Sénégal : L’ITNA dévoile le plan qui fera du pays, un leader africain du nucléaire civil

Le séminaire marque également le lancement officiel du Plan Stratégique quinquennal de l’ITNA, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf et du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).

« Le Sénégal a l’ambition d’être un hub incontournable du nucléaire civil, du numérique et du spatial, en Afrique de l’Ouest », a affirmé le ministre Abdourahmane Diouf, lors de la cérémonie d’ouverture. Il a insisté sur les atouts du pays incarnés par l’ITNA, rattaché à l’UCAD : « Nous sommes en train d’identifier toutes les filières orphelines qui vont être nourries par le financement, pour donner des bourses doctorales ».

Cette initiative vise à doter le Sénégal, dans les années à venir, de « ressources humaines de qualité, pour qu’on soit à la pointe du progrès en Afrique francophone, en termes de recherche, d’innovation, du spatial et du nucléaire civil », a-t-il ajouté.

Durant ces quarante-huit heures de travaux, les participants – experts nationaux et internationaux, chercheurs et professionnels de divers secteurs – ont échangé autour de la promotion des applications pacifiques des technologies nucléaires et de l’élaboration du plan stratégique 2025 de l’ITNA. Le séminaire était parrainé par l’ambassadeur de la République de Corée à Dakar, Hyuk-Woon Kwon.

Les organisateurs ont tenu à rappeler que « le nucléaire n’est pas exclusivement réservé aux domaines militaire et énergétique ». Ils ont souligné que cette technologie peut être un atout pour l’industrie, l’agriculture, l’environnement et la santé.

« Le nucléaire peut nous valoir d’énormes satisfactions », a souligné le ministre Diouf, qui a réaffirmé l’engagement des autorités sénégalaises à faire de l’ITNA, « le socle et l’emblème du nucléaire au Sénégal, compte tenu de son potentiel et celui de ses acteurs ».

Saluant l’appui continu de la République de Corée, le diplomate Hyuk-Woon Kwon a appelé à renforcer la coopération bilatérale : « En travaillant ensemble, nous pouvons libérer tout le potentiel des applications nucléaires pacifiques, pour le bénéfice de tous nos peuples ».

Il a toutefois insisté sur la nécessité d’une gouvernance actualisée de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), afin de mieux répondre aux besoins spécifiques des pays en développement, dans le domaine nucléaire.






Birame Khary Ndaw