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Tribune libre : Mohamed Bazoum illégalement détenu, le Niger un pays sans direction…

Rédigé par leral.net le Dimanche 26 Octobre 2025 à 15:51 | | 0 commentaire(s)|

Niger  Atlanticactu/ Niamey/ Waziri Idrissa Il y a 27 mois jour pour jour, le président Mohamed Bazoum était arraché à son peuple, trahi par ceux qui avaient juré de le protéger. Depuis, le Niger s’est éteint lentement comme une lampe qu’on prive d’huile. 27 mois de déclin, 27 mois d’humiliation, 27 mois d’un pays sans […]
Niger 
Atlanticactu/ Niamey/ Waziri Idrissa
Il y a 27 mois jour pour jour, le président Mohamed Bazoum était arraché à son peuple, trahi par ceux qui avaient juré de le protéger. Depuis, le Niger s’est éteint lentement comme une lampe qu’on prive d’huile.
27 mois de déclin, 27 mois d’humiliation, 27 mois d’un pays sans direction, sans justice et sans souffle.
Ce que nous vivons aujourd’hui n’est pas seulement une crise politique. C’est une faillite morale et spirituelle. Nous avons laissé tomber un homme juste, et en le laissant tomber, c’est nous-mêmes que nous avons condamnés.
Dieu nous avait donné un président rare, cultivé, humble, patient, respectueux de sa parole.
Un homme qui croyait à la force du dialogue, à l’école, à la dignité du travail et à la justice comme pilier de la paix. Mais nous ne l’avons pas protégé. Nous avons laissé les faux prophètes du populisme et de la haine détruire ce que nous avions commencé à bâtir. Et aujourd’hui, nous en payons le prix, le chaos, la peur, la pauvreté, l’isolement, la honte.
Regardez autour de vous, le pays est à genoux. Les villages sont vides car soumis à l’insécurité totale , les salaires en retard, les hôpitaux en ruine, les jeunes sans avenir. Nous sommes devenus spectateurs de notre propre effondrement.
Ce drame n’est pas le fruit du destin. C’est le résultat de nos silences, de nos calculs, de notre duplicité. Nous avons confondu la force avec la brutalité, la souveraineté avec l’isolement, la loyauté avec la peur.
Mais la vérité est là, le Niger avait un président digne et visionnaire.
Et nous ne l’avons pas protégé.
Aujourd’hui, Dieu nous rappelle, par cette épreuve, que trahir la justice, c’est trahir Sa volonté.
Mohamed Bazoum reste debout dans sa captivité, quand tant d’autres sont à genoux dans leur compromission.
Son silence parle plus fort que les cris de ceux qui l’ont trahi.
Son courage, plus grand que les armes de ses geôliers.
« Dieu élève ceux qui sont sincères, et humilie ceux qui trompent. ». Puissions-nous comprendre, avant qu’il ne soit trop tard.


Source : https://atlanticactu.com/tribune-libre-mohamed-baz...