Elle s’exprimait lors d’un forum organisé par l’Association des journalistes en santé population et développement (Ajspd), en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls), dans le cadre des Journées scientifiques du Sida (Jss), dont le thème est : « Vers l’élimination du Sida : intégration, innovation et impact ».
Cette rencontre qui se tient au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), prend fin, jeudi. Fatoumata Ly prenait part au symposium sur le thème « Gestion de l’information sensible ».
A propos du dépistage, il s’agit, selon le médecin, « du test salivaire », relevant que le défis du programme de lutte contre le Sida, c’est de « dépister les personnes vivant avec le VIH, qui ne sont pas venues dans les structures de santé ».
Elle a indiqué que « cette cible concerne les enfants nés de parents séropositifs, qui sont cachés dans les maisons. Nous sommes à 46% de taux de dépistage pour ces enfants ».
La lutte contre le Vih est intersectorielle, a rappelé Fatoumata Ly, infectiologue au Conseil national de lutte contre le Sida.
« La lutte contre le Vih ne relève pas seulement du domaine de la santé, le ministère du Travail, de la Famille, des Forces armées et celui de l’Intérieur, sont concernés par la réponse et la prise en charge », a-t-elle souligné.
Pour le premier objectif qui consister à tester 95% de la population, « nous sommes à 90% », a dit Docteur Ly, ajoutant que concernant le deuxième objectif qui vise à mettre 95% des personnes vivant avec le Vih sous traitement, le Sénégal en est à 93%.
Au sujet de l’objectif visant à rendre indétectable la charge virale à 95%, « nous sommes à 91% », a-t-elle signalé.
« Le 3e est relatif à la suppression de la charge virale. Lorsqu’un malade est stable, il fréquente moins les structures sanitaires, peut-être une fois par an », a t-elle souligné.
Sous ce rapport, l’infectiologue a soutenu que ‘’les derniers pas sont les plus difficiles à franchir pour arriver à l’élimination’’.
Pour atteindre ces objectifs, elle a exhorté les journalistes à aider les autorités, en intégrant les questions de Vih dans le traitement de l’information. « La communication devrait prendre les questions du Vih, mais en fonction de la cible. Il s’agit des enfants, des femmes et des personnes adultes », a-t-elle indiqué.
« Il faut assurer le dépistage des populations clés, les populations vulnérables. Et le dépistage aussi des hommes qui ne fréquentent pas les structures sanitaires », a-t-elle recommandé.
Elle a ajouté que « l’autre défi, c’est d’assurer le dépistage des femmes enceintes qui se présentent en consultation prénatale ». « Il faut leur faire comprendre qu’elles peuvent vivre avec le Vih et donner naissance à un enfant sain », a-t-elle soutenu.
Mme Ly a souligné l’importance de la mise sous traitement des personnes infectées. Si le traitement est observé, avec une molécule par jour, qui a moins d’effets secondaires, la personne « ne peut plus donner le Vih », a rassuré le médecin.
Cette rencontre qui se tient au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), prend fin, jeudi. Fatoumata Ly prenait part au symposium sur le thème « Gestion de l’information sensible ».
A propos du dépistage, il s’agit, selon le médecin, « du test salivaire », relevant que le défis du programme de lutte contre le Sida, c’est de « dépister les personnes vivant avec le VIH, qui ne sont pas venues dans les structures de santé ».
Elle a indiqué que « cette cible concerne les enfants nés de parents séropositifs, qui sont cachés dans les maisons. Nous sommes à 46% de taux de dépistage pour ces enfants ».
La lutte contre le Vih est intersectorielle, a rappelé Fatoumata Ly, infectiologue au Conseil national de lutte contre le Sida.
« La lutte contre le Vih ne relève pas seulement du domaine de la santé, le ministère du Travail, de la Famille, des Forces armées et celui de l’Intérieur, sont concernés par la réponse et la prise en charge », a-t-elle souligné.
Pour le premier objectif qui consister à tester 95% de la population, « nous sommes à 90% », a dit Docteur Ly, ajoutant que concernant le deuxième objectif qui vise à mettre 95% des personnes vivant avec le Vih sous traitement, le Sénégal en est à 93%.
Au sujet de l’objectif visant à rendre indétectable la charge virale à 95%, « nous sommes à 91% », a-t-elle signalé.
« Le 3e est relatif à la suppression de la charge virale. Lorsqu’un malade est stable, il fréquente moins les structures sanitaires, peut-être une fois par an », a t-elle souligné.
Sous ce rapport, l’infectiologue a soutenu que ‘’les derniers pas sont les plus difficiles à franchir pour arriver à l’élimination’’.
Pour atteindre ces objectifs, elle a exhorté les journalistes à aider les autorités, en intégrant les questions de Vih dans le traitement de l’information. « La communication devrait prendre les questions du Vih, mais en fonction de la cible. Il s’agit des enfants, des femmes et des personnes adultes », a-t-elle indiqué.
« Il faut assurer le dépistage des populations clés, les populations vulnérables. Et le dépistage aussi des hommes qui ne fréquentent pas les structures sanitaires », a-t-elle recommandé.
Elle a ajouté que « l’autre défi, c’est d’assurer le dépistage des femmes enceintes qui se présentent en consultation prénatale ». « Il faut leur faire comprendre qu’elles peuvent vivre avec le Vih et donner naissance à un enfant sain », a-t-elle soutenu.
Mme Ly a souligné l’importance de la mise sous traitement des personnes infectées. Si le traitement est observé, avec une molécule par jour, qui a moins d’effets secondaires, la personne « ne peut plus donner le Vih », a rassuré le médecin.