L’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de veille "Mbañ Gacce" qui on récemment rendu public un plaidoyer pour un retour à l’orthodoxie dans les Arènes par l’assainissement des mœurs de la Lutte, interpellaient l’autorité du Cng sur l’urgence de mettre un terme définitif à la transformation insidieuse des arènes en champs de profanation du Saint Coran, d’exhibitions d’effigies maraboutiques, de promotion d’estampilles vestimentaires aux relents de rivalités confrériques, pour que l’on redonnât droit de cité aux tenues traditionnelles de lutte, qui ont toujours fait le charme de ce sport national.
Pour dire que, bien que convaincus de la place de choix que doit occuper ce sport traditionnel dans notre nomenclature sportive et culturelle, JAMRA et l’Observatoire de veille "Mbañ Gacce" n’en attirent pas moins l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité vitale de sauvegarder ce site du Technopole, réputé zone non-edificandi, pour avoir toujours été un des principaux réceptacles naturels des eaux de pluies de Dakar et de sa Banlieue, qui peinent toujours à contenir la furie les eaux hivernales. Il est incontestable – et tous les régimes politiques qui ont été successivement confrontés aux inondations récurrentes font le même constat – que les lacs naturels dédiés aux captage des eaux de pluie sont repus, et que la sur-priorité, dans les différentes politiques d’aménagement urbain porte toujours sur la maîtrise durable de la problématique de l’évacuation des eaux hivernales, susceptible d’hypothéquer les plus ambitieuses politiques d’aménagement urbain et suburbain.
La nécessité d’un ajustement de la politique environnementale de notre pays aux nouvelles exigences scientifiques de réadaptation de notre écosystème à la problématique des changements climatiques, sont suffisamment édifiantes pour que l’on mette un sérieux bémol à la politique du "tout bêton", qui aura conduit de nombreux pays, pris en tenaille par un long littoral, dans une impasse écologique quasi-insurmontable.
JAMRA et l’Observatoire de veille "Mbañ Gacce", interpellés par les jeunes de la Banlieue regroupés autour du mouvement “Pikine par les Pikinois” - qui se disent plutôt favorables à l’érection de l’Université des métiers, en lieu place de la construction d’une Arène de lutte au Technopole – tout en étant particulièrement sensibles à leurs légitimes préoccupations, n’en suggèrent pas moins le maintient du statu quo, pour les raisons écologiques invoquées plus haut, lesquelles tiennent également en compte le nécessaire accompagnement des producteurs maraîchers des Niayes.
JAMRA et l’Observatoire de veille "Mbañ Gacce" proposent plutôt de booster le budget de 7 milliards fcfa, initialement dédié à ce projet d’Arène nationale, pour sa réaffectation à la délocalisation dudit projet vers Tivaouane-Peul, Diamniadio ou Thiès. Et d’autre part à la réfection-extension du Lycée d’Enseignement Technique et Général Seydina Limamou Laye de Guédiawaye, qui n’aura pas usurpé sa réputation de foyer d’excellence pour la Jeunesse de la Banlieue. Ce lycée pourra alors mieux sédentariser les jeunes de la Banlieue, dont les performances dans les autres Lycées (éloignés) de Maurice Delafosse, Lamine Guèye ou de Blaise Diagne sont connues de tous.
Pour dire que, bien que convaincus de la place de choix que doit occuper ce sport traditionnel dans notre nomenclature sportive et culturelle, JAMRA et l’Observatoire de veille "Mbañ Gacce" n’en attirent pas moins l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité vitale de sauvegarder ce site du Technopole, réputé zone non-edificandi, pour avoir toujours été un des principaux réceptacles naturels des eaux de pluies de Dakar et de sa Banlieue, qui peinent toujours à contenir la furie les eaux hivernales. Il est incontestable – et tous les régimes politiques qui ont été successivement confrontés aux inondations récurrentes font le même constat – que les lacs naturels dédiés aux captage des eaux de pluie sont repus, et que la sur-priorité, dans les différentes politiques d’aménagement urbain porte toujours sur la maîtrise durable de la problématique de l’évacuation des eaux hivernales, susceptible d’hypothéquer les plus ambitieuses politiques d’aménagement urbain et suburbain.
La nécessité d’un ajustement de la politique environnementale de notre pays aux nouvelles exigences scientifiques de réadaptation de notre écosystème à la problématique des changements climatiques, sont suffisamment édifiantes pour que l’on mette un sérieux bémol à la politique du "tout bêton", qui aura conduit de nombreux pays, pris en tenaille par un long littoral, dans une impasse écologique quasi-insurmontable.
JAMRA et l’Observatoire de veille "Mbañ Gacce", interpellés par les jeunes de la Banlieue regroupés autour du mouvement “Pikine par les Pikinois” - qui se disent plutôt favorables à l’érection de l’Université des métiers, en lieu place de la construction d’une Arène de lutte au Technopole – tout en étant particulièrement sensibles à leurs légitimes préoccupations, n’en suggèrent pas moins le maintient du statu quo, pour les raisons écologiques invoquées plus haut, lesquelles tiennent également en compte le nécessaire accompagnement des producteurs maraîchers des Niayes.
JAMRA et l’Observatoire de veille "Mbañ Gacce" proposent plutôt de booster le budget de 7 milliards fcfa, initialement dédié à ce projet d’Arène nationale, pour sa réaffectation à la délocalisation dudit projet vers Tivaouane-Peul, Diamniadio ou Thiès. Et d’autre part à la réfection-extension du Lycée d’Enseignement Technique et Général Seydina Limamou Laye de Guédiawaye, qui n’aura pas usurpé sa réputation de foyer d’excellence pour la Jeunesse de la Banlieue. Ce lycée pourra alors mieux sédentariser les jeunes de la Banlieue, dont les performances dans les autres Lycées (éloignés) de Maurice Delafosse, Lamine Guèye ou de Blaise Diagne sont connues de tous.