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Tension à Greentech Sénégal : Les travailleurs sans salaire dénoncent des pratiques abusives de Jean-Yves Berthon

Les employés de la filiale sénégalaise de Greentech montent au créneau, pour réclamer leurs droits. Depuis janvier 2024, près de 65 travailleurs n'ont pas été payés, une situation jugée inacceptable par ces derniers, qui dénoncent une attitude méprisante de Jean-Yves Berthon, dirigeant du groupe.


Rédigé par leral.net le Mardi 18 Mars 2025 à 16:02 | | 0 commentaire(s)|

Greentech, entreprise spécialisée dans l’agronomie et l’environnement, s'était installée au Sénégal avec des promesses de création d’emplois et d’impact économique. Toutefois, selon leur communiqué, ces engagements ne sont pas respectés. Et les travailleurs accusent même M. Berthon, de chercher à transférer les actifs de la société vers une nouvelle entité, tout en ignorant ses responsabilités vis-à-vis de ses salariés.

« Nous avons donc accompagné le groupe Greentech, 30 ans d’activités dans le secteur de l’agronomie et de l’environnement, dans son installation au Sénégal. Le travail exécuté par nos équipes a été salué par toutes les parties prenantes. »

« Il pense que le Sénégal est un pays où les règles n’ont aucune valeur, où l’éthique ne compte pas », fustigent les employés. Selon eux, des acteurs locaux et des petites entreprises ont également été lésés.

Tirant à boulets rouges sur sa gestion, ils ajoutent : « C’est un manque de respect flagrant envers les efforts et le dévouement de ceux qui ont travaillé pour son entreprise. Non seulement, il se permet de priver nos employés de leur salaire, en indiquant qu'ils n'ont qu'à rester chez eux », mais il tente également de détourner des actifs de la société, pour les transférer vers une nouvelle entité qu'il envisage au Sénégal. « Il semble penser que le Sénégal est un pays où les règles n’ont aucune valeur, où la responsabilité peut être évitée et où l’éthique ne compte pas. »

Face à cette situation, les travailleurs et leurs soutiens annoncent la création d’un collectif pour défendre leurs droits et exiger que le droit sénégalais soit appliqué. Ils appellent les autorités et les partenaires à se saisir du dossier et comptent médiatiser leur lutte pour obtenir justice.