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Serigne Abdou Samad Mbacké: Vie et oeuvre d'un digne fils de Serigne Touba ( Vidéo)

Serigne Abdou Samad Mbacké, fils de Cheikh Ahmadou Bamba a vu le jour à Diourbel le 18 Dhûl Qicda 1335, coïncidant à 1917. Sa mère, la vertueuse Soxna Khary Sylla, appartient également à l’une des grandes familles religieuses du Sénégal « les Sylla ». Son grand père, Serigne Ahmadou Ndoumbé Mar Syll, communément appelé Serigne Taïba fut également un compagnon de longue date de Mame Mor Anta Sally, père de Cheikh Ahmadou Bamba, sur les foyers d’enseignement et d’étude du Sénégal.


Rédigé par leral.net le Mercredi 23 Octobre 2013 à 14:44 commentaire(s)|

Serigne Abdou Samad Mbacké: Vie et oeuvre d'un digne fils de Serigne Touba ( Vidéo)
Ayant très tôt mémorisé le Saint Coran auprès de Serigne Amsatou Diakhaté, il excella dans l’étude des sciences religieuses. Sa piété, expression de l’intensité d’un soufi, pratiquant et d’un ascète, laissait deviner le degré de sa foi à travers ses recommandations et paroles brèves empreintes de l’unicité de DIEU.
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Éducateur, Serigne Abdou Samad l’était. En témoignent les multiples « Daaras » (centre d’éducation et de formation) qu’il a implantés dont les plus connus sont Mbar installé en 1938, et Diamatil dans le Cayor.

Suivant les traces de son vénéré père, Serigne Abdou Samad s’est beaucoup déplacé à travers le Sénégal pour rencontrer d’anciens compagnons de Cheikhoul Khadim. Ses voyages ont permis à des disciples des contrées lointains de se rendre compte de son charisme sans compter ceux qui s’affiliaient au Mouridisme à travers lui.

De la Casamance, la région sud du Sénégal, en passant par Sine Saloum, Koupentoum et les zones environnantes du Sénégal oriental, Louga et beaucoup de villages du Ndiambour et du Cayor, Serigne Abdou Samad a beaucoup contribué au développement de la voie de Cheikh Ahmadou Bamba.

Modèle de générosité, il avait fait de l’assistance des créatures un sacerdoce. Il donnait tout ce qui lui tombait sous la main. Une qualité qui allait bien de paire avec sa sobriété, son humilité et sa simplicité qui frappaient toute personne qui cohabitait avec lui.

Le physique de Serigne Abdou Samad frappait par sa ressemblance avec son vénéré père, ont témoigné tous ceux qui le connaissaient. Ses qualités morales suscitaient l’amour dans le cœur de tous ceux qui le rencontraient ou faisaient sa connaissance, et à commencer par ses propres frères.

Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, l’aîné de la famille de Cheikhoul Khadim, disait qu’il se rappelait de Cheikh Ahmadou Bamba à chaque fois qu’il rencontrait Serigne Abdou Samad. Le premier khalife du mouridisme était aussi l’homonyme d’un des fils de Serigne Abdou Samad rappelé à Dieu très jeune, témoignant de l’estime réciproque qu’ils se portaient.

De Serigne Fallou Mbacké, tout le monde retient qu’il était son frère écouté et dévoué. Il contribua largement à sa formation religieuse, et lui aurait enseigné le traité de jurisprudence « Risâlah ». C’est également sur ses directives que Serigne Abdou Samad fonda son premier centre de formation des disciples « Daara » à Mbar.

Quant à Serigne Abdoul Ahad Mbacké, tout le monde s’accordait à dire qu’ils étaient des jumeaux, tant ils étaient inséparables. De même que Serigne Abdoul Khadre, avec qui, il partageait le même centre d’enseignement. Ce dernier se plaisait à l’appeler « Qutb », et Serigne Abdou Samad le lui rendait par « Khawsu ».

L’affection de tous les fils de Serigne Touba à son égard était manifeste à l’instar de Serigne Bassirou Mbacké, dont la propre voiture alla le chercher durant sa courte maladie ayant précédé son retour à Dieu.

C’est un jour du mois béni de Rabîh Al Awwal « Gamou » de l’année 1948, qu’il rejoignit son Seigneur, après avoir bouclé la trentaine, laissant comme héritier que Sokhna Mame, la mère de Cheikhouna Bara Falilou Mbacké. Il repose dans les cimetières de Touba à côté de ses vertueux frères.

Son séjour bref sur terre, laisse l’image d’un soufi accompli, d’un éducateur et d’un grand travailleur dont la ressemblance des qualités avec son père explique l’estime que lui portaient les gens partout où il passait.

Puisse Dieu, « Aç Çamad », répandre sur nous ses grâces et ses bienfaits par la bénédiction de Cheikhoul Khadim.