A Dakar, nous disposons de plus de quatre universités privées à savoir l’Université Dakar – Bourguiba (Udb), l’Université du Sahel (Unis), Suffolk University et l’Université El Hadj Ibrahima Niasse. Les étudiants de ces universités se plaignent souvent et ont livré leur expérience :
Au niveau de l’Unis un étudiant, qui préféré garder l’anonymat, a passé ses exams et sa soutenance, et a dû rentrer dans son pays sans son diplômes et sans attestation car la direction lui réclame une somme d’argent qu’il ne peut pas payer et pourtant, c’était un étudiant boursier. 
A cause de ces agissements, certains pays n’y envoient plus de boursiers car, ils se sont rendus compte des problèmes que rencontrent leurs étudiants qui sont même obligé d’aller compléter  leur formation ailleurs du fait que les diplômes de l’Unis ne sont pas officiellement reconnus ou du moins, pas tous.
Hervé, appelons-le ainsi, quant à lui, veut s’inscrire à l’Institut supérieur de management (Ism), en même temps qu’il passe sa dernière année à l’Unis. Ce qui est possible. Mais, il n’a pas obtenu d’attestation d’inscription alors qu’il est régulièrement  inscrit, et ne peut toujours pas s’inscrire. Raison avancé pour son blocage : il n’a pas eu toutes ces matières, or, il a juste besoin de son inscription. Pour ce faire, on lui demande de payer de l’argent ; comme quoi, il faut à tout prix lui soutirer de l’argent. Pauvre étudiant !
Ces étudiants sont finalement comme pris par le marteau des instituts qui refusent de leur octroyer leurs diplômes et autres attestations et l’enclume de leurs bourses qui ne leur permet pas de régler leurs problèmes et qu’ils finissent même par perdre à la longue.  
Les multiples tentatives de recherche de documents de ces étudiants et pour pallier leur situation sont restées vaines. Du coup, ils sont coincés. « Le mot d’ordre c’est qu’il faut payer ou vous n’aurez rien ! Et ce, en plus des soutenances que ces instituts font faire sans communiquer les dates aux étudiants. En effet, la période de soutenance est décidée de façon arbitraire, à un moment de l’année sans aucune information, même pas un email. Et certains ne sont même pas au courant qu’il y a eu des soutenances. A cela s’ajoute le manque de sérieux de certains professeurs », explique cet étudiant.
Ces pratiques sont courantes dans la plus part des instituts et l’Etat regarde faire. Ce qui constitue un frein et une plaie contre le développement de l’Afrique. Du coup, on est en train de bâcler la formation des élites de demain.
Balthazar xibaaru.com