même à ses proches de ne pas lui rendre visite en cas d’incarcération : « Je connais le fardeau de la visite carcérale pour les familles, les amis et les proches. Bëguma sonal kenn. » (« Je ne veux déranger personne. »)

Un contexte politique tendu
Cette convocation intervient dans un climat de crise politique persistante au Sénégal, où plusieurs figures de l’opposition ont été ciblées par des procédures judiciaires. Moustaphe Diakhaté, connu pour ses prises de position radicales, devient ainsi un nouveau symbole de la lutte contre ce qu’il qualifie, de « justice instrumentalisée ».

Réactions et suites attendues
Ses partisans voient en cette audition, une tentative de réduire au silence un opposant gênant, tandis que les autorités justifient probablement cette convocation, par des motifs légaux. La question reste de savoir si la DIC tentera de le garder en détention, malgré son refus de coopérer.

Moustapha Diakhaté conclut son message par une prière :

« Dieu bénisse le Sénégal ! »

Une fin qui rappelle son attachement à une résistance pacifique mais déterminée, dans un pays où le débat entre justice et répression politique reste plus que jamais d’actualité.

À suivre…