Cependant, pour épargner les populations des effets du renchérissement des prix internationaux du baril du pétrole, l’Etat avait délibérément décidé de bloquer les prix à la pompe et de l’électricité sur la période 2016-2019. Rien ne l’obligeait à le faire si ce n’est que la politique d’inclusion sociale de Monsieur le président de la République, son Excellence Macky Sall, devait être mise en pratique afin de préserver le pouvoir d’achat des populations. Et même cela avait produit des compensations et des pertes commerciales de l’ordre de 444 183 399 167 FCFA (Compensations tarifaires : 304 428 000 000 FCFA et Pertes commerciales : 139 755 399 167 FCFA), avec comme conséquences directes, pour la SENELEC, des moins-values de recettes générées par ces impayés et prises en charge par l’Etat. C’est la première lecture qu’il faut faire de la situation originelle.
Dans le même temps, des investissements ont été réalisés et ont porté la puissance électrique : de 571 MW en 2011, soit 84 villages électrifiés par an, on est passé à 1 174 MW en 2019, soit une moyenne annuelle de 449 villages électrifiés. Ces efforts fournis par le Président Macky Sall ont surtout favorisé l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’électricité en zone urbaine tandis qu’en zone rurale, ce sont 2 246 nouveaux villages qui ont été électrifiés. De manière comparative, la seconde alternance politique a drainé son corollaire de multiplier par 5 le nombre de villages électrifiés par an. Là où l’ancien régime a comme actif 1 098 villages électrifiés en 12 ans, on en est à plus de 6000 villages éclairés.
J’ai envie de dire merci au Président Sall. Et comme si cela ne suffisait pas, le régime actuel avait en ligne de mire 2025 atteindre l’accès universel aux services électriques en 2025. De gros investissements s’imposent, et donc, de manière stratégique, il faut au départ procéder au règlement des compensations de revenus de la SENELEC, et éviter du coup de reconstituer ses pertes de revenus pour blocage des tarifs. C’était impératif de procéder ainsi. Et un règlement de 197,58 milliards FCFA a été opéré en faveur de SENELEC dont 125 milliards FCFA dans la deuxième Loi de Finances Rectificative (LFR 2) 2019 et de 62,58 milliards FCFA par le Fonds de Soutien du secteur de l’Energie (FSE). Pour les obligations impayées restantes en 2017 et 2018, elles ont été arrêtées à 189 milliards FCFA et ont fait l’objet d’un plan d’apurement sur 3 ans à raison de : moins de 53 milliards en 2020; moins de 68 milliards en 2021; et moins de 68 milliards en 2022.
Au regard de ces considérations, Le Gouvernement a demandé à la SENELEC, en rapport avec la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité qui est une autorité indépendante chargée de la régulation des activités de production, de transport, de distribution et de vente d’énergie électrique sur toute l’étendue du territoire national, pour compter du 1er décembre 2019, de : procéder à un ajustement tarifaire à la hausse des prix de l’électricité de 6% pour les clients en haute tension (HT) et en Moyenne Tension (MT) ; et de Procéder ensuite à un ajustement tarifaire à la hausse des prix d’électricité de 10% des clients en basse tension (BT), à l’exception de la première de tranche de consommation (tranche sociale). C’était inéluctable de prendre ces mesures pour ne pas continuer à supporter les effets de la hausse du baril et d’autres intrants que nous ne maitrisons pas ici dans nos pays importateurs. En tout cas, si rien n’était fait, la compensation à verser à la SENELEC en cas de maintien des tarifs de l’électricité, serait de 101,736 milliards FCFA. Ce gap de revenus pour SENELEC correspond, après les calculs, à un taux d’ajustement des tarifs de 26,3%, largement supérieur au niveau de hausse approuvé par la CRSE qui est de 10%.
C’est comme cela qu’il faut comprendre la hausse qui vient d’être décidée, et qui signifie, toute chose étant égale par ailleurs, à une récupération sur une baisse qui avait induit des pertes importantes de revenus. L’objectif de cette relance est justement de pouvoir apprécier les importantes innovations enclenchées dans le secteur de l’électricité, avec les importantes perspectives qui s’y dessinent. Le Chef de l’Etat ne cesse de rappeler que le mix énergétique, les productions d’électricité via le solaire et les équipements de dernière génération des centrales à charbon, pourront positivement agir sur les factures qui vont inéluctablement connaître une baisse considérable.
Massogui Sylla, responsable politique APR
Dans le même temps, des investissements ont été réalisés et ont porté la puissance électrique : de 571 MW en 2011, soit 84 villages électrifiés par an, on est passé à 1 174 MW en 2019, soit une moyenne annuelle de 449 villages électrifiés. Ces efforts fournis par le Président Macky Sall ont surtout favorisé l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’électricité en zone urbaine tandis qu’en zone rurale, ce sont 2 246 nouveaux villages qui ont été électrifiés. De manière comparative, la seconde alternance politique a drainé son corollaire de multiplier par 5 le nombre de villages électrifiés par an. Là où l’ancien régime a comme actif 1 098 villages électrifiés en 12 ans, on en est à plus de 6000 villages éclairés.
J’ai envie de dire merci au Président Sall. Et comme si cela ne suffisait pas, le régime actuel avait en ligne de mire 2025 atteindre l’accès universel aux services électriques en 2025. De gros investissements s’imposent, et donc, de manière stratégique, il faut au départ procéder au règlement des compensations de revenus de la SENELEC, et éviter du coup de reconstituer ses pertes de revenus pour blocage des tarifs. C’était impératif de procéder ainsi. Et un règlement de 197,58 milliards FCFA a été opéré en faveur de SENELEC dont 125 milliards FCFA dans la deuxième Loi de Finances Rectificative (LFR 2) 2019 et de 62,58 milliards FCFA par le Fonds de Soutien du secteur de l’Energie (FSE). Pour les obligations impayées restantes en 2017 et 2018, elles ont été arrêtées à 189 milliards FCFA et ont fait l’objet d’un plan d’apurement sur 3 ans à raison de : moins de 53 milliards en 2020; moins de 68 milliards en 2021; et moins de 68 milliards en 2022.
Au regard de ces considérations, Le Gouvernement a demandé à la SENELEC, en rapport avec la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité qui est une autorité indépendante chargée de la régulation des activités de production, de transport, de distribution et de vente d’énergie électrique sur toute l’étendue du territoire national, pour compter du 1er décembre 2019, de : procéder à un ajustement tarifaire à la hausse des prix de l’électricité de 6% pour les clients en haute tension (HT) et en Moyenne Tension (MT) ; et de Procéder ensuite à un ajustement tarifaire à la hausse des prix d’électricité de 10% des clients en basse tension (BT), à l’exception de la première de tranche de consommation (tranche sociale). C’était inéluctable de prendre ces mesures pour ne pas continuer à supporter les effets de la hausse du baril et d’autres intrants que nous ne maitrisons pas ici dans nos pays importateurs. En tout cas, si rien n’était fait, la compensation à verser à la SENELEC en cas de maintien des tarifs de l’électricité, serait de 101,736 milliards FCFA. Ce gap de revenus pour SENELEC correspond, après les calculs, à un taux d’ajustement des tarifs de 26,3%, largement supérieur au niveau de hausse approuvé par la CRSE qui est de 10%.
C’est comme cela qu’il faut comprendre la hausse qui vient d’être décidée, et qui signifie, toute chose étant égale par ailleurs, à une récupération sur une baisse qui avait induit des pertes importantes de revenus. L’objectif de cette relance est justement de pouvoir apprécier les importantes innovations enclenchées dans le secteur de l’électricité, avec les importantes perspectives qui s’y dessinent. Le Chef de l’Etat ne cesse de rappeler que le mix énergétique, les productions d’électricité via le solaire et les équipements de dernière génération des centrales à charbon, pourront positivement agir sur les factures qui vont inéluctablement connaître une baisse considérable.
Massogui Sylla, responsable politique APR