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Syrie: L'armée russe affirme avoir tué le chef de l'EI, Al-Baghdadi

Rédigé par leral.net le Vendredi 16 Juin 2017 à 13:07 | | 0 commentaire(s)|

Première apparition publique d'Abou Bakr al-Baghdadi, le «calife du jihad», le 5 juillet 2014.
Première apparition publique d'Abou Bakr al-Baghdadi, le «calife du jihad», le 5 juillet 2014.
L'armée russe affirme ce vendredi 16 juin, avoir probablement tué en Syrie, le chef du groupe Etat islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, lors d'une frappe menée fin mai par son aviation sur une réunion de hauts dirigeants de l'organisation jihadiste près de Raqqa.

«Selon les informations que nous cherchons à vérifier par divers canaux, le dirigeant de l'Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi se trouvait à cette réunion et a été éliminé dans le bombardement», indique le ministère russe de la Défense, dans un communiqué, précisant que les Etats-Unis avaient été prévenus de l'opération.

Selon Moscou, le commandement du contingent militaire russe en Syrie a « reçu fin mai des informations sur la tenue dans la banlieue sud de Raqqa d'une réunion de dirigeants de l'organisation Etat islamique ».

Le but de cette rencontre, selon l'armée russe, était l'organisation de convois de sortie pour les combattants de Raqqa. Des avions Su-34 et Su-35 ont alors effectué des frappes le 27 mai, entre 21H35 et 21H45 GMT.

Au total, l'armée russe affirme avoir tué une « trentaine de chefs de guerre et jusqu'à 300 combattants » et plusieurs « hauts dirigeants » de l'EI. Elle évoque notamment le « chef de la sécurité » d'Abou Bakr al-Baghdadi.

Certes, le chef de l'Etat islamique a été donné pour mort plusieurs fois depuis 2014 -année de sa première apparition publique en tant que calife- mais si l'information est confirmée, on peut en retirer deux enseignements : d'une part, Moscou pourra se targuer d'avoir réussi là ou tous les autres (et notamment les Etats-Unis) ont échoué, et d'autre part, la mort du calife Abou Bakr al-Baghdadi précipitera la chute de l'organisation jihadiste.

Les combats font rage à Raqqa, en Syrie, mais aussi à Mossoul, en Irak où, selon les Nations-Unies, environ 100 000 civils sont retenus comme « boucliers humains ».
Source: RFI