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Trafic international de drogue: prison ferme pour les trafiquants de drogue de la « galaxie Gadio »


Rédigé par leral.net le Jeudi 6 Juillet 2017 à 15:49 | | 0 commentaire(s)|

Huit prévenus, dont cinq frères, venant du Clos-des-Roses, comparaissaient pendant deux jours pour un trafic de drogue d’ampleur internationale, entre le Brésil, le Sénégal et la cité impériale.

Direction la prison pour les trafiquants de ce réseau international. Au terme de deux jours de procès, le tribunal de grande instance de Compiègne a condamné, ce mercredi, Silèye Gadio et six de ses complices pour un vaste trafic entre le Brésil, le Sénégal et le quartier du Clos-des-Roses, entre 2010 et 2011. Silèye Gadio écope de la plus lourde peine : quatre ans de prison ferme. A la tête de l’organisation, il donnait ses consignes, à ses quatre frères, notamment, depuis le Sénégal.

Pour les autres, les peines vont de quatre mois ferme pour un complice à trois ans et demi pour Djiby Dembelé, considéré comme l’organisateur du réseau sur le territoire français. Les quatre frères Gadio ont quant à eux, été condamnés à deux ans et à huit mois de prison ferme selon leur degré d’implication.

Un Néerlandais, colocataire malheureux d’un des fournisseurs, a été relaxé. Il avait été pris dans les filets des enquêteurs le 19 mars 2011, lors de l’interpellation qui a fait éclater la petite entreprise familiale.

67 000 € en espèces, une arme, du matériel de pesée…

Le réseau a été démantelé à la suite d’un renseignement anonyme impliquant Silèye Gadio dans un trafic de cocaïne transitant du Brésil au Sénégal pour alimenter le Clos-des-Roses. D’écoutes téléphoniques en filatures, les enquêteurs ont identifié les trafiquants présumés.

Lors de l’interpellation, 67 000 € en espèces ont été retrouvés ainsi qu’une arme de poing, de nombreux portables, du matériel de pesée et de conditionnement. Certains prévenus ont reconnu revendre du cannabis à des « amis », d’autres de la drogue de haute qualité provenant des Pays-Bas à des notables de Compiègne.

La procureur de la République a estimé « qu’un faisceau d’indices démontre l’existence du trafic : les écoutes, les rendez-vous nocturnes pour les transactions, les voyages au Pays-Bas, l’utilisation de multiples téléphones portables, de mules ainsi que les mouvements d’argent injustifiés sur des comptes au regard des revenus des individus. »

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