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« Stop au Sonko Bashing : Rétablir la vérité sur un homme d’engagement », Par Cheikh Sène, Economiste, Essayiste

Depuis un moment, une campagne de dénigrement systématique s’abat sur Ousmane Sonko, leader du parti Pastef-Les Patriotes, devenu aujourd’hui Premier ministre du Sénégal. Le phénomène, qu’on pourrait appeler sans détour, le « Sonko Bashing », va bien au-delà du débat démocratique normal. Il s'agit d'une offensive organisée, visant à ternir l'image d’un homme dont le seul tort, semble être d’avoir bousculé l’ordre établi, d’avoir parlé là où d'autres se taisaient, et surtout, d’avoir éveillé les consciences.


Rédigé par leral.net le Mercredi 16 Juillet 2025 à 21:43 | | 1 commentaire(s)|

« Stop au Sonko Bashing : Rétablir la vérité sur un homme d’engagement », Par Cheikh Sène, Economiste, Essayiste
« Pourtant, Ousmane Sonko n’est pas arrivé par hasard sur la scène politique sénégalaise. Haut fonctionnaire brillant et patriote convaincu, il a préféré quitter le confort de sa carrière d’inspecteur des Impôts, pour alerter sur les dérives du système fiscal, les injustices sociales et la mauvaise gestion des ressources nationales. Dès ses débuts, son engagement s’est articulé autour de trois piliers : la souveraineté économique, la justice sociale et la transparence de l’État. Des idées qui ont immédiatement trouvé écho chez une jeunesse en quête de rupture et d’intégrité.

Combien de leaders politiques au Sénégal ont accepté de sacrifier leur liberté, leur carrière et leur sécurité personnelle, pour leurs convictions ? Sonko a payé le prix fort ; radié de la fonction publique, traîné devant les tribunaux, placé en détention arbitraire, interdit de candidature, coupé des réseaux d’influence. Il a subi la diabolisation médiatique, la stigmatisation et les coups bas incessants. Mais il a tenu bon. Il a résisté là où beaucoup auraient capitulé.

Ce combat, il ne l’a pas mené pour lui-même, mais pour un idéal ; celui d’un Sénégal libre, équitable, respecté sur la scène internationale, où les richesses du sous-sol servent d’abord les enfants de ce pays et non des intérêts étrangers ou des élites déconnectées.

Depuis son accession au pouvoir exécutif, le Premier ministre Sonko s’emploie à remettre l’État au service du peuple. Son gouvernement, malgré les embûches, engage des réformes structurelles sur la gouvernance, la transparence, la gestion des ressources naturelles et l’emploi des jeunes. Il remet en question les contrats léonins, ouvre le chantier de la souveraineté monétaire et alimentaire et appelle à une révision du modèle de développement hérité de la colonisation.

Ce n’est pas du populisme. C’est une exigence historique. C’est une réponse à l’appel des millions de Sénégalais marginalisés, oubliés, trahis.


Un appel au respect du débat démocratique


Critiquer un leader politique fait partie du jeu démocratique. Mais l’acharnement, la caricature et la mauvaise foi permanente, n’ont pas leur place dans une République mûre. Le "Sonko Bashing" nuit à la démocratie elle-même. Il empêche l’écoute, la nuance, la construction d’un dialogue d’idées. Il crée des fractures artificielles et alimente un climat de haine.

Il est temps de cesser les attaques gratuites, de reconnaître les mérites, de juger un homme à l’aune de ses actes et de sa vision. Sonko dérange, oui. Mais il dérange parce qu’il propose une autre voie, une voie que beaucoup n’ont pas eu le courage d’emprunter.

Le Sénégal mérite mieux que la calomnie. Il mérite un débat digne. Et surtout, il mérite que l’on respecte ceux qui, par conviction, ont choisi de lui consacrer leurs vies.

Stop au Sonko Bashing. Place au travail. Place à l'espoir. »

Ousseynou Wade