« Dans la chambre 1 où j’étais, plus de 200 détenus partagent une seule toilette. Certains détenus restent debout toute la nuit. D’autres restent plusieurs jours sans pouvoir se laver », a dit le leader des Forces démocratiques du Sénégal, arrêtés avec Guy Marius Sagna et 7 autres personnes, le 29 novembre dernier, pour une marche non autorisée contre la hausse du prix de l’électricité.
« A Rebeuss, les geôliers frappent les détenus, les insultent. De l’entrée à la sortie de Rebeuss, il n’y a que la violence », a-t-il souligné.
Par ailleurs, révèle-t-il, pour la plupart des détenus, les dossiers sont perdus. « Un jour, ils sont venus demander aux personnes qui n’avaient pas été entendues depuis 2013, de s’inscrire sur une liste. Cela veut dire que leurs dossiers ont été perdus », a-t-il souligné.
Pis encore, a balancé le professeur, « ils ont fait travailler de force des détenus, qui ne sont pas frappés d’une détention aux travaux forcés, pour construire un bâtiment R+1. A l’arrivée, ils n’ont reçu que 30 000 francs. C’est inacceptable ».
« A Rebeuss, les geôliers frappent les détenus, les insultent. De l’entrée à la sortie de Rebeuss, il n’y a que la violence », a-t-il souligné.
Par ailleurs, révèle-t-il, pour la plupart des détenus, les dossiers sont perdus. « Un jour, ils sont venus demander aux personnes qui n’avaient pas été entendues depuis 2013, de s’inscrire sur une liste. Cela veut dire que leurs dossiers ont été perdus », a-t-il souligné.
Pis encore, a balancé le professeur, « ils ont fait travailler de force des détenus, qui ne sont pas frappés d’une détention aux travaux forcés, pour construire un bâtiment R+1. A l’arrivée, ils n’ont reçu que 30 000 francs. C’est inacceptable ».