Contrairement à ce que l’on peut croire, le contreseing du Premier ministre ne signifie pas qu’il signe après le Président de la République. Non, bien au contraire, le Premier ministre signe en premier avant le Chef de l’Etat ! Le législateur s’est dit que la signature du Président de la République est prééminente et elle est définitive. Une fois qu’elle est apposée dans un document, elle ne peut plus être reprise, elle vaut par ce fait même, force de loi. Donc, pour garantir son intangibilité, elle demande que le Secrétariat général du Gouvernement fasse la procédure nécessaire, dans un travail au Comité technique de la Primature, au Bureau législation, avant d’être apprécié à la Cour suprême conforme à la Constitution, quand il s’agit d’une loi . Et le jour où le texte (décret dans ce cas-ci) est présenté à la signature du Président de la République, il est lu à haute et intelligible voix par le Premier ministre lui-même, qui le présente, le défend et l’assume. Le Président de la République est le dernier à signer. Pour le législateur, c’est parce que le Premier ministre assure que toute la procédure a été suivie, conforme, qu’il signe en Premier. Et c’est justement pour protéger le Président de la République, qu’il signe d’abord, avant de laisser signer le Chef de l’Etat en définitive. Au moment de reprendre le document dont il assure la publication officielle, le Premier ministre lui dit "merci". Ce merci signifie en réalité merci pour la confiance. Qui a donc menti à qui ?
Si donc il y avait des informations qui devaient empêcher la signature d’un tel document, c’était au Premier ministre de les donner, d’éclairer le Président de la République, de lui dire « Monsieur le Président, la décision vous revient mais selon mon appréciation et en raison des informations dont je dispose, vous ne devez pas signer ce document, pour telle et telle raison». Cela n’a pas été fait et pourtant, le Premier ministre dispose pour cela des mêmes équipes que le Chef de l’Etat à savoir un Conseiller sécurité, des renseignements à sa disposition, des conseillers chargés aussi de préparer les textes. Si donc quelqu’un a fauté, c’est Abdoul Mbaye.
L’ancien Premier ministre, fait d’autant preuve de sournoiserie, qu’il ne peut pas dire qu’au moment de transformer un bail qui avait été délivré au nom de la fondation de son père pour le muter à son nom pour lever deux milliards de francs à la BHS, il n’avait pas été bien informé non plus, que le document servait à une œuvre non lucrative, alors que lui construisant un immeuble à but commercial. Il s’agit ni plus ni moins, d’un détournement d’un bien des Sénégal à des fins d’enrichissement personnel. Comme il ne peut pas nous dire qu’au moment de prendre les milliards du fugitif Hussein Habré, il ne savait pas que c’était l’argent du Trésor tchadien. C’est une ingratitude doublée d’une malhonnêteté. Puisque Monsieur Mbaye aurait pu assumer dignement et poursuivre son chemin. Comme il ne peut pas nous dire qu’au moment de falsifier son acte de mariage pour transformer une monogamie en polygamie, même dans le cadre d'une entente avec son épouse, ce qu’il a donné comme argument, ne peut pas être au-dessus d’une loi votée à l’Assemblée nationale et contenue dans notre Code de la famille et dans notre Code pénal.
Monsieur Mbaye décidément, croit que les Lois sont bonnes quand elles sont faites pour l’arranger. Ce manège ne pourra plus durer.
Latyr NDIAYE
WWW.SENEMEDIA.COM
Si donc il y avait des informations qui devaient empêcher la signature d’un tel document, c’était au Premier ministre de les donner, d’éclairer le Président de la République, de lui dire « Monsieur le Président, la décision vous revient mais selon mon appréciation et en raison des informations dont je dispose, vous ne devez pas signer ce document, pour telle et telle raison». Cela n’a pas été fait et pourtant, le Premier ministre dispose pour cela des mêmes équipes que le Chef de l’Etat à savoir un Conseiller sécurité, des renseignements à sa disposition, des conseillers chargés aussi de préparer les textes. Si donc quelqu’un a fauté, c’est Abdoul Mbaye.
L’ancien Premier ministre, fait d’autant preuve de sournoiserie, qu’il ne peut pas dire qu’au moment de transformer un bail qui avait été délivré au nom de la fondation de son père pour le muter à son nom pour lever deux milliards de francs à la BHS, il n’avait pas été bien informé non plus, que le document servait à une œuvre non lucrative, alors que lui construisant un immeuble à but commercial. Il s’agit ni plus ni moins, d’un détournement d’un bien des Sénégal à des fins d’enrichissement personnel. Comme il ne peut pas nous dire qu’au moment de prendre les milliards du fugitif Hussein Habré, il ne savait pas que c’était l’argent du Trésor tchadien. C’est une ingratitude doublée d’une malhonnêteté. Puisque Monsieur Mbaye aurait pu assumer dignement et poursuivre son chemin. Comme il ne peut pas nous dire qu’au moment de falsifier son acte de mariage pour transformer une monogamie en polygamie, même dans le cadre d'une entente avec son épouse, ce qu’il a donné comme argument, ne peut pas être au-dessus d’une loi votée à l’Assemblée nationale et contenue dans notre Code de la famille et dans notre Code pénal.
Monsieur Mbaye décidément, croit que les Lois sont bonnes quand elles sont faites pour l’arranger. Ce manège ne pourra plus durer.
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