«Je m’appelle S. Mb, je suis âgé de 42 ans, je vis avec mon épouse et mes enfants au quartier Gourel Amath de Tamba. Si j’ai tenu à faire cette révélation fracassante sur ma vie privée, c’est parce que je suis désemparé et rongé par les violences sexuelles faites à ma femme contre son gré. Cela fait 4 années que suis installé dans ce quartier. Quatre longue années cauchemardesques pour mon épouse, mes enfants et moi, du fait des agissements délibérés d’un voisin dénommé Marico. D’abord, il n’a cessé de courtiser ma femme, avant de se décider à franchir le Rubicond. A mon insu, alors que je suis au travail, il s’invite chez moi et s’en prend à mon épouse qu’il contraint à entretenir avec lui des relations sexuelles. Ce, en présence de mes enfants.»
Visiblement très affecté par cet affront, notre frêle interlocuteur, S. Mb, qui semble plus vieux que ses 42 ans, reprend son souffle et poursuit sa narration. «Avisé de cette situation offensante, je suis allé me plaindre auprès du chef de quartier. Celui-ci l’a convoqué et l’a sommé de laisser ma femme tranquille. Il a solennellement promis de ne plus s’approchez de ma dame. Seulement, il y a 4 jours de cela, Marico a récidivé, en usant du même mode opératoire. Il a attendu que je sois parti au travail pour se rendre chez moi. Comme à ses habitudes, sans se soucier de la présence de mes enfants, il s’est armé d’un coupe-coupe et a une fois de plus abusé sexuellement de mon épouse. Après avoir satisfait sa libido, il a vidé les lieux tranquillement. A mon retour du travail, mon épouse et mes enfants m’ont narré dans les moindres détails les agissements de mon voisin. Je ne suis plus jeune et je n’ai plus toutes mes forces pour laver cet affront par la force, c’est donc impuissant que je vis ce cauchemar qui me tue à petit feu.»
L’amertume à la gorge, S. Mb explique qu’il n’est pas au bout de ses peines. «A chaque fois que je le croise dans le quartier, il en profite pour se moquer de moi, en m’envoyant des piques et autres grossièretés. Avant-hier matin, convaincu que j’étais au travail, mon voisin Marico a une nouvelle fois débarqué chez moi. Mais sa surprise fut grande en m’apercevant dans la maison. J’en ai profité pour l’interpeller sur les raisons de sa présence dans ma maison. Pour toutes réponses, il m’a injurié, s’est rué sur moi et à l’aide d’un morceau de brique, il m’a asséné un violent coup. Lorsque je suis tombé, il a repris la même brique et a asséné un autre coup à ma fille, qui a été grièvement blessée au pied. Son forfait commis, il a vidé les lieux. C’est à la suite que j’ai été acheminé à l’hôpital régional de Tamba où j’ai été amené à honorer une ordonnance se chiffrant à 35 000 FCfa. Les médecins m’ont aussi établi un certificat médical, frappé d’une Incapacité temporaire de travail, (Itt) de 15 jours.»
Ma femme n’a jamais été consentante, je l’aime et elle m’aime
Interpellé sur la passivité de son épouse qui frise la complicité, S. Mb s’est voulu formel. «Ma femme est fidèle, j’en suis persuadé pour avoir vécu 4 ans à ses côtés. Elle n’a jamais été consentante aux actes posés par Marico. C’est ce dernier qui le poursuit matin et soir. Marico est un voisin belliqueux. Sa femme l’a quitté à cause de ses agissements. Ne sachant plus où donner de la tête, j’ai déposé une plainte à la police et à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Tamba, en vain. Puisque je n’ai pas la force me permettant d’en découdre avec lui, je profite de votre tribune pour interpeller le procureur de la République et l’opinion afin que justice me soit rendue», conclut S. Mb.
L'Obs
Visiblement très affecté par cet affront, notre frêle interlocuteur, S. Mb, qui semble plus vieux que ses 42 ans, reprend son souffle et poursuit sa narration. «Avisé de cette situation offensante, je suis allé me plaindre auprès du chef de quartier. Celui-ci l’a convoqué et l’a sommé de laisser ma femme tranquille. Il a solennellement promis de ne plus s’approchez de ma dame. Seulement, il y a 4 jours de cela, Marico a récidivé, en usant du même mode opératoire. Il a attendu que je sois parti au travail pour se rendre chez moi. Comme à ses habitudes, sans se soucier de la présence de mes enfants, il s’est armé d’un coupe-coupe et a une fois de plus abusé sexuellement de mon épouse. Après avoir satisfait sa libido, il a vidé les lieux tranquillement. A mon retour du travail, mon épouse et mes enfants m’ont narré dans les moindres détails les agissements de mon voisin. Je ne suis plus jeune et je n’ai plus toutes mes forces pour laver cet affront par la force, c’est donc impuissant que je vis ce cauchemar qui me tue à petit feu.»
L’amertume à la gorge, S. Mb explique qu’il n’est pas au bout de ses peines. «A chaque fois que je le croise dans le quartier, il en profite pour se moquer de moi, en m’envoyant des piques et autres grossièretés. Avant-hier matin, convaincu que j’étais au travail, mon voisin Marico a une nouvelle fois débarqué chez moi. Mais sa surprise fut grande en m’apercevant dans la maison. J’en ai profité pour l’interpeller sur les raisons de sa présence dans ma maison. Pour toutes réponses, il m’a injurié, s’est rué sur moi et à l’aide d’un morceau de brique, il m’a asséné un violent coup. Lorsque je suis tombé, il a repris la même brique et a asséné un autre coup à ma fille, qui a été grièvement blessée au pied. Son forfait commis, il a vidé les lieux. C’est à la suite que j’ai été acheminé à l’hôpital régional de Tamba où j’ai été amené à honorer une ordonnance se chiffrant à 35 000 FCfa. Les médecins m’ont aussi établi un certificat médical, frappé d’une Incapacité temporaire de travail, (Itt) de 15 jours.»
Ma femme n’a jamais été consentante, je l’aime et elle m’aime
Interpellé sur la passivité de son épouse qui frise la complicité, S. Mb s’est voulu formel. «Ma femme est fidèle, j’en suis persuadé pour avoir vécu 4 ans à ses côtés. Elle n’a jamais été consentante aux actes posés par Marico. C’est ce dernier qui le poursuit matin et soir. Marico est un voisin belliqueux. Sa femme l’a quitté à cause de ses agissements. Ne sachant plus où donner de la tête, j’ai déposé une plainte à la police et à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Tamba, en vain. Puisque je n’ai pas la force me permettant d’en découdre avec lui, je profite de votre tribune pour interpeller le procureur de la République et l’opinion afin que justice me soit rendue», conclut S. Mb.
L'Obs