Les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) à Touba continuent de réclamer la démission de Serigne Abdoul Ahad Gaïndé Fatma sur la liste de Benno Bokk Yakaar (Bby). Selon le chef de la coalition gagnante Wattu Senegaal, Serigne Cheikh Abdou Lahad doit quitter la communication du Magal pour mettre à l’aise les mourides. «C’est évident qu’il ne peut plus continuer à diriger cette commission. Il doit démissionner de son poste. S’il ne le fait pas, on doit le démettre. Les mourides sont intelligents. On ne peut plus les tromper. Serigne Cheikh Abdoul Ahad doit démissionner du Comité d’organisation du Grand Magal de Touba », répète-t-il.
Embouchant la même trompette, Serigne Moutalla Mbacké, fils de Serigne Modou Adjara et membre de ladite coalition ajoute pour sa part qu'« aucun talibé ne souhaite qu’on dise du mal de son marabout. Or, en entrant dans la politique, Serigne Cheikh Abdoul Ahad s’expose aux critiques. C’est pourquoi peut-être, certains pensent que nous devons rester à l’écart.
Quant à ceux qui disent que nous le faisons pour l’argent, je pense qu’ils ont tort. Un vrai marabout ne fera jamais la politique comme n’importe quel citoyen. Les marabouts que je connais dans la politique, ont déjà leurs privilèges. S’ils entrent dans la politique, c’est juste pour régler les problèmes des citoyens », estime-t-il.
Toutefois, Serigne Mourtalla estime qu’il faut éviter la confusion. « On ne peut pas être au centre de l’organisation du Magal et être dans un camp politique.»
Par rapport à l’immixtion des religieux des chefs religieux dans le jeu politique, Serigne Cheikh Bara Dolly n’y voit plus aucun inconvénient. Il déclare : « C’est tout à fait normal. Nous connaissons les problèmes de la ville et des populations. C’est normal que nous nous impliquons dans l’intérêt de nos populations. »
Embouchant la même trompette, Serigne Moutalla Mbacké, fils de Serigne Modou Adjara et membre de ladite coalition ajoute pour sa part qu'« aucun talibé ne souhaite qu’on dise du mal de son marabout. Or, en entrant dans la politique, Serigne Cheikh Abdoul Ahad s’expose aux critiques. C’est pourquoi peut-être, certains pensent que nous devons rester à l’écart.
Quant à ceux qui disent que nous le faisons pour l’argent, je pense qu’ils ont tort. Un vrai marabout ne fera jamais la politique comme n’importe quel citoyen. Les marabouts que je connais dans la politique, ont déjà leurs privilèges. S’ils entrent dans la politique, c’est juste pour régler les problèmes des citoyens », estime-t-il.
Toutefois, Serigne Mourtalla estime qu’il faut éviter la confusion. « On ne peut pas être au centre de l’organisation du Magal et être dans un camp politique.»
Par rapport à l’immixtion des religieux des chefs religieux dans le jeu politique, Serigne Cheikh Bara Dolly n’y voit plus aucun inconvénient. Il déclare : « C’est tout à fait normal. Nous connaissons les problèmes de la ville et des populations. C’est normal que nous nous impliquons dans l’intérêt de nos populations. »