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Sergio Ramos et Fernando Hierro réagissent à la déroute de l’Espagne

Sitôt éliminés par la Russie en 8e de finale de Coupe du Monde aux tirs au but (1-1, 4-3 t.a.b.), Sergio Ramos et Fernando Hierro sont passés devant les médias. Les deux hommes regrettent la tactique des joueurs russes qui sont restés derrière toute la rencontre.


Rédigé par leral.net le Dimanche 1 Juillet 2018 à 20:28 commentaire(s)|

Les gros de cette Coupe du Monde tombent comme des mouches. Après l’Allemagne en phase de poules, l’Argentine et le Portugal hier, c’est l’Espagne qui sort à son tour dès les 8es de finale. Malgré une domination sans partage du ballon, la Roja n’a pas réussi à se procurer suffisamment d’occasions pour venir à bout d’une Russie ultra défensive. Le pays hôte a donc réalisé l’exploit de sortir le champion du Monde 2010 en prenant le meilleur lors de la séance des tirs au but (1-1, 4-3 t.a.b.).

Les joueurs espagnols n’ont pas caché leur déception à la sortie du terrain. Sergio Ramos s’est notamment caché le visage dans le maillot avant de bien vouloir lâcher un mot à la sortie du terrain. « Chaque fois que vous êtes éliminés d’une Coupe du Monde, c’est douloureux. Nous sommes tombés sur de petits détails. Ce fut un match très difficile et très physique. Ils ont attendu les penalties, c’était la seule façon qu’ils avaient de nous attaquer.

En tant que capitaine, je suis très fier de tout le travail de l’équipe. Il y a matière à continuer de rêver (dans le futur, ndlr) », s’est persuadé le capitaine les yeux rougis.

L’Espagne regrette la tactique défensive russe

Fernando Hierro aussi ne s’est pas débiné devant la presse. Au micro de BeIN Sports, le sélectionneur a salué la performance de ses hommes malgré l’élimination. « Le résultat est injuste, le football c’est comme ça. Vu les circonstances, on a fait un très bon match. On y a tous cru jusqu’au bout. L’équipe a fait ce qu’elle a pu et puis malheureusement, c’est la loterie des tirs au but. Malgré tout, on est fier des garçons, ils ont donné tout ce qu’ils avaient de la 1e à la 120e minute. »
« Non ce n’est pas de la chance. Ce que je retiendrais, c’est qu’on a tout tenté. Dans les prolongations, on a fait un changement avec un attaquant en plus (Rodrigo à la place de Asensio à la 104e minute, ndlr) pour avoir plus de monde dans la surface. Ils ont tenté de faire mouche en contre mais nous avions le ballon. On savait que ça allait être un adversaire très difficile. C’est compliqué de jouer une équipe repliée derrière », a regretté le patron de la sélection. Il faut dire que les 1006 passes réalisées par l’Espagne contre les 191 russes n’auront servi à rien.
L’avenir de Hierro loin d’être assuré

Parachuté à la dernière minute à la place de Julen Lopetegui parti au Real Madrid, Hierro n’aura pas su prendre des décisions rapides et décisives durant les rencontres. Il s’est probablement trop reposé sur un groupe déjà expérimenté et au grand nombre de leaders. « C’est ma responsabilité en tant qu’entraîneur. Nous avons tenté de reprendre les choses en main dès le premier jour. Nous avions une mentalité de vainqueur. C’est un groupe qui a l’habitude de gagner » s’est défendu un sélectionneur qui n’est pas du tout certain de rester à la tête de la Roja. Il risque en effet d’y avoir de nombreux changements dans les semaines à venir.

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